Avatar : Frontiers of Pandora

Avatar : Frontiers of Pandora, triple A développé par Massive Entertainment, Ubisoft Düsseldorf, FoxNext, Ubisoft Shanghai et Massive Entertainment AB pour le plus grand plaisir de nos amateurs de grands humanoïdes bleus, a débarqué sur nos consoles et PC depuis le 07 Décembre 2023. Est-ce qu’il vaut le coup ? On va le savoir tout de suite. Il était attendu, il a débarqué en grandes pompes !

Ce test a été réalisé sur une version PS5 fournie par l’Éditeur.

Grandiose

Mixons un monde ouvert et l’univers fantastique et merveilleux d’Avatar et qu’obtenons-nous ? Avatar : Frontiers of Pandora. Du grandiose en boîte. L’introduction, ma première impression donc, a été très bonne comme vous avez pu le constater. Un an et quelques mois après la sortie du film qui était déjà une tuerie, Avatar : Frontiers of Pandora nous replonge à l’époque où la RDA est de retour sur Pandora, environ 16 ans après les événements du tout premier film. Et nous faisons partie des Sarentu, un clan de Na’vi disparu dont les derniers membres ont été, enfants, arrachés à leurs racines et élevés par la RDA dans l’espoir qu’ils servent à parlementer avec les autres clans en tant que Na’vi.

Il n’est pas surprenant d’apprendre très tôt que ce clan a tout simplement été massacré par la RDA elle-même et en particulier, un certain John Mercer… En deux temps trois mouvements, la parlementation n’est plus au programme et la RDA doit décamper suite à sa défaite (premier film), il est temps de se débarrasser des géants bleus gênants qui habitent les locaux ! Notre personnage et ses amis sont cependant sauvés et mis en sécurité dans des capsules de préservation afin de les cacher, puis… 16 ans plus tard, on se réveille. On a grandi, et on est assez fort pour se battre. Ça tombe bien ! Parce que la RDA est toujours une sacrée saloperie ! 

La personnalisation de votre personnage

Ayant grandi à notre réveil, il est temps de choisir à quoi l’on va ressembler ! Nous avons le choix entre plusieurs types de visages, plusieurs types de voix, de corpulences, ou encore de bleus. La personnalisation n’est pas aussi développée que dans les sims mais est-ce que c’est vraiment ce qu’on demanderait d’un jeu à la première personne où on ne voit pas son personnage la plupart du temps ? Les choix sont mixables à souhait, assez pour faire de votre personnage un Na’vi auquel vous serez attaché.

Vous pouvez aussi choisir vos pronoms ! Cette option est trouvable dans les paramètres au niveau des sous-titres, vous pouvez choisir comment on s’adresse à vous. Certaines langues n’ont pas cette option, mais elle y est en français !

La customisation peut changer à tout moment en la présence d’un “dressing” où vous pouvez choisir vos peintures, et rectifier vos choix lors de la première customisation. On peut trouver un dressing dans l’Arbre Maison (et peut-être ailleurs, mais je n’ai pas encore tout vu). La seule chose qui ne changera jamais, c’est cette marque sur votre joue, juste au-dessous de l’œil… 

Votre appartenance au clan Sarentu

Vous n’en êtes pas le chef, c’est l’une de vos amies rescapée qui va le devenir. Ri’nela. C’est en compagnie de celle-ci, de Nor, et de Teylan que vous avez survécu à toutes ces épreuves. De vos racines, il ne restait que le collier de vie de votre propre mère, les mélodies de votre clan, et… votre sœur, Aha’ri. Ayant tenu tête à John Mercer, elle a été abattue. Elle était la plus courageuse de votre groupe. Maintenant, c’est vous qui explorez en sa mémoire et découvrez les coutumes perdues de votre clan alors que les autres Na’vi se réjouissent de sa réapparition. Si vous profitez de votre nouvelle liberté à plein temps, certains ne sont pas faits de la même branche… Ri’nela se met la pression pour devenir une bonne cheffe, Nor est impatient, en colère, et perdu face à sa communication brouillée avec les ancêtres en Eywa, et Teylan… Teylan est conforté dans son idée que Mercer n’a jamais vraiment pensé à mal. Le clan des Sarentu n’existe plus tout à fait en l’état actuel. Mais chaque clan rencontré vous conte les histoires que les Sarentu leur contaient autrefois, vous partagent leurs coutumes et vous accueillent comme l’un des leurs. Leur disparition les a tous attristés, mais pourquoi ?

Les Sarentu étaient un clan nomade, des conteurs, des apporteurs de paix, ils dénouaient les conflits par les mots et menaient à la sérénité, reconnus de tous pour leurs fameuses anecdotes et leur partage des couleurs du monde et des coutumes de tous… D’où le fait que Mercer ait choisi des rejetons de ce clan pour tenter un projet parlementaire. Bien que vous ayez été arrachés à eux, vous voilà maintenant à marcher dans leurs pas, à découvrir en Eywa les anciennes connaissances Sarentu, et à tenter de rallier à vous les autres Na’vi contre la RDA en les aidant à régler leurs problèmes.

Avatar : Frontiers of Pandora… une autre œuvre cinématographique ?

Sans aucun doute ! Vous ne serez jamais déçus de le découvrir ou d’y jouer sur grand écran en tous cas ! Tout, des ambiances lumineuses aux décors magnifiques, des costumes aux cinématiques, nous fait retomber dans de magnifiques scènes de film. Et même, lorsque le joueur est en phase de jeu. Nous sommes guidés par le bout du nez vers toutes les belles choses que ce jeu a à nous offrir, depuis notre sortie du tunnel aux découvertes des autres territoires où les scènes attendent bien sagement d’être déclenchées pour en mettre plein les yeux au moment de les découvrir… Tout est là pour se montrer, se voir, et s’apprécier.

Prendre le temps d’explorer et de voler avec notre Ikran laissera place à des musiques d’aventure relativement calmes, qui se déclenchent naturellement, tandis que les combats font place à des musiques d’action, les transitions se faisant d’une manière smooth au possible ! Hors des phases d’action, Avatar : Frontiers of Pandora est un jeu très contemplatif. Récolter des ressources prend du temps, explorer prend du temps, même évoluer dans le jeu prend du temps (jusqu’à ce qu’on obtienne ce magnifique Ikran du moins…). Parfois, on peut même oublier qu’on a la RDA au cul !

Mais c’est aussi ça le jeu, on part chasser pour de meilleurs équipements, pour pouvoir évoluer dans l’histoire. Mieux vaut un jeu qui dure, où il y a des choses à faire plutôt qu’une coquille vide ! L’aspect contemplatif fait vraiment l’effet d’une bouffée d’air frais, le fait est que même lors de phases de tutoriel on reste en immersion totale dans un univers d’une beauté sans pareille. Les territoires sont tous composés de différents biomes dont je ne peux que chanter les louanges, Eywa a bien bossé !

Chaque détail est bien brossé, et malheureusement ça ne veut pas dire que le paysage est toujours enchanteur, parlons des zones polluées de notre chère Pandora… C’est là-bas que l’on voit bien l’attention aux détails selon moi : un négatif pour voir le positif. Des animaux morts, une végétation en perdition, de ternes teintes, on étouffe, on n’y est pas bien, ça choque et ça fait tâche. C’est la pollution, le feu, et les cendres.

L’exploration, la chasse, la récolte, le combat…

Puisqu’on fait les choses dans l’ordre ici, parlons de l’aspect exploration du jeu qui est, finalement, l’une des plus grosses parties puisqu’elle regroupe pratiquement toutes les autres. Cependant parlons plus en détail des moyens d’exploration qui nous sont offerts ! Ayant été élevé aux sagas telles qu’Assassin’s Creed où grimper partout était la base, Avatar : Frontiers of Pandora relève le défi et permet une exploration fluide qui nous laisse grimper et sauter partout ! Comme premier moyen de transport vous imaginez bien que nos pieds et nos mains sont les intéressés de cette section. Un plaisir d’avoir un jeu où l’exploration est permise de manière fluide ! Évidemment, le décor est aussi fait pour nous aider, avec par exemple les lianes mouvantes qui nous permettent de monter plus vite (ou de descendre d’une manière sécuritaire, sans sauter, ce que je ne fais pas souvent…) Sauter d’arbre en arbre, ou même sauter sans raison, se fait avec un temps de pression sur le bouton : plus vous appuyez longtemps, plus vous sautez haut. On apprécie aussi la non présence d’une barre de stamina qui se vide en trente secondes, dieu merci.

Il arrive cependant que sauter, grimper, et courir ne soient pas suffisants pour atteindre les composants les plus rares, c’est là qu’intervient notre “véhicule” préféré : l’Ikran !

Cette wyverne nous offre les hauteurs de Pandora ainsi que de nouvelles possibilités d’attaques lorsque notre personnage évolue. C’est toujours un plaisir de voler, et ça va tellement plus vite ! Ça nous permet de découvrir la planète sous un autre angle. Et si on veut voyager encore plus vite, il nous suffit d’utiliser les voyages rapides qui sont aussi une possibilité sur certains points. Ils consomment de l’énergie, il faudra donc quand même manger ! Pour notre dernier moyen de déplacement, en tous cas, dans ceux que j’ai pu tester, nous avons les Equidius qui s’apparentent à nos chevaux terrestres.

Ils ne sont pas aussi pratiques que leurs voisins volant, j’avoue troquer leurs sabots contre les ailes assez souvent… Mais ils sont une touche appréciable qui permet une évolution dans la chasse puisqu’ils peuvent nous servir à approcher les créatures des environs de plus près. Les possibilités d’exploration sont donc variées, tout comme l’évolution de notre personnage ! Nous parlions plus tôt de sa customisation physique, voyons maintenant les possibilités de customisation en termes de gameplay :

La présence d’un arbre de compétence nous permet de choisir vers quel chemin on se dirige. Chasseur, guerrier, récolteur… les améliorations possibles suivent les différents aspects du gameplay ! Il s’avère cependant qu’on se rend bien vite compte que rien n’est possible sans combiner tous les aspects. Sans l’exploration, pas de découvertes d’éléments rares, sans chasse et récolte de ceux-ci, pas d’équipement guerrier, et sans combat, pas de purification de zones qui offrent de nouveaux territoires et de nouvelles récoltes ! Il en va de même pour les services rendus aux clans, qui permettent un accès à de nouveaux plans d’armures ! En bref, chaque aspect du gameplay est exploité, un plaisir.

Le gameplay relatif au combat, ou en tous cas le gameplay “anti RDA” consiste en plusieurs choses : l’armement et le sabotage. On nous équipe d’un scanner permettant de rentrer dans les données de la RDA afin de prendre le contrôle de leurs structures et les détruire.

À côté de ça, nous avons évidemment des armes telles que des fusils d’assaut et autres pompes afin de s’en prendre à nos ennemis comme il faut… Les différents plats que nous concoctons au cours de notre partie permettent de nous buffer, pour avoir une meilleure défense ou une meilleure attaque par exemple.

Pour la récolte, dans laquelle je vais inclure la chasse, nous possédons deux habiletés différentes sur l’arbre des compétences. Le gameplay est aussi différent pour les deux parties. Cueillir se fait par un exercice d’adresse en trouvant le bon angle avec le joystick pour chaque ingrédient, et chasser se fait en visant les points faibles des créatures afin de les avoir en un seul coup et de récolter les meilleurs ingrédients possibles. Ainsi, il faut améliorer ses dégâts contre la faune et la flore de Pandora pour finir les cibles en un seul tir ! Bien sûr, utiliser les arcs et autres armes Na’vi est obligatoire pour une chasse de bonne qualité. 

Sublime !

Tout ingrédient possède un degré de rareté différent selon l’endroit où on le trouve. La manière dont on le récolte nous donnera sa qualité ! Plus il est rare, plus sa qualité peut être haute. Et en toute logique, plus c’est rare… moins on en trouve. C’est alors de bonne grâce que je vous fait part d’une astuce concernant la quête “Moment d’apprentissage”. À un moment, vous devrez trouver de la mousse meurtrie de rareté noble, si vous voulez faire comme moi et parcourir tous les cours d’eau parce que lorsque vous avez cherché à l’endroit indiqué dans le guide du chasseur vous n’avez rien trouvé : bon courage ! Pour le reste, vous pouvez continuer à lire. Voici l’endroit noté sur la map d’un petit marqueur “plante” jaune.

Vous y trouverez le fameux rocher qui m’a échappé pendant des heures !

Et sur celui-ci : de la mousse meurtrie sublime et noble ! Voilà pour vous. Respectez bien entendu l’indication du guide des chasseurs et attendez la pluie pour une qualité optimale.

Pour conclure…

Une tuerie. Un monde ouvert où l’exploration fait partie intégrante du gameplay, un gameplay d’ailleurs varié au possible qui a une touche d’originalité pour chacun de ses aspects… Que dire de ce superbe jeu ? Un article ne suffit pas à dire à quel point il envoie un vent frais par rapport à ces derniers temps ! Des graphismes sublimes, du voice acting génial pour les voix françaises, un bestiaire rempli, une véritable histoire qui accroche, du lourd ! Honnêtement pour moi c’est un jeu à ne pas rater, complet, avec énormément de choses à découvrir. Sur un aspect plus technique, je peux aussi rapporter que les développeurs ont été réactifs à corriger les bugs qui étaient présents à la sortie. Il vaut le coup ! Sachez que vous pouvez même y jouer en multijoueur, je n’ai personnellement pas testé cet aspect, mais niveau gameplay et prise de territoire avec opération de sabotage : il y a moyen de s’amuser !

La  note  de la  rédaction

4-5/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

L’histoire

Les graphismes

Le gameplay superbement exploité

Le doublage

Correction des gros bugs rapide

Les points négatifs

Très petits bugs graphiques quelques fois

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