Classroom of the Elite – Tome 1

Classroom of the Elite, édité chez Ototo est un manga qui met en scène une école d’élite au Japon et sa nouvelle vague d’étudiants. L’œuvre est déjà connue grâce à l’animé disponible en trois saisons chez Crunchyroll. Je n’ai pas encore vu l’animé, mais d’après ce que j’ai entendu, le light novel n’a rien à voir avec l’animé mais est tout aussi bon.

Cette critique a été réalisée avec un exemplaire fourni par l’Éditeur.

L’histoire de Classroom of the Elite

Le lycée de haut niveau de Tokyo est l’un des établissements les plus réputés du pays qui se targue d’un taux d’embauche et de diplômés de 100% à sa sortie. Les locaux sont neufs, on y trouve de nombreux divertissements et les élèves sont libres de se coiffer comme ils veulent ou d’apporter leurs objets personnels dans l’enceinte de l’établissement. Dès leur rentrée, ils reçoivent l’équivalent de 100 000 yens sous forme d’une monnaie propre à l’école. En d’autres termes, un véritable paradis pour les jeunes élèves. Du moins, en apparence… Le rideau se lève sur une vie estudiantine apocalyptique encore jamais vue !

Ototo – Classroom of the Elite

Classroom of the Elite c’est, une école, une bande d’étudiants et bien sûr comme toujours des filles, sexy, prudes ou bien encore caractérielles. Quant aux hommes, vous vous doutez qu’il y a le lot de petits pervers, d’intellos mais aussi de comiques. Là-dessus pas de grande nouveauté. Ils débarquent dans cette école prestigieuse et quand ils apprennent qu’en plus ils reçoivent de l’argent chaque mois, c’est vite la fête. Mais vous vous doutez bien qu’il y a anguille sous roche ! Et ça, ils vont vite comprendre le concept. On gagne de l’argent seulement si on le mérite. Ne vous reposez pas sur vos acquis.

Encore une école élitiste et ses clichés

Mon titre peut sembler péjoratif, mais en soi  j’ai bien aimé l’histoire. Seulement, c’est du vu et revu. Du moins pour le tome 1. Je me tâte à lancer l’animé afin de voir si on y trouve plus d’originalité. Mais pour le moment, nous avons la mystérieuse Horikita, la coquine et manipulatrice  Kushida et le naïf Ayanokôji. Les trois clichés sont là au niveau de nos héros. À voir si cela va évoluer. En tout cas, sur la couverture nous avons Horikita et Kushida qui sont donc les deux héroïnes du tome. Hori semble vouloir esquiver le moindre lien amical et Kushida semble assez maso pour vouloir être amie avec elle. Mais pour cela, il lui faut l’aide de Ayano qui va bien se mettre dans la sauce aussi.

La couverture n’aide pas trop à comprendre l’ambiance. À mes yeux, elle n’a même rien à voir. On se dit que c’est une école de filles, ou bien une ambiance un peu School sexy.

Dans les grandes lignes, oui il y a de ça. Nous avons d’ailleurs quelques planches sur les fantasmes des hommes et donc notre Horikita badass se retrouve dans des positions assez équivoques. Mais le plus gros de l’histoire, c’est surtout l’éducation de cette vague de lycéens qui n’ont rien d’une élite et qui, nous l’espérons, vont le devenir.

Un manga +12 ans mais ça se discute

Mon côté maman surgit. Je dois être aigrie ou vieille école, mais quand je vois que le manga Classroom of the Elite est à lire à partir de douze ans (sur les sites de ventes comme Amazone, Fnac etc), je vrille un peu. Alors mettons les choses au clair. Que mes enfants voient des femmes en petite tenue ce n’est pas ce qui me défrise. Non, ce qui me défrise c’est surtout le fait qu’encore une fois les jeunes femmes sont montrées dans des situations parfois assez ambiguës. Je parle notamment de la planche sur le fantasme d’un des étudiants avec Horikita en lingerie et mouillée de partout. Était-ce réellement utile comme lecture pour des adolescents ? Non.

Donc les filles en lingerie c’est ok, mais les faire passer encore pour des quiches sans cerveau qui usent de stratagèmes pas très jolis pour piéger des garçons, c’est non.

Après chacun éduque son ado comme il veut hein. Mais si je devais donner mon avis sur l’âge minimum je ne dirais pas 12 ans. On entre dans une époque où on apprend le respect de la femme aux garçons et où les filles se construisent. Alors partons sur de bonnes bases.

Et oui, je pousse mon petit coup de gueule. Mais après ce n’est qu’un avis alors à vous de voir. Mais je vous conseille de le lire avant de le mettre entre les mains de vos adolescents.

Une ambiance recréation élitiste

Au fil de l’histoire, on comprend qu’en fait cette nouvelle vague n’est pas une vague d’étudiants d’élite. Il semblerait qu’ils soient plutôt comme la classe E dans Assassination Classroom. Ils ne sont pas très doués mais il faut un quota. À moins que ce soit pour se challenger et en faire une classe qui évolue. La suite dans les prochains tomes…

En tout cas, s’ils ne sont pas les chips les plus salées du paquet, ils ont chacun un atout. Horikita est très intelligente, mais il semblerait que son côté social laisse à désirer. Kushida n’est pas la plus douée en classe mais elle est sociable et manipulatrice. Bref, vous allez vite comprendre qu’il y a quelque chose en chacun et qu’on en saura un peu plus par la suite.

Une stratégie d’Élite

Et oui, à la fin du tome on comprend enfin. Tout est une question de stratégie si on veut être le meilleur ou la meilleure. Il va falloir mettre en avant ses qualités, et utiliser les défauts des autres pour réussir. Mais que vont-ils avoir à la fin ? L’argent ? La gloire ? Les notes ?

En tout cas, certains portent des masques et petit à petit on les voit tomber. Comme quoi une colombe peut en fait être un petit démon dans ce genre de manga.

Mon avis sur Classroom of the Elite – Tome 1

Personnellement, j’ai apprécié ce tome. L’intrigue se met doucement en place, on découvre un système idyllique et au final on se rend compte qu’ils ne vont pas être choyés. Si le début du manga nous montre clairement un gros cliché sexy School, c’est à la fin que l’on comprend qu’on a plus à faire à Game of School (Game of Thrones) qu’à un lycée je me tape tout ce qui bouge. Un total de dix tomes de ce que j’ai cru voir et donc une intrigue qui va nous en mettre plein les yeux. Le début se lisait en mode chill, mais c’est à la fin que j’ai compris que je me trompais sur toute la ligne. Vivement avril 2024 pour la suite. Par contre, je maintiens que même si ce ne sont que deux ou trois dessins, je n’irais pas mettre ce manga sous les yeux de mon adolescente. L’image de la femme à certains moments dans le manga ne me dérange pas en tant que femme car je me suis construite avec l’âge. Mais à douze ans, nos jeunes filles et jeunes garçons se construisent et il n’est donc pas nécessaire de les lancer là-dessus. Il y a bien assez de mangas sans sexualisation qui sont tout aussi bien.

Pour conclure…

Classroom of the Elite – Tome 1 est un light novel qui met en scène une école d’élite et ses étudiants. Suivez la nouvelle vague de lycéens devenant la promotion actuelle. Seront-ils à la hauteur ? Surprise surprise.

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