Après 10 ans d’attente, PAYDAY 3 sort enfin. Très attendu par les joueurs, il va être compliqué de remplacer son grand frère. Avec un nombre faramineux de DLC et de braquage. La mission pour Starbreeze Home est de haut vol afin de réussir son pari.
Ce test a été réalisé sur une version PC fournie par l’Éditeur.
PAYDAY c’est quoi ?
Commençons par la base. PAYDAY qu’est-ce que c’est ? C’est un jeu de braquage multijoueur. Dessus on participe à des braquages jusqu’à 4 joueurs. Au fur et à mesure nos braqueurs s’améliorent en débloquant des armes, des moyens mais aussi des avantages aux travers d’un arbre de talent.
Planification
Commençons par le choix de la mission. Fini la carte pour choisir la mission sur une liste horizontale. En plus de rendre l’immersion un peu moins sympa, la lisibilité du menu risque de vite devenir un problème dans le futur.
Une fois la mission et sa difficulté choisies, on passe dans la planification. On pouvait y placer différents éléments pour nous aider contre de l’argent. Cette phase a été simplifiée. Chaque joueur peut placer un élément d’aide s’il en possède.
Cette phase est du coup plus limitée, plus brouillon à première vue et demande que chaque joueur place un élément.
Stealth or not ?
Pour ce qui est une fois en mission, le jeu reprend le principe du précédent PAYDAY. Il sera par conséquent possible de faire certaines missions en mode discret. Sur les faits, seule une mission impose d’être bruyant alors que toutes les autres peuvent être faites dans les deux cas de figure.
Pas de surprise. La plupart des salons publics se finissent par du “loud”. Mais, avec un ou deux potes, force est de constater que le mode stealth (infiltration) à subit quelques petits changements qui font la différence.
Les missions apportent de nouvelles mécaniques. Tout d’abord l’accès aux objectifs diffère dans chaque mode. Mais surtout la détection a été revue. Une fois repéré, un garde voudra vérifier, puis vous menotter. Il faudra alors se faire menotter mais à ce moment le masque devient obligatoire.
On y retrouve aussi la possibilité de voler des cartes ou une façon plus interactive de crocheter une serrure ou ouvrir une fenêtre. On garde tout de même la réponse à la radio au nombre de 3 après la première radio. Pour menotter les otages, on dispose maintenant d’un nombre illimité de ces précieux morceaux de plastique.
Les derniers changements
Pour finir, PAYDAY 3 apporte quelques changements supplémentaires un peu plus généraux. Tout d’abord l’arbre de talent. Celui-ci est un peu plus complet et surtout un poil différent. Tout d’abord, fini les différentes catégories. On possède 18 arbres chacun sur un thème comme la furtivité, le soin etc.
Afin de débloquer chacun de ses avantages passifs il faudra effectuer certaines actions. Une fois débloqué, il faudra prendre le premier passif afin de pouvoir utiliser les autres. Néanmoins il n’est plus nécessaire d’avoir un certain nombre de points dans un arbre pour utiliser un atout plus élevé. Cette modification rend les arbres beaucoup plus permissifs.
Pour finir, autre modification certes moins impressionnante mais, majeur pour la communauté. Il faut savoir que PAYDAY 2 permettait d’avoir des modes, notamment pour le transport de sac. Dans le troisième volet, il est maintenant possible de donner un sac à nos alliés. Ils peuvent aussi nous relever plusieurs fois et semblent plus intelligents. Par contre pas d’ordre pour leur demander de jeter les sacs malheureusement.
Ravalement de façade
Il est temps de se lancer dans l’aventure, et le jeu a subi un bon ravalement de façade par rapport à PAYDAY 2. Nouveau menu; nouveaux graphismes plus détaillés mais, on reste dans un style très reconnaissable.
De nouveaux menus
On commence par les menues, le tout premier qui nous saute dessus étant celui qui nous oblige à créer un compte Nebula. Premier point noir du titre. Ce compte obligatoire n’apporte pas forcément grand-chose. Il permet aussi d’accéder à certains évènements. Pour le moment seul celui de vétéran est en ligne.
Pour ce qui est des menus. Ils étaient très très très épurés. Au début cela semble plus clair mais, très vite, on constate que beaucoup de choses ont été retirées comparé à PAYDAY 2. Plus de planques, ou de défenses. Les menus contiennent le strict minimum. L’arsenal, les missions, le didacticiel et le vendeur.
Une légère amélioration
Le niveau graphique en jeu fait un petit pas en avant. Rien de vraiment extraordinaire mais tout de même visible. Les effets sont un peu plus jolis. Les textures un peu plus nettes et détaillées. Cela reste tout de même gadget.
Par contre, les maps ont plus d’éléments, plus de décors dans l’ensemble. Pas mal de petits détails sur le level design. Certains apportant des éléments de Gameplay mais nous y reviendront.
Un contenu timide
Quant au contenu in game, comme pour les menus, celui-ci a été épuré. Que ce soit l’équipement, ou les missions, le jeu manque cruellement de contenu.
Equipements et personnalisation
Faisons ça dans l’ordre. Tout d’abord les armes. On retrouve environ une trentaine d’armes. Une vingtaine avec l’argent du jeu plus une dizaine avec les C-stacks. C’est assez maigre dans l’ensemble. De plus, elles sont au final moins diversifiées.
Fini les mitrailleuses lourdes pour le moment. Les armes sont au final assez similaires. On retrouve quelques uzis, des fusils d’assaut et des fusils à pompe. Pareil pour les améliorations. Celles-ci sont réduites au strict minimum.
On retrouve cette sensation de retour en arrière sur tous les éléments du jeu. La personnalisation elle aussi reprenant une partie de ce que proposait PAYDAY 2. Le jeu sonne comme une espèce de reboot en l’état.
Une impression de déjà-vu
Les missions maintenant. Celles-ci sont au nombre de 8. C’est extrêmement maigre. Certes PAYDAY est un jeu où le joueur va faire et refaire la même mission pour gagner de l’argent, améliorer ses compétences, et apprendre les moindres recoins de chacune d’entre elles.
Le souci étant que le jeu joue trop là-dessus. Les missions apportent certes certains éléments intéressants tout est fait pour nous forcer à refaire la même chose jusqu’à ce que du nouveau contenu arrive.
En parlant de nouveau contenu, parlons des missions. Beaucoup de celles-ci rappellent des missions du précédent volet. En effet, on retrouve la banque ou encore la bijouterie. Au mieux seuls les décors sont similaires. Dans le pire des cas, la mission est similaire comme dans la bijouterie. Heureusement le Gameplay a été modifié et amélioré.
Pour finir, un tweet de PAYDAY 3 annonces la roadmap. Celle-ci annonce le contenu tant espéré, tout du moins le laisse sous-entendre sans donner plus d’informations que des noms et des dates. Ceux-ci se débloquent au travers d’un season pass. Dur de dire si celui-ci est rentable ou non. Avec un prix de 90€ pour la version contenant le season pass de 1 an, le pari est assez risqué.
PAYDAY 3 était attendu comme le messie par la communauté qui gravite autour du titre. Il est tout de même forcé de constater qu’une fois encore le studio répète les erreurs du passé. Oui le jeu est un peu plus beau, il y a de bons changements et des améliorations de Gameplay. Mais le contenu n’est pas au rendez-vous, beaucoup de missions ont un goût de déjà-vu et leur nombre est seulement de 8. Peu d’armes, le jeu peut être diversifié mais il faut le season pass pour obtenir le contenu supplémentaire.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Le retour de PAYDAY
Retour de personnages connus
Nouvelles mécaniques furtives
Les points négatifs
Que 8 missions
Beaucoup de similitudes avec le 2
Fait vide
Peu d’armes
Matchmaking obligatoire