Paper Mario : La Porte Millénaire

Il était une fois, une console cubique violette. En 2004, un jeu sort et séduit rapidement les fans du plombier. BOUM, nous sommes en 2024 et à l’heure où Nintendo modernise ses anciens jeux, voilà que Mario Paper : la porte du millénaire débarque sur la petite sœur de la Gamecube. Cette sortie va-t-elle être à la hauteur des attentes des fans ? Disponible sur Switch depuis le 23 mai 2024.

Ce test a été réalisé sur une version Nintendo Switch fournie par l’Éditeur.

Tout commence par des vacances royales

Princesse Peach part en voyage avec Papy Champi. Une fois à Port-Lacanaïe, elle réussit à se sauver pour visiter et rencontre une vieille femme mystérieuse qui va lui parler d’un trésor. Vous vous doutez bien que la Princesse va faire appel à son plombier préféré et elle lui envoie la carte. Mais voilà, Peach disparaît et pour une fois ce n’est pas la faute de Bowser. Mario reçoit la carte et part directement à la recherche de sa princesse.

Oh bah dis donc ! Encore un enlèvement ? Bien, nous avons l’histoire, parlons maintenant de la situation du jeu. Sorti en 2004, il s’est fait une place sur la Gamecube à l’époque et il semblerait que Nintendo ait envie de nous replonger dans l’époque des 2000 en termes de gaming. Je fais partie de ceux qui découvrent un peu Nintendo. J’ai grandi avec la SEGA Megadrive et la PlayStation. Ma première Nintendo a été la Gamecube. J’ai joué à l’époque sur la Gameboy de ma mère et donc ne connais que les Mario plateforme. Paper Mario ne faisait donc pas partie de la ludothèque.

Néanmoins, Paper Mario Origami était sympathique alors j’avais hâte de poser mes mains sur la porte du millénaire.

En route pour l’aventure !

Paper Mario se divise en 8 chapitres et un prologue. Vous allez visiter plusieurs zones avec chacune leur patte graphique et leur univers. Comme tout RPG qui se respecte, le prologue est assez lent, beaucoup de dialogues mais cela permet aussi de mettre l’histoire en place. Néanmoins, je salue une chose : les dialogues et leur touche d’humour, mais aussi le fait que tout le monde ait quelque chose à dire. C’est bien la première fois sur un RPG que je papote avec tous les habitants du coin.

L’aventure se joue avec Mario, mais pas que, à la fin de chaque chapitre vous pourrez incarner Peach et Bowser et ça permet de changer un peu d’ambiance et surtout d’avoir leur point de vue sur l’aventure. J’ai trouvé ça assez fun.

Chacun son tour

Ce qui fait la gloire des RPG de l’époque c’est l’histoire, mais aussi le système de combat. Ici, on carbure au tour par tour et en duo. Durant votre aventure, vous allez récupérer des compagnons de voyage et c’est avec eux que vous allez combattre les ennemis.

Les combats se passent sur des scènes et on se croirait vraiment au théâtre. D’ailleurs, le public va vous aider en applaudissant et faire monter votre jauge d’attaques spéciales. Mais attention parfois des petits malins veulent vous lancer des objets pour vous blesser. D’ailleurs, même sur scène le décor peut se décrocher et vous blesser ou blesser l’ennemi alors attention.

Les combats sont donc très dynamiques et j’ai beaucoup apprécié. Néanmoins, même si c’est un plus, ça va aussi parfois vous jouer des tours et vous faire perdre des HP alors surtout n’oubliez pas de bloquer les attaques au bon moment.

Vos personnages ont chacun un panel d’attaques. Certaines ne coûtent rien mais d’autres vont vous demander des PF (Points fleur), c’est un peu votre mana en quelque sorte alors surtout utilisez-la à bon escient. Durant vos combats, il faudra aussi faire attention au type d’ennemi. Certains vous blesseront quand vous sauterez dessus, il faudra donc privilégier les attaques au sol et inversement. Heureusement, Goomélie est une encyclopédie et vous aidera à déceler les points faibles de l’ennemi.

Un beau ravalement de façade

Je n’ai donc pas joué à la première version à l’époque. Mais après quelques recherches, j’ai pu faire un comparatif des images et graphiquement Nintendo a fait un magnifique travail de modernisation. De ce que j’ai pu entendre d’anciens joueurs, certains dialogues ont été refaits afin de moderniser les échanges dans le jeu ce qui est un plus aussi.

Le gros risque lors des portages, c’est qu’ils vieillissent mal niveau graphisme, mais aussi niveau gameplay. En jouant à Paper Mario : la porte du millénaire, je n’ai pas eu ce ressenti. Je me suis surtout sentie entrer en mode chill. Ma Switch, ma tisane et des soirées gaming au calme. À aucun moment je n’ai eu l’impression de sortir un dinosaure de ma boîte à jeux et ça, je valide.

Quête Fedex bonjour

Ah ! Le souci dans pas mal de RPG. Rares sont ceux qui arrivent à éviter ce Redflag. Les allers-retours entre les quêtes. Ce moment où tu parles à un PNJ, tu pars en quête, tu vas lui rendre compte et tu dois repartir pour revenir. C’est clairement là que tu esquives les combats sur la route car tu ne veux qu’une chose : avancer. C’est un peu ce que j’ai ressenti à plusieurs reprises dans ce jeu. Comme dans pas mal de RPG, faire des allers-retours est monnaie courante, mais c’est aussi ce que je déteste le plus.

Une fine équipe

Vous jouez Mario une grande partie de l’aventure, mais vous allez aussi rassembler des PNJ qui vont vous accompagner et vous aider. Que ce soit en combat ou lors de votre voyage, il faudra user de leurs capacités pour résoudre certaines énigmes dans le jeu. Croyez-moi les énigmes de ce côté-là sont top. Certains passages m’ont demandé pas mal de réflexion.

Mais le fait de devoir jongler entre les perso dans l’aventure est un sacré avantage. Que ce soit en combat ou en voyage.

Mon avis sur Paper Mario : La Porte Millénaire

Comme dit plus haut, mon avis sera celui d’une nouvelle joueuse. Hormis dire qu’il a bien évolué graphiquement, je ne pourrais pas faire plus de comparatifs entre les deux jeux. Je l’ai donc trouvé très beau graphiquement, lisse et haut en couleur. La musique est très agréable aussi et tous les petits PNJ sont juste adorables ! Bon, je ne vais rien dire sur le fait que Peach est encore kidnappée. Ne me tapez pas les fans de Mario, pitié.

Le système de combat est génial. Je l’ai trouvé dynamique et très abouti. Le fait de pouvoir changer de personnage accompagnant, le fait de voir le décor parfois se détacher et nous tomber dessus. Le public qui est tout aussi utile. Bref, les combats ont été mon coup de cœur.

À côté, j’ai été déçue sur certains points. Déjà, les cinématiques. Désolée, mais l’histoire n’est pas fofolle hein donc je peux sauter une ou deux cinématiques, ça ne va tuer personne. Eh bien ici non. Je dois toutes les regarder et parfois certaines sont longues pour pas grand-chose. Je fais aussi partie de ces gens qui lisent très vite alors si on pouvait accélérer un peu plus les dialogues, n’est-ce pas ?

Il y a aussi les allers-retours inutiles et certains pouvoirs comme par exemple l’avion en papier qui ne sont clairement pas simples à manier. Bizarrement, ce n’est pas sur les combats que j’ai le plus ragé, hein.

Malgré tout ça, je comprends pourquoi la porte du Millénaire était autant attendue par les joueurs. Pour ceux qui y ont joué à l’époque, c’est clairement un retour en enfance pour eux.

Pour conclure…

Vingt ans après, Paper Mario : la porte du millénaire revient dans la communauté. Lissé et restauré, le jeu n’a pas pris une ride et vous enverra dans les contrées colorées de l’univers à la recherche de la princesse Peach, des huit gemmes mais surtout elle vous fera voyager dans une histoire des plus chills.

La  note  de la  rédaction

4-5/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Une histoire simple, mais efficace

Des dialogues drôles

Des compagnons sympathiques et utiles

Des énigmes recherchées et parfois compliquées

Une OST géniale

Des combats dynamiques et ludiques

Les points négatifs

Des allers-retours longs et casse-pieds

Des cinématiques parfois longues et pas utiles (on aimerait les skiper)

Certains passages sont longs et on en esquive même les combats à force

Vous devriez Lire aussi
Les Sims 4 - Chiens et chats

Dans le même genre

Laisser un commentaire

En savoir plus sur GeeksByGirls

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading