Incarnez Master Maker, un bâtisseur avec son casque jaune de chantier et parcourez les cinquante niveaux de plateforme aux allures de jeu des années 90. Vous allez aussi pouvoir créer vos propres niveaux et à vous d’utiliser votre marteau pour tuer les ennemis de loin. Disponible sur Playstation 4, Playstation 5, Nintendo Switch, Steam, Xbox séries et Xbox one pour 5€. Un jeu à jouer et rejouer à petit prix.
Ce test a été réalisé sur une version Xbox Serie X fournie par l’Éditeur.
Bonjour, c’est le Bâtisseur
On a connu le plombier à l’époque mais là, on part sur un bâtisseur dans Master Maker 3D Ultimate. Doit-on y voir un clin d’œil au moustachu ? En tout cas, sur le concept, c’est la même chose que le jeu de Maker connu de Nintendo. Vous avez un panel de niveaux à parcourir avec en but récolter des pièces (on ne sait toujours pas à quoi elles servent), des petites créatures à tuer sur votre chemin et surtout sauter de plateforme en plateforme pour ne pas tomber. Vue du dessus ou vue de derrière, à vous de choisir.
Un concept qui n’a rien d’innovant mais qui fait passer le temps si on a envie de jouer à un petit jeu qui ne paie pas de mine avec la nostalgie d’un gosse des années 90.
Une difficulté low cost
Clairement, ne vous attendez pas à des niveaux de fous. Mon fils de neuf ans a joué avec moi. Oui, on a joué à tourne la manette. Ceux des années 90 savent. Cette époque où l’aîné jouait et quand il en avait marre, il donnait la manette au petit frère ou à la petite sœur pour faire la suite. Bah, on y est presque sauf que j’ai supervisé en me disant qu’il allait me redonner la manette car c’était trop dur. Et bien non, Monsieur a rushé le jeu sous mes yeux.
Le mode aventure n’est donc absolument pas difficile et ce sont donc 50 niveaux qu’il faut parcourir afin de débloquer une surprise.
La surprise c’est 350 niveaux en plus !
Encore du niveau !
C’est beau 350 niveaux en plus, ça donne du temps de jeu mais c’est lassant. On a toujours la même musique. Une musique que je maudis clairement ! Je n’en peux plus, je ne la supporte plus et on se l’enfile dans les oreilles durant tout le jeu. Mais pire encore. Tous ces niveaux n’ont rien de fou et alors qu’on est heureux d’avoir fini la cinquantaine de levels qui se ressemblent tous. Et qu’on a parcouru avec un bâtisseur qui a oublié son marteau dans sa poche arrière vu comment il est rigide. Voilà qu’on se retrouve avec encore plus de niveaux au final pas plus utiles.
Non, clairement, c’est là qu’on jette la manette et qu’on dit « Stop ».
Un éditeur de mission lourd et pas ludique
Si Mario Maker offrait tout un panel dans l’éditeur, il avait l’avantage d’être maniable et cela même à la manette. Ce qui n’est pas le cas de Master Maker qui est encore une fois lourd, rigide et en plus quand on valide le niveau, on ne peut plus le modifier. Donc si à un moment vous voulez retravailler votre niveau, bah c’est mort, il faudra en faire un autre.
Certes l’éditeur regorge de possibilités mais au final on fonctionne sur du défilement et donc sur un enchaînement d’items. Pas de classement par filtre ou autre donc si vous cherchez un truc en particulier il faudra chercher.
Un Mario Maker version Wish ?
Bah clairement c’est le cas. Aujourd’hui Mario Maker est LE jeu de plateforme avec éditeur qui fait l’unanimité et on le trouve encore au prix de 45€ pour Super Mario Maker 2. Mais si vous n’avez pas les moyens, pour 5€ vous avez Master Maker et au final vous en aurez pour votre argent si je peux traduire comme ça.
Alors certes on peut cracher sur le jeu, critiquer sa DA, sa musique horrible et sa facilité de niveau. Mais d’un autre côté j’ai envie de dire pour 5€ vous vous attendiez à un Mario Maker 3 ? Donc pour donner mon avis, ce jeu n’est certes pas LE jeu de plateforme du moment. Mais pour son prix il n’est pas mal.
Mon avis sur Master Maker 3D Ultimate
Eh bien, je l’ai trouvé pas mal. Je vais me faire huer, mais malgré tous ses défauts, j’ai envie de dire que pour son prix, il fait le boulot. C’est comme quand vous achetez une paire de baskets chez Wish, vous vous doutez bien qu’elle ne va pas tenir un an. Bah là, c’est pareil. Pour cinq euros, on nous propose 400 niveaux de plateforme et un éditeur pas trop dégueu. Honnêtement, à ce prix là j’ai eu bien pire en termes de jeux.
Mais je vais quand même continuer de cracher sur la musique et la rigidité du personnage. Une seule et unique musique dans tout le jeu ! Non, pitié, nos oreilles soyez sympas. Quant à la maniabilité du Bâtisseur, plus d’une fois j’ai eu envie de lui faire manger son marteau. Surtout que l’outil n’a rien d’utile. On peut sauter sur les monstres.
Et pouvez-vous m’expliquer pourquoi casser des caisses si dedans il n’y a rien ? Et les pièces ? À quoi ça nous sert de les récolter ?
Bref, le jeu n’est pas trop mal pour son prix, mais ce n’est pas l’affaire du siècle non plus.
Embarquez votre marteau boomerang et partez à la conquête de ce plateformer simple et pas assez efficace. Un jeu pas trop cher qui peut vous faire passer un peu de temps à chiller au vu de son niveau de difficulté assez simple.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Plein de niveaux !
Un éditeur de niveau
Son prix
Les points négatifs
Aucune organisation dans l’éditeur (bon courage pour trouver ce que vous cherchez)
OST unique et horrible
Un marteau inutile
Une DA qui n’a rien d’aguicheur
Un gameplay lourd et très rigide
