Outcast – A New Beginning

Vingt ans après le premier Outcast, la licence revient avec Outcast – A New Beginning le 14 février 2024. Un jeu de tir à la 3eme personne en monde ouvert qui plonge dans la peau de Cutter Slade qui débarque dans un temple d’une autre dimension et qui va devoir gagner la confiance des locaux dans une guerre entre les envahisseurs et les habitants d’Adelpha. Disponible sur PC, Xbox séries et Playstation 5 pour 70€.

Ce test a été réalisé sur une version Xbox Serie X fournie par l’Éditeur.

Outcast et son Histoire

Petite précision, ce test est réalisé sans avoir connu Outcast 1 à l’époque. En effet, si a New Beginning m’a tenté de par son côté open world et son graphisme, je l’ai testé sans connaître l’histoire originelle. Ce qui fait que je ne vais pouvoir donner qu’un avis extérieur en tant que joueuse et non en tant que fan de la licence. Mon avis sera donc différent de celui d’un joueur de l’époque.

Commençons par l’histoire. Cutter Slade, ancien de la NAVY apparaît dans une sorte de temple. Il ne comprend pas trop ce qu’il fait ici et après plusieurs souvenirs offerts entre deux cinématiques, nous apprenons que c’est un voyageur qui bosse pour le gouvernement. Sa femme en a eu marre et l’a quitté. Il n’a désormais plus que sa fille dans la vie. Mais le boulot reste une priorité et le voilà sur Adelpha. Il découvre alors que des envahisseurs attaquent les habitants de la planète.  Voilà donc comment Cutter, surnommé « Ulukai » va défendre les Talans.

Pour le moment l’histoire est assez simple et peu originale, mais d’un autre côté les schémas de la science-fiction sont tous les mêmes. Des mondes partout, des habitants en guerre, oppressés, les humains, grands envahisseurs et ensuite les héros qui débarquent.

Beaucoup d’influences dans ce jeu

N’ayant pas joué à Outcast 1, je ne vais pas comparer, mais en prenant la manette, les premières choses qui me sont venues en tête sont : « Euh, c’est les portes des étoiles de Stargate ça ? » Ou bien encore : « Ça sent l’Avatar réchauffé et low cost ». Clairement, niveau histoire, on ne m’a pas vendu de l’originalité. Néanmoins, ceux qui n’ont pas les références cinématographiques apprécieront sûrement. Mais pour moi c’est du vu et revu. Quant à Cutter. Je ne lui trouve aucun charisme, le doublage en français est aux fraises et je trouve même que le doubleur ne transmet aucune émotion dans ses paroles.

Un Open world et son vide intersidéral

Un Open World, c’est quoi ? C’est une map géante, des quêtes partout, mais surtout des décors. Une belle vue oui, mais quand on traverse des kilomètres de map, on aime découvrir des petits villages, des endroits qui sortent de l’ordinaire. Malheureusement dans Outcast – A New Beginning, je n’ai pas trouvé. J’ai même envie de dire que l’open world n’était pas utile dans ce jeu au vu de ce qu’on à faire dedans. C’est un grand no man’s land avec seulement des endroits utiles aux quêtes mais postés à des centaines de kilomètres pour nous pousser à parcourir de grands trajets. Ce qui est dommage car graphiquement le jeu est assez beau et les panoramas sont splendides. Mais il manque clairement de contenu dans la map.

Des quêtes obligatoires et lourdes

L’histoire en général est un enchaînement d’informations dans les jeux et c’est ce qui permet d’avancer. À côté, vous avez les quêtes secondaires qui vont permettre de découvrir ce qui n’est pas important mais qui calment la curiosité.

Eh bien dans Outcast, non. La première partie de la trame principale est insipide à souhait. Afin d’avoir des réponses à vos questions auprès des Yords, vous allez devoir récolter 7 insignes de 7 villages différents. Fastoche !

Bah non car c’est long. Pour avoir ces insignes, il faut avoir la confiance du chef du village et donc rendre service aux villageois. C’est donc un enchaînement de quêtes FedEx assaisonnées des remarques lourdes de Cutter que vous allez devoir subir.

Autant vous dire qu’à force, vous avez juste marre et que vous auriez préféré voler les insignes.

Des compétences et des défis

Qui dit Open World, dit expériences et donc compétences à débloquer. Outcast – A New Beginning ne fait pas exception. Mais ne vous attendez pas à de grands arbres de compétences. Il n’offre que peu de nouveauté mais vous allez pouvoir avancer dans l’histoire et débloquer des compétences en plus.

Pour améliorer Cutter, il va donc falloir récolter certains cristaux afin d’évoluer.

En plus de ça, vous allez aussi avoir des défis sur la map notifiés par des cercles rouges. Il faudra tuer les créatures demandées, ramasser certains objets, bref ce sont les quêtes annexes.

Un bon jeu…Y a dix ans

Outcast – A New Beginning n’est pas un mauvais jeu. Comme beaucoup de suites qui mettent du temps à sortir, il garde les mécaniques de l’époque et donc ne peut pas faire concurrence à l’actualité.

Quand on a joué aux Assassin’s Creed récemment, à Horizon Zero Dawn ou bien encore à Elden Ring, vous ne pouvez pas vous émerveiller sur un open world aussi pauvre qu’est celui d’Outcast. Ce qui est dommage car d’après ce que j’ai vu, le premier était un des précurseurs de l’open world à l’époque alors pourquoi ? Pourquoi s’être loupé de la sorte ?

Outcast aurait cartonné il y a dix ans car il apporte tout de même de bonnes choses. Mais avec tout ce qui est sorti entre temps, malheureusement, il ne peut rivaliser. Néanmoins, peut-être que les fans de la licence y trouveront du plaisir de par la nostalgie.

Mon avis sur Outcast – A New Beginning

Graphiquement, il m’attirait. Un open world ? Génial, j’adore ça, j’ai hâte de l’explorer. Bah au final, c’est comme arriver sur une plage, rêver de cocktails sous un parasol et qu’il pleut.

Niveau graphismes, je n’ai rien à lui reprocher. Les textures sont réussies, le panorama est magnifique, bref visuellement, je valide. Mais alors dès que Cutter a ouvert la bouche. S’il vous plaît ! la voix ne va pas avec le personnage. En plus, il a zéro émotions et même quand il court on dirait un personnage de PlayStation 2. Mais le pire ce sont ses remarques malaisantes « Viens voir papa » quand il récolte quelque chose, au bout d’une heure j’avais envie de le frapper.

Et je ne parle pas des moments où je suis en pleine mission et qu’on vient me parler dans la radio. Tout ça pour me dire qu’il y a un super truc à aller voir et que je devrais me dépêcher ! Bah non je finis ce que je fais et ensuite on verra. La radio va sonner comme mon micro-onde tant que je ne serais pas allée chercher mon assiette.

Le concept des quêtes aussi, j’ai eu du mal à m’y faire. Pourquoi ce style de schéma ? On ne peut pas juste avoir une liste des quêtes ? J’aime quand ça va vite.

En bref, Outcast était un jeu que j’attendais et qui malheureusement m’a refroidie. Désolée pour les fans, mais je laisse ma place.

Pour conclure…

Vingt années, c’est le temps qu’il a fallu attendre pour avoir la suite d’Outcast. Les fans vont donc pouvoir incarner à nouveau Cutter Slade et découvrir la planète d’Adelphia. En route Ulukai ! Il est temps de sauver la planète.

La  note  de la  rédaction

2-5/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Graphisme agréable

De beau panorama

Un Jet Pack

Les points négatifs

Un héros sans charisme et à la lourdeur verbale hallucinante

Une histoire sans nouveauté

Des quêtes longues et inutiles

Un Open World vide

Un double Français aux fraises

Aucune nouveauté et trop d’influences (Avatar, Stargate etc)

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