Kabukichô Bad Trip – Tome 2

Eiji Nagisa est de retour chez Taifu Comics après le tome 1 de Kabukichô Bad Trip. Prévu sous deux tomes, nous avons pu avoir le tome deux entre les mains et on vous en parle tout de suite ! Retrouvez-le chez vos libraires préférés le 23 février 2024 pour 9€35.

Cette critique a été réalisée avec un exemplaire fourni par l’Éditeur.

Précédemment dans le Tome 1 de Kabukichô Bad Trip

Tôru Miyama est un jeune homme séduisant et très populaire du quartier Kabukichô, le quartier rouge de Shinjuku, où il travaille en tant qu’hôte dans un bar. Mais Tôru cache deux secrets : il sait lire dans les pensées et il est un grand fan du mannequin Mizuki Hikawa. Jusqu’au jour où il va le rencontrer par hasard et où tout va basculer…
Aux anges, Tôru est pris d’une envie soudaine de jeter un œil dans ses pensées. C’est alors que celui-ci le voit l’attacher, le frapper et se jouer de lui ! Qu’est-ce que ça peut bien signifier ?!

Kabukichô Bad Trip

Dans ce premier tome de Kabukichô, nous avions rencontré Tôru, un escort boy assez mignon. Il nourrit un fantasme profond pour Mizuki Hikawa, un mannequin des plus sexy. Mais un jour ils se croisent et un lien se crée entre eux. Un lien amplifié par le don de Tôru, celui de lire dans les pensées. C’est ainsi qu’il découvre les fantasmes de sa star préférée, le BDSM.

Vivons heureux, vivons cachés

Tôru quitte le monde de la nuit par amour pour Mizuki. En soi, c’est assez logique, ils se sont mis ensemble dans le tome un et il se trouve que Mizuki est peut-être adepte du BDSM, mais pas du libertinage. Malheureusement, Tôru a du mal à trouver du boulot et il en a assez de vivre au crochet de son homme. Jusque là rien d’anormal. C’est une partie du manga. À côté de cela, nous suivrons aussi Mizuki qui décroche un contrat dans une série télévisée. Malheureusement, le scénariste est célèbre et tout porte à croire que la série va cartonner. Ce qui veut dire que les journalistes vont être de sortie.

Le sujet principal de Kabukichô est donc là ! La peur de Mizuki si l’on découvre que Tôru est son soumis mais aussi son petit ami. Mais aussi l’angoisse de Tôru d’être un fardeau pour son petit ami. Petit à petit, la distance s’installe et encore plus quand un cliché d’eux sort dans les journaux. L’homosexualité de Mizuki est alors dévoilée.

La détresse des deux héros est ce que l’on ressent le plus. Si le tome 1 un était très poussé sur la sexualité de nos deux personnages, ici ce n’est pas le cas. Certes nous avons de magnifiques planches, sexy à souhait, mais nous avons surtout les projecteurs sur leurs sentiments et leurs émotions. Nous passons du flirt sulfureux à l’histoire amoureuse fragile.

Les fantasmes se concrétisent dans Kabukichô

Dans le tome 1, j’avais insisté sur le fait que Mizuki n’était pas toxique. Rassurez-vous cela n’a pas changé. Mais il force un peu hein avec ses piercings ! Tôru quant à lui reste toujours aussi doux et tendre. Il met un point d’honneur à faire plaisir à son petit ami par tous les moyens. On a tendance à se dire que c’est un peu abusé et que c’est à sens unique, eh bien non. Certes Mizuki ne se plie pas en quatre pour son conjoint, mais à sa façon il fait beaucoup pour lui. Il le protège de sa médiatisation, il l’aide quand il n’a plus de travail. On est clairement sur deux poids deux mesures. Mais on ressent vite la détresse de Tôru qui se voit clairement comme un boulet sans avenir. Par chance, il va vite changer ça.

Le BDSM dans la vie de couple

Le tome 1 nous faisait découvrir le monde tabou du BDSM. Nous étions spectateurs de la soumission de Tôru et des fantasmes de Mizuki. Le tome deux passe à un stade supérieur. Et oui, dans le BDSM, le soumis n’est pas attaché 24/24 et les duos ne jouent pas tout le temps. Ils ont une vie tout à fait normale. Mizuki est fatigué à cause du boulot et s’endort vite, Toru lui est nerveux car une distance se crée. Bref, un couple banal. On découvre d’ailleurs un Tôru qui réserve une surprise à son petit ami pour pimenter son couple. C’est ce que j’apprécie dans ce manga au final. On est loin du cliché BDSM qu’on trouve souvent dans les lectures et en plus même si c’est le Lore de l’histoire, ce n’est pas le sujet principal. On est plus sur un couple qui se découvre et  deux hommes qui apprennent à s’aimer avec les fantasmes tabous de l’autre.

Mon avis sur Kabukichô Bad Trip – Tome 02

J’adore quand je tombe sur des mangas comportant peu de tomes. Déjà, c’est un gain de place et je trouve que les histoires sont plus intenses et traînent moins en longueur. Et oui, des fois il faut savoir s’arrêter. Mis à part ça, j’ai aussi eu mon petit coup de cœur sur les héros.

Mizuki, bien que célèbre, est loin d’être hautain et arrogant, on quitte donc le cliché du bad boy dominant et c’est sympa. Tôru, quant à lui, est adorable et loin d’être simplet. Souvent dans les Yaoi l’escort boy est naïf et stupide ce qui en fait un bon garçon à berner.

Quant au sujet, si le BDSM est souvent traité avec méchanceté et maladresse, ici il est abordé avec bienveillance et surtout avec la règle numéro une « le consentement », une chose que beaucoup oublient dans ce genre de pratique. On a donc affaire à du sexe assez safe et pas toxique. Et ça j’adore.

Niveau graphisme, j’ai vite flashé sur les dessins de base. Dans le tome un, je disais déjà apprécier les visages angéliques de nos héros et cela n’a pas changé, je valide toujours. Kabukichô Bad Trip est donc un manga que je recommande vivement pour les fans de Yaoi. Une histoire adorable et sulfureuse comme on les aime !

Pour conclure…

Clap de fin pour Kabukichô Bad Trip. Prévu en deux tomes, le numéro deux est sorti le 29 mars 2024 chez Taifu Comics et c’est un régal. Une belle histoire qui se finit vite et sans chichi.

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