Le Paris Fan Festival 2024

Alors que la Belgique accueillait les Pixel Days les 27 et 28 avril 2024, Paris et plus précisément le Parc des Expos de Versailles eux ouvraient leurs portes pour la troisième et très attendue édition du Paris Fan Festival. Avec une convention centrée autour des objets physiques, qu’ils soient consoles, figurines, livres, jeux de société et j’en passe, la mouture de cette année nous promettait encore de grands moments au sein de cette convention à l’ambiance familiale. Nous y sommes allés en visiteurs et il est temps de vous faire un compte rendu de ce week-end qui s’est avéré aussi passionnant que dangereux… pour notre carte bleue !

Petit salon deviendra grand

Si le Paris Fan Festival en est à sa troisième édition, il a choisi pour la deuxième année consécutive de se tenir au Parc des Expos de Versailles et plus exactement au sein du pavillon 6 qui a vu ses quelque 15 000 m² d’espaces envahit de stand de toutes sortes et de reconstitutions de lieux emblématiques de ces univers que l’on aime tant : Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Star Wars, One Piece et j’en passe. Comme ils nous en avaient donné l’habitude, ce ne sont pas moins de trois scènes (la grande scène, la scène créateurs et la scène conférence), situées aux trois coins du salon, qui abritaient les rencontres, débats et autres interviews.

Avec cette année la volonté de mettre en avant l’objet physique sous toutes ses formes, ainsi que ceux qui les fabriquent, la société Véga, organisatrice de la convention, avait mis les petits plats dans les grands et le moins que l’on puisse dire c’est que les visiteurs ne s’y sont pas trompés avec une fréquentation ayant atteint les 33 000 personnes sur le week-end, ce qui représente une hausse de 20 % par rapport à l’année dernière. Une popularité qui ne se dément pas et ce n’est pas vraiment une surprise quand on regarde le programme de l’évènement d’un peu plus près.

Découvrez le site du Paris Fan Festival pour être au courant de toute leur actu ici !

Site de rencontre

S’il y a bien un aspect qui l’on a toujours apprécié au Paris Fan Festival c’est bien son ambiance familiale, ainsi que les créateurs, auteurs et illustrateurs mis en avant. 2024 n’a pas fait exception à la règle et le salon à même fait encore mieux que les années précédentes avec la mise en place d’un village Coréen où il était possible de trouver des produits en provenance directe du pays comme de la nourriture ou du maquillage. Nombreuses étaient les boutiques et le supplice d’autant plus grand comme devant des bijoux en forme d’ailes de papillons ou des mini-dioramas sous globes de verre inspirés des productions Ghibli.

Un peu plus loin, du côté des éditeurs et revendeurs de livres qui organisaient souvent des séances de dédicaces de leurs auteurs, l’Artist Alley regroupait de grands noms du comics, du manga et de l’illustration qui étaient toujours ravis d’échanger avec leurs fans. Une proximité assez rare en convention pour être soulignée. Après un passage par le stand Hasbro et ses nombreux jouets et jeux de société, dont il était possible de disputer une partie sur place, il nous a fallu reprendre des forces et pour cela rien de tel qu’un des stands de nourritures proposant des mets japonais, mais également occidentaux pour le plus grand plaisir des papilles.

Une fois rassasiés et histoire de digérer un peu nous voilà partis à enchaîner moultes activités comme des combats au sabres lasers (des faux, je vous rassure) ou une petite partie de Jeux vidéo d’abord sur borne d’arcade (Arcade Games) puis sur consoles rétros (MO5). Enfin, après avoir pris la pose devant les différents décors prévus à cet effet, nous avons décidé de ralentir le rythme pour nous concentrer plus spécifiquement sur ce qui se passait sur scène.

On stage !

Il faut dire qu’avec trois scènes disponibles, le programme était plus que dense, et la disposition de ces dernières étant assez éloignées les unes des autres, il convenait d’anticiper la programmation pour se concentrer uniquement sur les sujets qui vous intéressaient le plus. Ainsi, la grande scène avait vocation à servir pour les événements les plus importants comme les séances de questions réponses des acteurs Kat Graham (Vampire Diaries), Erica Durance (Smallville) et Taz Skylar (One Piece la série Live), mais également le grand concours de cosplay et les concerts de Mimifé et Léa Yuna.

Du côté de la scène conférences, on a pu retrouver des conférences sur des sujets de fond comme la création de contenu, se lancer dans l’écriture ou vivre du cosplay et des sujets plus légers sur la Fantasy, le retour des sorcières et la chasse aux fantômes pour ne citer qu’eux.

Enfin, chez les créateurs, nous avons entendu parler de Jurassic Park et de son influence, de la grandeur et de la décadence du Jeux vidéo, ainsi que comment y travailler, et une intervention de Julien Dumont, conservateur du Musée Cinéma et Miniature de Lyon qui nous a expliqué comment il avait réussi à obtenir toutes les pièces de son fameux musée. Un programme dense dont je ne vous ai donné que quelques exemples et qui pouvait vite se révéler frustrant si deux interventions vous intéressant faisaient horaire commun.

Et bah, c’est un festival !!

C’est donc pour la troisième année consécutive que j’ai pu aller traîner mes guêtres du côté du Paris Fan Festival, dont j’ai le plaisir de suivre l’évolution depuis la toute première édition en 2022. S’il est évident que le salon se transforme au cours des années, ce millésime reprenait peu ou prou la formule de l’année dernière, tirant son épingle du jeu en donnant un thème commun à toute la convention, celle de mettre en avant l’objet physique si cher au cœur des geeks que nous sommes. C’est donc somme toute logique que le nombre de petits créateurs présents ait explosé cette année avec des stands tous plus beaux les uns que les autres. Une tentation que j’ai eue beaucoup de mal à contenir tant les diverses créations exposées ont su toucher ma sensibilité artistique et mon porte-monnaie.

Par ailleurs, le nombre de décors tirés de films et autres monuments de la pop-culture, permettant de se mettre en scène le temps d’une photo, prenaient une place considérable sur le salon. La présence du Musée Cinéma et Miniature ainsi que de divers véhicules iconiques achevait d’enfoncer le clou. J’avoue que cette année, très peu intéressé par les invités, j’ai un peu fait l’impasse sur les interventions et conférences pour me perdre dans le dédale des stands des auteurs et autres illustrateurs qu’il était pour le coup assez facile de rencontrer pour discuter avec eux.

Une proximité pas toujours de mise dans les divers salons à consonance geek et qui m’a énormément plu, même si je regrette de plus en plus l’absence des éditeurs qui lui ont préféré le Pixel Days en Belgique. Seul Kana, Bliss, Plume Blanche, Label 619 et Urban Comics ont fait le déplacement, ce qui m’a tout de même permis de repartir avec une petite pépite manga de chez Kana dont je vous parlerai très bientôt. J’ai même eu la surprise de croiser des collègues au détour d’un stand de la RATP qui proposait de faire découvrir les innovations développées pour les agents de maintenance des métros et des trams et même de s’essayer au métier de conducteur de tramway via un simulateur.

Bon sortant de mon service de conduite métro, je ne me suis pas laissée tenter, mais la présence de ce stand au Paris Fan Festival m’a beaucoup amusé. Petite cerise sur le gâteau, la grande place dans les allées du festival en faisait un endroit agréable pour y flâner tout un week-end autour d’un seul maître mot, le partage et l’échange. Rien que pour ça, je n’ai qu’une envie, celle de sauter les 360 jours restants qui nous séparent de la prochaine session, afin de voir ce que les organisateurs vont nous concocter en 2025. Rendez-vous est donc pris !

Pour conclure…

Pour la troisième année consécutive, l’Agence Véga nous a ravi en organisant un Paris Fan Festival très axé sur l’objet physique, compagnon apprécié des amateurs de pop-culture. Ainsi, de nombreux petits créateurs avaient fait le déplacement, tout comme les auteurs et illustrateurs qu’il était assez facile de rencontrer pour discuter de leur travail. Niveau star, entre Erica Durance, Taz Skylar, Kat Graham et Guillaume Briat, pour ne citer que les plus connus, il y en avait pour tous les goûts et si faire la queue ou rester à écouter une interview n’est pas votre tasse de thé, les diverses expositions, activités ludiques autres décors photo vous tendaient les bras. De quoi bien s’occuper sur le week-end et nous rendre curieux de découvrir les futures nouveautés 2025.   

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