Farmagia

Farmagia est un RPG, gestion de ferme édité et publié par Marvelous. Il est disponible sur Nintendo Switch, PC et Playstation 5 depuis le 1er novembre 2024. Voyons ce que donne ce mélange et notre avis dessus.

Ce test a été réalisé sur une version PS5 fournie par l’Éditeur.

En avant pour élever nos monstres

Entrons à Felicidad, où nous allons devenir Farmagia. En gros, des fermiers qui plantent et élèvent des monstres, de plus on est capable de les contrôler. Ce vaste monde est dirigé par Le Mage, à son décès, Glaza, un membre des Oración Seis (les plus grands Farmagia) va prendre le pouvoir et vouloir imposer sa volonté dans un règne tyrannique. Mais voilà un autre Farmagia, aussi membre des Oración Seis, n’est pas de cet avis et va vous envoyer affronter les monstres du camp adverse pour rétablir le bien sur Felicidad.

L’histoire du jeu est découpée en chapitres, il y en a 12 en tout. C’est une histoire mignonne avec une petite part d’ombre. Elle contient pas mal de rebondissements, et je peux vous dire qu’elle nous donne envie d’en savoir plus encore ! C’est vraiment le scénario qui va vous tenir en haleine et donner envie de revenir jouer.

Alors l’histoire en elle-même est prévisible, quoique, j’ai eu une petite surprise à un moment donné, mais je ne vous dis rien ! On en apprend plus sur TEN mais aussi sur ses amis et le monde de Felicidad qui nous réserve des surprises.

On est dans une histoire tendre qui nous donne envie de continuer et de découvrir la suite. On note le petit clin d’œil à Fairy Tail avec les Oración Seis. 

Nous n’avons pas de carte pour nous déplacer dans le jeu. Tout se fait à partir d’un écran titre, où sont réunis les différents lieux de jeu. Nous avons : les labyrinthes, le ranch, la ferme, la boutique magique, le mouton à cinq pattes, les sanctuaires élémentaires et le château d’Aviron.

Parlons des graphismes ! 

Alors voici un point un peu particulier sur Farmagia, on ne va pas se cacher ce n’est pas le jeu en termes de graphismes. On est ici sur un jeu très simple mais qui reste quand même agréable à regarder. Je pourrais presque dire que l’on retrouve la patte des visual novel dans l’ensemble du jeu puisqu’il n’y a pas vraiment d’animation des personnages, juste la bouche qui parle en 2D. Nous avons quelques cinématiques mais cela reste très restreint. Toutefois, elles sont bien travaillées.

En gros, on n’a pas beaucoup de changement graphique, tout se ressemble que cela soit les monstres ou encore les monstres. Ici on peut dire qu’ils ont utilisé jusqu’au bout la technique color swapping (utilisation de plein de couleurs différentes sur un modèle de monstre). Alors là, elle est vraiment exploitée pour tout. C’est des fois un peu dommage, après je comprends que le budget ne suive pas et qu’il est plus facile d’utiliser cette technique pour nous fournir de nombreux monstres avec des animations réalisées.

Après, pour être claire, je n’ai pas vraiment rencontré de bug graphique. Il faut au moins noter ça. C’est que nous avons un jeu quasi sans bug. Revenons sur l’aspect graphique de Fairy Tail, ici tout le charac design est totalement basé sur l’univers. On reconnaît la patte graphique de Hiro Mashima, le créateur de Fairy Tail.

Petit point noir pour la musique, que je cherche encore, là on est dans la redondance totale. Aucune variété. On se lasse rapidement du manque de variété, les bruitages des monstres sont assez pauvres aussi. Bon, on l’aura compris je passe mon tour sur les musiques du jeu.

Farmagia ne brille pas par un graphisme étonnant mais celui-ci est assez efficace pour ne pas faire mal au yeux. Il donne envie de continuer l’aventure et d’en savoir plus sur l’histoire. 

Vous avez dit gestion de ferme ?

Soyons clairs, pour moi ce n’est pas vraiment un jeu de gestion de ferme comme je l’entends. C’est de la gestion ultra-facile et simpliste. On retrouve bien les 4 compétences comme arroser, labourer la terre, désherber ou encore casser les rochers. Une fois le terrain prêt, on plante une petite graine de monstre que l’on récolte lors de nos combats. Puis on arrose et on attend un laps de temps où on le récolte. Alors soit il nous rapporte un monstre à ajouter à notre ranch, soit il devient des points de recherche et de la monnaie (magia). Mais attention, on est limité par des points de ferme (PF) qui sont la clef pour utiliser l’ensemble des fonctions. Il faudra aussi faire de la gestion de l’espace de notre ferme, car certaines espèces demandent un carré et d’autres peuvent aller jusqu’à 8. Pour ce côté-là, la gestion entre le temps de pousse et la gestion de l’espace est à prendre en compte.

Les points de ferme sont régénérés après une journée, les journées sont terminées après avoir effectué un donjon ou cliqué sur “terminer la journée” dans l’écran central du jeu. 

Une fois vos compagnons dans vos rangs, le ranch est l’endroit parfait pour les entraîner. Il est important de le faire : Ici on augmente leurs statistiques selon notre souhait, grâce à de la nourriture. Les composants pour les crafter sont lootés pendant les donjons. Si vous n’en avez pas assez, il est possible d’en acheter directement au magasin. 

En plus des monstres, il y a aussi les Sanctuaires élémentaires, ils proposent des quêtes mais aussi une fusion. Plus on augmente l’affinité avec, plus notre fusion évolue. Mais nous avons aussi les petites histoires de chacun et leurs envies qu’il faudra satisfaire. 

Pour continuer ce tour d’horizon des activités nous avons aussi, le Mouton à cinq pattes, un endroit charmant qui nous propose des petites quêtes à faire. Ces quêtes sont du genre tuer tel monstre ou encore ramener 10 carapaces de tortues. Elles permettent surtout de pouvoir accumuler des magia mais aussi des composants de fabrication. 

Et les combats dans Farmagia ?

Les combats prennent une grande part dans le gameplay de l’histoire, même si on passe pas mal de temps dans le reste du jeu. Il est obligatoire de passer par cette case-là pour avancer dans l’histoire ou encore dans l’élevage de nos monstres. 

On commence les donjons, on sélectionne 4 monstres différents pour nous accompagner parmi tous ceux que l’on possède. On choisit le nombre de chacun, sachant que l’on ne peut pas emporter plus de 40 monstres en totalité. Attention, ils sont répartis en fonction de leurs spécificités. Puis on choisit le leader de notre groupe. Alors si dans l’histoire, il nous est impossible de choisir un autre personnage que Ten, ici nous avons la possibilité de prendre les autres compagnons en tant que leader. Chaque leader possède différentes capacités. Une fois ce choix fait, on décide du choix de la fusion. 

Il y a la possibilité de modifier la difficulté du jeu entre : facile, normale et difficile. Une fonctionnalité qui est assez sympa pour les plus jeunes ou les pas très doués, permettant ainsi une bonne accessibilité. 

Entrons dans la partie assez répétitive du titre. Il faut se l’avouer, le titre en lui-même sera hyperredondant, mais le pire dans tout ça c’est que c’est addictif. On a envie d’y retourner.

Une fois dans le donjon, on a des niveaux à effectuer puis il faut tuer le boss du donjon. Pour avancer, nous allons utiliser nos 4 différents monstres, qui sont répartis sur croix, rond, carré et triangle tout en visant un monstre. Pour nos personnages, on a la possibilité de parer les coups ou de décider de fusionner un type de groupe ou encore l’ensemble de nos monstres. 

Ce système est assez facile à prendre en main et on avance aisément dans l’histoire. Il y a une belle dynamique dans les combats. Les lieux ne changent pas trop et on retrouve le color swapping encore une fois exploité. Mais en fin de compte ce n’est pas si dérangeant que ça. Cela nous permet une concentration sur les combats au lieu d’admirer les décors. 

Mon avis sur Farmagia

Si en lisant le synopsis, je pensais avoir plus de gestion de ferme, Farmagia a su me captiver, j’ai vraiment eu envie de collecter tous les monstres mais aussi de savoir la fin du scénario qui est assez prenant. Il m’a fallu plus de 45 heures pour finir toutes les histoires. Alors vous pouvez aller plus vite sans faire les quêtes ou encore sans tout débloquer dans les points de recherches, mais alors vous passerez à côté de pas mal d’activités à faire. 

La touche graphique de Hiro Mashima rajoute un petit plus qui donne envie de continuer à regarder ces graphismes et les différents personnages du jeu. La simplicité du gameplay et du jeu en lui-même permettent de vraiment se détendre et d’avancer dans l’histoire sans vraiment trop de complications. Il ne sera pas le jeu de l’année à coup sûr, mais il est efficace et donne envie de continuer à s’y plonger pour finir l’histoire. 

Pour conclure…

Farmagia est un petit jeu assez accessible avec une histoire qui donne envie de finir. Le gameplay facile à prendre en main, permet une énorme accessibilité. L’utilisation du mode portable que cela soit sur switch ou portal pour la PS5 est bien pour ce titre. Pas besoin de plus de 30 minutes ou une heure par jour pour se détendre sur le titre.

La  note  de la  rédaction

4/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Histoire prenante

Gameplay facile à prendre en main

Hiro Mashima

Les points négatifs

Manque de diversité chez les monstres et donjons

Musique absente

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