PayDay 3 approche de sa première année d’existence. Avec cela, il s’est doté de 3 DLC intitulés Syntax Error, Boy in Blue et finalement Houston Breakout. C’est sur ce dernier que nous allons nous attarder. Néanmoins, un point sur cette première année est de circonstance pour ce jeu basé sur un monument ayant créé un genre.
Ce test a été réalisé sur une version PC fournie par l’Éditeur.
Retour aux sources
Revenons un peu sur l’histoire de PayDay. Plus particulièrement de PayDay2. C’est avec ce deuxième épisode que la série va prendre ses lettres de noblesse. Proposant de reprendre le même principe que son aîné, PayDay The Heist, PayDay 2 a pu jouir d’une longévité non négligeable pour un FPS. C’est donc après 10 ans d’activité que PayDay 3 finalement pointe son nez.
Sans surprise, les fans étaient sur les starting-blocks avant de subir une douche froide. Bien que les braquages soient soignés, le contenu est très léger. Le jeu propose une mise à jour continue sous forme de DLC/Saison. Fini les ajouts gratuits dans un premier temps. Beaucoup de braquages reprennent des casses déjà bien connus de la série. On compte aussi assez peu de contenu en termes d’équipement.
On y a retrouvé tout de même quelques bonnes idées, et une base solide qui aurait pu ouvrir sur un avenir radieux. Malheureusement, le contenu s’est fait attendre. Pour ne pas aider, il sort au compte-goutte. Un nouveau braquage par extension à raison de 8€ voire 9€ pour une seule carte supplémentaire.
De chapitre en chapitre
Bienvenue dans Houston Breakout ou presque. Dans l’univers de PayDay 3, ce DLC est le 3ème chapitre de la saison en cours. Chacun faisant progresser un nouveau chapitre de PayDay 3. Le premier chapitre permettant de cambrioler une société hi-tech. Celui-ci introduit une nouvelle force armée. Le pilote de drone. Celui-ci propose un casse avec moins de gardes, mais l’ajout des nouvelles technologies.
Ce dernier est plutôt sympa et bien fait. Il apporte un peu de nouveau mais on sent que certains éléments sont un peu trop faciles. Un badge obligatoire se trouvant par exemple toujours au même endroit. Pareil pour la position des gardes toujours identique. On retrouve ce même fonctionnement dans le chapitre 2.
Cette fois, il faudra s’en prendre à un commissariat. Le braquage est assez banal dans l’ensemble mais reste dans l’ensemble correct. Pour finir par le chapitre 3. Houston s’est fait prendre et, il faudra le libérer.
C’est dommage que le lien entre les différents braquages soit très anecdotique. Il n’y a pas vraiment de lien. En plus, l’ajout d’un seul braquage est assez maigre. Les joueurs les plus chevronnés auront vite fait de tourner en rond, et pour beaucoup sûrement de retourner sur PayDay 2.
Houston Breakout
Il est temps. Le briefing est fait, enfonçons-nous dans l’opération d’évasion Houston Breakout. On débute dans le hall d’entrée du tribunal. Très vite, nous faisons face à notre premier obstacle. La mission peut bien évidemment se faire aussi bien en discret qu’en brutal. Il est possible de s’infiltrer avec ou sans le masque. Pas mal de mécanismes sont en effet faisables avec ou sans le masque.
Le bâtiment est assez grand, et même grandiose. On retrouve cette image des tribunaux américains. Avec ses plafonds à plusieurs mètres, et du marbre de partout. La carte semble relativement grande avec des objectifs répartis un peu partout. Le level design est, comme à son habitude, fluide et bien pensé.
Pour ce qui est de la mission Houston Breakout en elle-même, elle prend environ 15-20 minutes en discret, et tire un peu plus vers 30 minutes si vous êtes repéré. Donc, sur le braquage en lui-même rien à redire. Je n’ai pas souvenir qu’il ait un pendant dans le PayDay 2, ce qui est aussi un bon point.
Side content
Retournons sur un sujet un peu plus terre à terre. Le contenu des différents DLC. Chacun des chapitres se trouve être divisé en différents “packs”. Tout d’abord, il est accessible dans la Gold Edition qui offre les 4 chapitres de la saison pour 50€ de plus par rapport au jeu de base. Sinon, il est possible d’acheter le braquage et les cosmétiques en séparer. Et pour finir le pack avec la carte et les cosmétiques rassemblés.
Dans le cas où on décide de prendre juste les braquages, à part Syntax Error qui est légèrement plus chère, chacun est à 8€ ou 12€ avec les cosmétiques. De notre point de vue, c’est assez cher pour le contenu. Chacun offrant une quinzaine ou une vingtaine de minutes de découvertes avant de faire et refaire en boucle la même mission.
De même pour les cosmétiques ou armes au nombre de 3 armes et 4 tenues dans Houston Breakout cela reste assez mince. On aurait préféré plusieurs braquages pour le prix du pack, quitte à prendre les tenues à part. On soulignera tout de même que celles sur le thème du tribunal sont plutôt classe.
Le bilan
Si l’on suit ce que propose PayDay 3, cette saison devrait se clôturer avec un quatrième chapitre. Après ce troisième chapitre, on peut présumer de la ligne que va suivre le dernier épisode de cette série.
Les cartes proposées, bien que soignées, peinent à convaincre. Non par leur qualité, mais par le rapport quantité prix qu’elles offrent. À part les joueurs les plus assidus et hardcores, la plupart vont décrocher ou y voir peu d’intérêt. On peut notamment citer plusieurs éléments qu’il y avait dans son aîné. Fini la planque qui faisait un peu hall of fame. On n’a pas vu non plus de carte apparaître pour certaines occasions comme à Halloween. On se retrouve avec un jeu très commercial, qui se renouvelle peu et qui ne propose plus que du contenu payant.
On peut présager quelque chose de similaire pour le chapitre 4. Celui-ci nous proposera sûrement une carte, quelques cosmétiques et ce sera tout. On est loin de ce que proposait PayDay 2, donnant un jeu qui pourrait être extraordinaire, on aurait pu imaginer par exemple une ouverture vers le workshop. À la place, on obtient du contenu au compte-goutte.
Avec ce troisième chapitre, PayDay n’arrive pas à convaincre. On ne pourra pas enlever le fait que les décors sont soignés. Les cartes et leur déroulement toujours aussi plaisants. Mais le contenu est extrêmement léger. Un seul DLC aurait pu contenir 2 de ces DLC, voire plus. La conséquence directe étant que le jeu est plutôt mal vu et limité comparé à son aîné, ne voyant pas forcément l’intérêt de changer de titre.
On aurait pu imaginer, comme cité plus haut, voir l’arrivée du workshop, ou un contenu plus fourni par DLC en termes de braquage. Pourquoi pas retrouver certains éléments comme la planque, la suite de braquage avec des fuites, plein de subtilités de gameplay qui sont toujours absentes.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Maps détaillées
Braquage bien ficelé
Les points négatifs
Qu’un seul braquage
Aucune récompense esthétique gratuite
