Nobody Saves the World

Nobody Saves the World est un RPG d’action / aventure édité et développé par Drinkbox Studios. Il est sorti le 18 Janvier 2022 sur les plateformes Xbox et PC. Il est également sorti sur Nintendo Switch, PS4 et PS5 le 14 avril 2022. À l’heure où j’écris ce test, il est également disponible dans le Xbox Game Pass (PC, console et Cloud).

Histoire

“Vous vous réveillez dans une petite cabane. Impossible de vous souvenir comment vous avez atterri ici…”.

Voilà le pitch de départ. Vous êtes personne, nobody. Vous êtes même nu comme un ver. Alors vous sortez de cette cabane et cherchez à en savoir plus sur vous et sur là où vous vous trouvez. Vous êtes plus proche du pervers exibitionniste que du héros, et pourtant, en cherchant un moyen de retrouver la mémoire, vous allez mettre la main sur un artefact : la baguette magique de Nostramagus. Celle-ci vous donne le pouvoir de vous transformer… en rat !

Le développeur de Nobody Saves the World, Drinkbox Studios, ne vous est peut-être pas inconnu. En effet, il s’agit du même studio responsable des excellents jeux Guacamelee. On notera d’ailleurs le même humour totalement what the fuck.

Gameplay

Nobody Saves the World est un Action RPG un peu particulier. En effet, si on retrouve un système de combat à la Secret of Mana / Zelda, la progression en niveau du personnage ne se fera pas du tout de la même manière.

Un gain de niveau… différent

En effet, il faudra ici non pas éviscérer du monstre en masse pour gagner en niveau ni battre un boss (encore que). Pour gagner de l’expérience, vous devrez réaliser des quêtes. Celles-ci ne sont pas forcément liées à un PNJ. Cela peut être justement de tuer un certain nombre de monstres avec une technique en particulier, ou bien encore trouver des fées.

En plus du gain de niveau du personnage en lui-même, il y a une autre subtilité, et pas des moindres… Vous devrez aussi faire monter en niveau, et en rang, ses différentes formes !

Nobody le transmorphiste

Car la baguette de Nostramagus ne se contentera pas de vous transformer en rat. Bien au contraire, vous aurez accès à tout un arbre de transformations à débloquer au fil de votre aventure. Pour cela, il faudra faire monter celles que vous avez déjà de disponible en rang, et donc en niveau. De la même manière que pour le protagoniste, il faudra réaliser des quêtes pour cela. Ici, ce sera lié à la transformation et à ses techniques de combat. Techniques que vous pourrez améliorer via l’onglet dédié dans le menu. Pour cela, vous aurez besoin de jetons d’amélioration, que vous pourrez notamment acheter auprès de la vendeuse, mais aussi d’un certain rang de votre transformation. Vous pourrez ensuite vos techniques à l’un des quatres boutons (A, B, X ou Y) dans l’onglet dédié et même attribuer des compétences passives.

Si au début vous serez limités à votre transformation, vous pourrez par la suite faire un mix de compétences (passives ou actives) venant de plusieurs d’entre elles. Vous débloquerez aussi des emplacements d’attaques et de skill passif. À noter que chaque transformation dispose de sa propre configuration. Vous pourrez donc avoir plusieurs combinaisons différentes.

Les types d’attaques

Nobody Saves the World ne permet pas de faire ces mix de techniques si innocemment que cela. En effet, on découvrira rapidement que les ennemis ont des boucliers les rendant insensibles à tous les types d’attaques sauf celui qui les protège justement. Au début, il faudra switcher d’une transformation à l’autre pour jongler avec les types d’attaques de chacune d’elles. Puis on pourra faire ces fameux mix et ainsi cumuler jusqu’à, à terme,  4 types différents en même temps, ce qui est encore plus pratique.

La carte

La carte vous indiquera les emplacements des différents points d’intérêt du jeu, tels que les donjons, y compris dans des zones que vous n’avez pas encore explorées. Elle se dévoilera au fil de vos pérégrinations. Vous verrez aussi l’emplacement des portails de téléportation, vous permettant de vous déplacer très rapidement. Par contre, il faut aller au portail pour cela et non pas le sélectionner sur la carte.

Des quêtes et des donjons

Dans Nobody Saves the World, vous allez devoir parcourir des donjons et affronter de nombreux monstres (parfois on est carrément dans le hack’n slash tellement il y en a qui nous fonce dessus en même temps). Au bout de ces lieux se trouve évidemment un boss qu’il faudra battre. En plus des donjons que vous devrez faire via la quête principale, vous en trouverez d’autres sur votre chemin. Vous aurez aussi des quêtes annexes vous demandant de les parcourir ou de faire d’autres choses, comme du tir à l’arc par exemple. N’hésitez pas à parler aux PNJ pour les obtenir.

Pour faire le tour complet de la map et des donjons, il vous faudra utiliser différentes transformations. Par exemple, le rat est petit et pourra se faufiler dans les trous ou les passages étroits.

Lisez aussi notre test de Snack World ici.

Technique

Graphiquement, la direction artistique de Nobody Saves the World me fait penser à un cartoon. L’humour est présent à la fois dans les textes et dans le design des personnages et des monstres. Les animations sont fluides, les attaques et les transformations sont toutes bien différentes. Il y a un menu rapide permettant de passer de l’une à l’autre. Pratique, mais cela ne met pas le jeu en pause. Il faudra donc choisir vite.

Côté musique, c’est plutôt agréable et pas trop répétitif. On est pas sur de la bande son façon Final Fantasy mais cela accompagne bien le jeu et son ambiance.

Nobody Saves the World est disponible en français, ce qui le rend jouable aux plus jeunes. Cependant, ces derniers n’en sont pas la cible car il est PEGI-12.

Le début de Nobody Saves the World
Pour conclure…

Nobody Saves the World est une bonne surprise. Il est fun et très sympathique à jouer. Le système de transformation est une bonne mécanique qui est correctement exploitée, nous obligeant à switcher de forme régulièrement. La montée en niveau aussi est pas mal du tout et là encore cela nécessite d’utiliser les transformations au maximum. Bref, un bon petit jeu indé comme on les aiment !

Nobody Saves the World est actuellement disponible sur le Game Pass, sinon vous le trouverez sur les différentes boutiques pour un prix compris entre 20 et 25 €.

La  note  de la  rédaction

5/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Un univers délirant

Des graphismes bien faits et drôles

Le système de transformations

Les points négatifs

Un peu répétitif à la longue, mais quel jeu ne l’est pas finalement

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