[Preview] Tekken 8

Après une année 2023 sous le signe de la baston avec la sortie de Mortal Kombat 1 et de Street Fighter 6, l’année 2024 s’annonce, elle aussi, prête à frapper fort avec la sortie de Tekken 8 prévue pour le 26 janvier 2024. Tandis qu’il ne reste qu’un petit mois à attendre pour pouvoir mettre la main sur le dernier opus de la franchise culte signée Bandai Namco, nous avons eu l’honneur d’être invités au cœur de Paris pour découvrir et tester longuement, en avant-première, ce nouveau Tekken. Il est maintenant temps de partager cette rencontre avec vous. Ready ? Fight !

Demon’s Player

Commençons par le commencement en évoquant d’emblée le mode histoire de Tekken 8 qui reprend la suite des événements de Tekken 7. Alors qu’Heihachi Mishima est porté disparu, Jin Kazama, sous l’impulsion de Lars, attaque l’hélicoptère transportant son père : Kazuya. Après un violent affrontement qui voit la victoire de Kazuya, Jin refuse l’aide de sa part démoniaque la scellant en lui et diminuant ainsi sa force. C’est alors que Kazuya, désormais à la tête de la G Corporation, envoie un message au monde. Il souhaite organiser un nouveau King of Iron Fist Tournament, afin de déterminer quels sont les guerriers les plus aptes à régner à ses côtés dans le nouvel ordre mondial qu’il souhaite créer.

Si les challengers victorieux verront leur patrie gagner en puissance et en influence, il est promis aux perdants que leurs pays seront purement et simplement rayés de la surface de la Terre. Bien que handicapé par sa perte de pouvoirs, Jin convainc Lars de le laisser participer aux sélections asiatiques et, au terme d’une lutte sans merci, réussit à se qualifier. Les choses sérieuses vont pouvoir commencer pour le jeune homme qui espère pouvoir enfin mettre un poing final au règne de terreur de son père tout en arrivant à contrôler entièrement le démon qui sommeille en lui…

Voici en substance ce que nous avons pu découvrir lors des quatre premiers chapitres de l’intrigue auxquels nous avons eu accès et je dois dire que c’est bien assez pour nous donner envie de découvrir le reste, d’autant que, dans les trente-deux personnages jouables, l’un a particulièrement attiré notre attention : Jun Kazama, la mère de Jin et la femme de Kazuya. Il est à souhaiter que les scénarios dédiés à chacun des personnages soient assez consistants pour nous dévoiler ce qu’il s’est passé durant ses 25 ans d’absence et le pourquoi de son retour. Mais nous n’en saurons pas plus avant la sortie finale du titre.

Un jeu qui a des Balls

Comme c’est déjà le cas depuis un bon moment, je suis assez fan de la direction artistique des Tekken dont les combattants sont tous plus charismatiques les uns que les autres. Techniquement, c’est superbe et ça tient très bien la route ! Bien entendu, le rendu des environnements (seize au total) est également bluffant, et couplé à la musique très électro du groupe Namco Sounds cela fait des merveilles. D’ailleurs, les arènes se déclinent en plusieurs parties puisqu’avec des attaques dévastatrices, il est possible de briser les murs ou le sol et de se retrouver dans une version alternative des décors.

Après un petit tour du côté du mode Versus, incontournable classique du genre, j’ai été regarder de plus près le mode Arcade Quest. Ce mode solo dans lequel vous devrez vous créer un avatar pour affronter divers joueurs et atteindre des sommets au fil de vos victoires. De ce que j’ai pu en voir, la personnalisation de votre personnage est assez poussée et il vous sera même possible de gagner divers éléments cosmétiques pour personnaliser les combattants. Un excellent entraînement à la maîtrise du système de combat de Tekken 8, même si je crains que ce mode ne finisse par engendrer de la lassitude et de l’ennui sur le long terme.

Heureusement, l’offre d’activités est par ailleurs assez variée pour pallier cet éventuel problème. Ainsi, le mode Super Ghost Battle et son IA vous permettant d’affronter le ghost de votre personnage ou de celui d’un ami (copiant vos techniques et votre façon de lutter) vous permettra d’affiner votre technique martiale afin de devenir le meilleur. Et pour les nostalgiques, le mode Tekken Ball, découvert dans Tekken 3, signe ici son grand retour. De quoi s’éclater (de même que vos ennemis) à grand coup de balles dans la face. Toujours aussi défoulant et amusant que dans nos souvenirs, voilà un petit à côté bien sympathique qui amène un petit vent de fraîcheur bienvenu au sempiternel affrontement un contre un.

Heat Machine

Comme tout jeu du genre, le cœur de Tekken réside dans son système de combat. Bien que la série soit considérée comme l’une des plus accessibles en matière de gameplay, les développeurs ont décidé de faire un pas de plus dans cette direction avec la mise en place du Spécial Style, une aide aux combos avec des commandes plus typées action. Pas de panique pour autant, les puristes auront le choix d’utiliser le Style Arcade et les commandes classiques de Tekken. Chaque personnage ayant un style de combat qui lui est propre, il vous faudra un peu d’entraînement pour en tirer le meilleur, heureusement un tutoriel clair et efficace devrait vous donner de bonnes bases.

En ce qui me concerne, je me suis prise d’affection pour Reina et ses coups explosifs, ainsi que pour Victor (le français de la bande incarné vocalement par Vincent Cassel) et ses armes. Les affrontements proprement dit sont ultra-dynamiques, nerveux et punchy, impression renforcée quand l’un des adversaires passe en mode “Rage” ou “Heat”. Si le premier se déclenche automatiquement en dessous d’un certain seuil de vie et augmente la puissance des coups des protagonistes, le deuxième peut être activé durant dix secondes une fois par round. Cela donne lieu à des attaques spectaculaires et dévastatrices potentiellement fatales à votre opposant. Entre le Rage Art et le Heat Smash les coups vont pleuvoir et les bleus seront légions.

Retrouvez toutes les infos sur le site officiel du jeu ici !

Ça va être Jin-ial !

En ce qui me concerne, en grande amatrice de jeux de combats que je suis (bien que peu douée dans le domaine, il faut l’avouer), la période est dingue puisque après avoir testé Street Fighter 6 et Mortal Kombat 1, j’ai pu m’essayer à l’art de la torgnole sur Tekken 8. Soyons francs d’entrée de jeu, quand je me suis rendue à Paris par cette froide après-midi de novembre, j’ignorais encore que celle-ci allait filer à la vitesse de l’éclair une fois installée devant mon écran de test. Il est vrai que j’ai un affect particulier avec la famille Mishima / Kazama que je suis depuis très longtemps au travers de ses multiples aventures, qu’elles soient vidéoludiques ou animées.

C’est donc pleine d’attentes et d’espoirs que j’ai entamé mes trois bonnes heures de test. À l’instar de Street Fighter 6, Tekken 8 a choisi de miser une plus grande accessibilité de ses commandes, en les simplifiant quelque peu, histoire de se donner toutes les chances d’attirer de nouveaux joueurs dans son giron. Une aubaine pour moi qui me suis délectée à livrer mes combats avec ce “Spécial Style” beaucoup plus abordable quand vous avez deux mains gauches. De plus, le tutoriel est très clair et assez facile d’accès pour permettre à tout un chacun d’appréhender au mieux les commandes de Tekken 8.

Si je n’ai pas vraiment été séduite par la direction artistique des avatars du mode Arcade Quest, les challenges proposés m’ont beaucoup amusé et j’ai très envie de reprendre avec le jeu complet pour pouvoir emmener mon incarnation vers des sommets. Cela étant, je n’ai pas réellement compris pourquoi le fait d’y valider les sous-titres pour aller un peu plus vite passait carrément les actions suivantes des personnages, car du coup, il est impératif de laisser les textes aller à leur rythme pour bien comprendre ce qui se déroule à l’écran. Un peu frustrant pour les lecteurs rapides ou pour les impatients. Bien que Tekken 8 se soit ouvert à plus d’accessibilité, il me paraissait important de préciser qu’il n’oublie pas les joueurs les plus “pros”, avec son fameux mode Super Ghost Battle dans lequel vous pourrez affronter le ghost d’un autre joueur ou même le vôtre.

Ce dernier pourra apprendre votre façon de combattre et la reproduire, voire améliorer celle-ci au bout de plusieurs affrontements. On imagine aisément les applications en termes d’entraînement de ce mode et la main tendue de Bandai Namco vers les compétiteurs les plus acharnés. Vous l’avez compris, je suis emballée par ce que j’ai pu voir de Tekken 8 et je ressors de cette preview encore plus certaine de le voir figurer en bonne place dans ma ludothèque. Verdict final le 26 janvier 2024 donc avec un test complet du titre made in Geeks By Girls.

Pour conclure…

Il faut bien le reconnaître, Bandai Namco a mis la barre très haut avec ce Tekken 8 qui a l’air plus que bien parti pour tenir toutes ses promesses, tant en termes de plaisir de jeu que de contenu. Entre le mode histoire qui a l’air dantesque, le retour du Tekken Ball, et la partie Arcade Quest, il y a déjà de quoi saliver, mais si l’on y ajoute les nombreux éléments de personnalisation, le Spécial Style qui permettra aux néophytes de s’initier aux combats en douceur et le mode Super Ghost Battle, il devient évident que l’on se trouve face à un excellent cru pour ce Tekken 8. Mais je ne vous demande pas de me croire sur parole, oh non ! Pourquoi ne pas vous faire votre propre avis grâce à la démo disponible depuis le 14 décembre sur PS5 et qui arrivera le 21 décembre sur Xbox ? Et bah !?! Qu’est-ce que vous faites encore là ?

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Des combats ultra-nerveux, précis et à la mise en scène impressionnante

Une galerie de personnages tous plus badass les uns que les autres

La présence du Spécial Style qui va permettre aux néophytes de la licence de s’initier aux combats en douceur

Un habillage sonore et visuel absolument superbe

Les points négatifs

Les graphismes typés “Mii” du mode Arcade Quest qui ne sont pas à la hauteur de ceux du jeu

Une preview très frustrante tant on voulait en voir encore et toujours plus !

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