[Preview] Antonblast

Tous aux abris, ça va exploser ! Antonblast débarque le 12 Novembre 2024 sur Steam et Nintendo Switch. En attendant sa sortie avec fracas, nous avons testé la démo et voici notre retour. Vous pouvez d’ailleurs y jouer aussi sans aucun souci depuis son annonce sur l’IndiWorld de Nintendo.

Cette preview a été réalisée sur une version Nintendo Switch.

Une histoire dynamique et pleine de grabuge

Satan a joué un sacré tour à Anton dans Antonblast . Il lui a volé sa collection d’esprits. Autant vous dire que le gros barbu rouge ne le prend pas très bien. La démo nous propose donc de découvrir la colère d’Anton dans un jeu indépendant rapide et dynamique. Un peu à l’ambiance Warrio, le Hammerman défonce tout ce qu’il trouve sur son passage.

Vous allez donc devoir traverser des niveaux avec pour objectif d’activer le détonateur, récupérer l’esprit du niveau qui appartient à Anton et vous sauver avant la fin de l’Happy Hour.

Bien entendu ici, vous cassez tout et vous vous défoulez !

Faites votre choix ! Annie ou Antonblast

Dès le début du jeu, un choix s’offre à vous. Anton le barbu ou Annie sa collègue en démolition. Autant vous dire qu’il n’y a pas spécialement de différence. Ils sont tous les deux nerveux et vont rouler sur les ennemis avec un visage crispé par la rage.

Un mélange de Plateforme et de Metroidvania

Son design déjà bien agressif va vous en mettre plein les yeux. Des dessins faits à la main avec un style urban casino. Des graffitis partout et des jetons de casino à récolter. Anton, ouvrier en démolition, va clairement tout démolir pour retrouver sa collection. Mais si on vous parle d’un jeu de plateforme, sachez qu’il ne reste pas juste de gauche à droite. Vous allez pouvoir partir en arrière-plan grâce à des ressorts, mais vous allez aussi pouvoir passer des tuyaux et partir sous la ville.

Si vous avez comme arme un énorme marteau, ce n’est pas ça qui vous sauvera. Vous allez devoir passer des endroits en maîtrisant la glissade, user de votre marteau pour sauter plus haut et rouler pour faire place nette.

Autant vous dire qu’en plus de sauter de plateforme en plateforme, vous allez aussi devoir résoudre quelques énigmes. Rien de bien fou mais quelques-unes quand même.

Une ambiance éclatante

Graphiquement, on est sur du Pixel. Mais pas un Pixel non maîtrisé, loin de là. Les dessins sont faits à la main puis pixelisés manuellement aussi afin d’offrir un jeu tout en finesse. Les couleurs sont criardes et le jeu peut être fatiguant visuellement mais quand on est dedans on se laisse entraîner.

Niveau sonore, la bande son est influencée par l’époque des jeux vidéo arcades. Des bandes son dynamiques et rapides pour nous mettre dans l’ambiance. La musique varie en fonction de l’action, du lieu et de ce qu’il se passe dans le jeu.

Une histoire loufoque comme on les aime

Antonblast n’est clairement pas un jeu qui se prend au sérieux. Rien que l’histoire est hilarante. Nous avons l’éternel Satan qui déteste Anton. Pourquoi ? Parce qu’il veut être le plus rouge… Or Anton est rouge aussi quand il est en colère. Voilà leur petite guerre idiote.

Nous avons Anton qui n’aime qu’une chose : détruire tout ce qu’il croise. D’où son travail dans la démolition de bâtiment. Annie quant à elle est une folle furieuse qui suit Anton partout juste pour pouvoir casser des choses.

Et enfin, nous avons Brulo le responsable de l’unique Casino qui use de sa notoriété pour aider Anton.

Tous ces gens n’ont qu’un but dans leur vie… Ruiner tout ce qu’ils trouvent. Alors autant dire qu’on n’est pas là pour enfiler des perles.

Mon avis sur Antonblast

Lorsqu’il est passé dans l’IndieWorld, je me suis dit « mais qu’est-ce que c’est que ce truc encore ». J’ai donc téléchargé la démo, histoire de me faire un avis et de vous le partager. Eh bien, c’est une bonne surprise et j’ai hâte de découvrir le jeu en Novembre. Ce n’est pas un vulgaire jeu de destruction. On est sur du challenge, devoir passer certains niveaux à toute vitesse comme Sonic à l’époque, tout en esquivant certains ennemis, leur rouler dessus et parfois aussi réfléchir à comment passer le niveau. Le tout en respectant un timer par moments.

Le fait de pouvoir choisir entre deux personnages est un plus. Mais actuellement, il n’est pas question de Coop. Ce qui est assez dommage. Une petite coop locale aurait été sympathique et drôle. Mais d’un côté, cela aurait entraîné le même souci que pour Sonic. Ça va trop vite pour jouer à deux sur un écran.

Si vous lancez la démo, attendez-vous à pas mal de couleur, de lumière et de son. Ce n’est clairement pas un jeu à lancer avant de dormir. En tout cas, vivement le 12 Novembre 2024 pour tout ruiner à Boiler City !

Pour conclure…

Suivez Anton et Annie dans cette aventure dynamique et loufoque. Une plateforme riche en couleurs aux allures de Metroidvania endiablé. Armez-vous de votre Hammer et let’s go. Rendez-vous le 12 Novembre 2024 sur Steam et Switch.

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Une ambiance Urban endiablée

Un Pixel art manuel et maîtrisé

Une OST au top

Des niveaux tous plus fous les uns que les autres

Les points négatifs

Parfois un poil trop speed. Ça fatigue

Un jeu un peu fatigant sur de longues sessions

Pas de VF (sur la démo)

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