Le Mari du Yakuza

Le Mari du Yakuza débarque dans le catalogue de Taifu Comics. Un mélange de Yakuza Story et d’omegaverse mais avec une particularité. L’Omega ici n’est pas un petit soumis chétif et fragile, bien au contraire. Dans un monde où les Alpha et Omega vivent en harmonie, ce manga nous propose une histoire basée sur la pression exercée dans les grandes familles. Disponible le 22 mars 2024 chez votre libraire préféré.

Cette critique a été réalisée avec un exemplaire fourni par l’Éditeur.

L’histoire

En raison de sa position de jeune héritier d’un redoutable gang de yakuza, Yoshiharu, une tête brûlée malheureusement née oméga, se voit contraint d’épouser l’alpha d’un autre clan. Toutefois, la rencontre arrangée avec ses prétendants ne va pas se passer comme prévu, et son partenaire idéal est peut-être bien plus proche qu’il ne le croit… Enfin, encore faut-il que cet amour soit réciproque !

Taifu comics – Le Mari du Yakuza

Avant Le Mari du Yakuza, commençons par le début. C’est quoi l’omegaverse ? C’est un genre à part dans le Yaoi. On y trouve aussi parfois des femmes mais qui ont la capacité d’éjaculer. Ce qui en fait un genre masculin au final. Bref, la base de l’omegaverse, c’est que les humains ont évolué et que maintenant les hommes peuvent aussi tomber enceints. Le monde de l’omegaverse est régi par trois catégories. Les alpha (ils attirent les oméga avec des phéromones), les bêta qui savent se contrôler mais ressentent les odeurs des oméga et les oméga qui ont eu un cycle de chaleur.

Vous avez la base maintenant avançons dans l’avis !

Un Oméga puissant

Yoshiharu est l’héritier d’un clan Yakuza très dangereux. Malheureusement, malgré son sale caractère, il reste un Omega et il doit ranger son égo et accepter d’épouser un Alpha pour procréer et donner un héritier à son clan.

La voilà l’originalité. En général, les oméga n’ont pas de rôle important, ce sont des hommes assez banals et parfois même très soumis. Mais là nous avons face à nous un futur chef de clan qui, à cause de son statut d’Omega, va devoir tout abandonner pour laisser son mari alpha gérer pendant que lui, donnera naissance et pouponnera. Autant vous dire que quand on le voit, on ne s’imagine absolument pas le voir devenir un papa couveur.

C’est ce qui fait le charme de l’histoire. On assiste à la remise en question d’un garçon qui a toujours tout fait pour ne pas être vu comme un reproducteur mais plus comme un homme de rang et un homme fort. Ça rappelle un peu le combat de la femme, non ? Eh bien ici, c’est pareil mais chez les hommes. Comme quoi, même les hommes vivent la pression sociale et encore plus quand l’homme est aussi un Omega. Yoshiharu vit donc une double pression. Être un digne héritier mais aussi un oméga à marier.

Un amour entravé

L’histoire se partage en deux. D’un côté, nous avons le présent et donc Yoshiharu qui doit se marier et qui enchaîne les entrevues. Cela ne se passe pas comme il l’imagine, entre les abus, la drogue et la manipulation, Yoshi en a assez, tout ce qu’il veut lui c’est que Makoto, son ami d’enfance et assistant, ouvre les yeux sur les sentiments qu’il éprouve pour lui. Et le passé des deux hommes.

Mais au final Makoto cache des choses et il l’a fait pour éviter d’être séparé de Yoshi. Même s’il refuse les avances de Yoshi, les sentiments sont là et Makoto veut juste éviter d’attirer des soucis à son patron.

Une histoire assez touchante car pour une fois, le jeu du chat et la souris n’est pas violent et c’est ce qui la rend encore plus prenante.

Pour entrer dans l’omegaverse, c’est un début

En ce qui me concerne, j’ai toujours aimé les Boy’s love. Mais je n’avais jamais franchi la barrière de l’Omegaverse même si j’en avais entendu parler. Après plusieurs recherches, j’ai commencé à cerner le genre littéraire et Le Mari du Yakuza fut donc ma première découverte. Si au début ça peut perturber, au final j’ai envie de dire que c’est une évolution très sympathique. Après tout, dans beaucoup d’œuvres on voit des hommes tomber enceints suite à des expériences alors pourquoi l’omegaverse n’aurait-il pas droit d’existé ?

Je ressors donc de cette expérience ravie et j’ai envie d’en lire encore plus maintenant.

Mon avis sur le mari du Yakuza

En voyant le titre, je m’imaginais le bon vieux cliché du Yakuza qui doit se marier et qui se trouve un petit bonhomme à la gueule d’ange et docile. Eh bien non ! Dès la première page, on tombe sur un Yoshi arrogant et violent et petit à petit on apprend que l’Omega, c’est lui. Première surprise. Rien que là, on casse les codes de l’omegaverse.

J’ai beaucoup apprécié aussi le petit rappel des trois catégories. Les lecteurs qui, comme moi, ne connaissent pas ce genre littéraire, ont donc pu mieux cerner l’univers et ça c’est un plus.

De fil en aiguille, nous apprenons donc que l’assistant n’est pas un simple assistant et ça aussi j’ai beaucoup apprécié. On ne nous envoie pas le colis en pleine face, on nous amène le menu doucement et on nous le dévoile petit à petit. Yoshi, bien que violent, nous permet de voir ce qu’il est au fond et finalement on comprend mieux son comportement.

Pour moi le mari du Yakuza est un gros oui !

Pour conclure…

Oubliez tout ce que vous savez sur l’Omegaverse. Ici Kuroi Yodaka brise les chaînes et les codes et nous offre un Omega arrogant et violent qui va devoir accepter son sort et son statut. Qui va être son mari ? Qui va l’aider à régner sur le clan ?

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