[Preview] Core Keeper

Les jeux bac à sable. Un genre popularisé par minecraft et qui s’est vu, au fur et à mesure des années, agrémenté de plusieurs déclinaisons. On a eu droit à des jeux de survie comme Rust, ou des jeux en 2D comme terraria. Core Keeper quant à lui se place graphiquement sur un style oldschool plus proche d’un stardew valley mais avec la liberté d’un bac à sable.

Cette preview a été réalisée sur une version PC (Steam Deck) fournie par l’Éditeur.

Un réveil difficile

Alors qu’on ouvre les yeux, on se retrouve dans une grotte sombre, entouré de constructions étranges. Bienvenue sur Core Keeper. Au début du jeu, nous sommes lâchés sans grandes explications. On découvre, on tâtonne. On ne sait ni pourquoi, ni comment on en est arrivé là. 

Après un peu d’exploration, et quelques heures de jeu, on doit admettre que ce monde souterrain est toujours un mystère. Très vite, on comprend à quoi servent les 3 constructions autour du noyau. En effet, il est possible de trouver des monstres qui donnent des noyaux afin de les activer. Cela demandera un peu de préparation mais nous y reviendrons.

Pour ce qui est de nos premiers pas, le jeu ne nous guide pas du tout. Il faudra chercher et expérimenter. Heureusement, tout est relativement simple et logique. Très vite, on fait nos premiers outils, nos premiers établis et autres petites constructions.

Une longue exploration

Bien que cela soit souvent le cœur des jeux bac à sable, l’exploration dans Core Keeper est obligatoire. Bien que l’on puisse trouver quelques ressources de base à notre point de départ, cela ne sera bien évidemment pas suffisant.

Les premiers coups de pioches

C’est donc le moment de sortir notre plus belle pioche en bois, et de creuser. L’exploration ne se fera pas sans mal. Il faudra donc creuser pour trouver des ressources, mais aussi des cavités. Les premières heures, on accède majoritairement à un seul biome, par moment entrecoupé avec des espaces verdoyants.

Par moments, on croise des restes de constructions, ou encore des ruines pour certaines fermées, renfermant des trésors. On rencontre aussi nos premières limites avec des blocs de minerais qu’on ne peut récupérer. Il faudra donc trouver une solution au fur et à mesure qu’on améliore notre camp.

Pour ce qui est de l’exploration en elle-même, ou de notre progression, celle- ci est assez lente. Le jeu se veut assez calme, et tranquille demandant d’explorer progressivement. On se retrouve assez vite face à des ennemis trop forts pour nous, ou encore des murs compliqués à casser sans les outils adéquats.

Alimenter le coeur

Reste le mystère de cette étrange structure à notre point de départ, le cœur. Celui-ci est entouré de trois bâtiments. Ces structures servent bien évidemment à alimenter le cœur mais pour ce faire, il faut déjà les alimenter. Il va falloir encore… EXPLORER !!! Plusieurs boss se trouvent sur la carte, chacune donnant une gemme à placer dans le temple correspondant.

Chaque boss offrira son lot de défis. Le premier que nous avons affronté, un énorme slime était assez simple mais redoutable. Entre ses dégâts et le slime qu’il laisse au sol il faudra faire gaffe de ne pas se retrouver écrasé sous ses attaques.

Une fois battu, on peut y récupérer la fameuse gemme. On peut aussi y trouver un large coffre rempli de trésors, coffre lui-même très pratique pour le stockage. On peut alors ramener tout notre butin à notre base. Une fois la gemme en place, il est alors possible de fabriquer quelques objets. Les deux premiers servant à détecter les autres boss sur la carte.

Un monde en mouvement

Alors qu’on commence à se déplacer pas mal, et à faire de longue marche très vite, on sent le besoin d’automatiser certaines tâches. Notamment la récolte et le transport de ressources. On reviendra plus en détail sur les différents moyens d’automatisation mais, l’élément important est que contrairement à un minecraft, le monde ne semble pas s’arrêter lorsqu’on est loin de la zone concernée.

Prenons un exemple. Si j’ai posé une foreuse sur un minerai loin de ma base, et des tapis pour ramener les dits minerais, même en retournant à ma base ils sont ramenés sans encombre, je peux juste les récupérer sans avoir à refaire toute la route. Dur de dire s’il y a une limite de distance mais, malgré des distances assez élevées je n’ai pas remarqué un quelconque arrêt de la récolte dans Core Keeper.

Seul souci de ce système, il a tendance à ramener des monstres. Il n’est donc pas rare de revenir avec notre petit wagon pour trouver une armée de slimes devant notre base. Pour ma part, j’ai mis des pièges à piques pour m’en débarrasser automatiquement.

Une pierre après l’autre

Ce n’est pas tout, mais il faudra progresser et améliorer notre équipement pour avancer dans Core Keeper. Bien que les premiers monstres soient rapidement une formalité, en s’enfonçant un peu plus, nos adversaires demanderont un peu plus de dextérité et d’équipement.

Trouver des ressources

Première chose, il faudra trouver des ressources. Celles-ci peuvent servir à différents crafts que ce soit d’établis ou encore d’équipements. Comme pour minecraft, la base dans core keeper sera le bois. Très vite, on fabrique nos premiers outils. On peut enfin récupérer du cuivre.

Cette première ressource est assez facile à obtenir, et nous permet de faire nos premiers équipements de bonne qualité. Mais aussi de commencer à fabriquer des éléments électriques comme des lampes. On reste tout de même limité jusqu’à ce que l’on trouve de l’étain. En effet, sans ce précieux minerai les sources infinies de récolte nous sont inaccessibles.

Bien que les ressources soient trouvables dans les murs, elles sont très limitées et demandent de s’enfoncer toujours plus. Heureusement, il est possible de croiser des gros blocs de minerais. Contrairement aux petites sources réparties dans les murs, celle-ci semble infinie, mais demandera des foreuses pour en récupérer le précieux contenu.

Chaîne d’approvisionnement

Maintenant qu’on a accès à une source quasiment infinie de ressources, cela pose un autre souci, l’approvisionnement. Faites des aller-retours à pied, ça va bien 5 minutes mais on a vite envie d’aller un peu plus vite.

La première solution, la plus facile à mettre en œuvre. Se fournir en rails et wagonnets. Peu coûteux en ressources, les wagons permettent un déplacement plus rapide au travers de la carte et de façon relativement sûre. Encore une fois, cette solution est certes plus efficace, mais peu optimisée et force à faire les aller-retours.

Finalement, avec l’étain, on débloque les tapis roulant. Une fois entre nos mains, ils permettent de déplacer les ressources, mais aussi les monstres assez facilement, ramenant tout notre précieux chargement à bon port. Il sera aussi possible de fabriquer des bras pour stocker automatiquement nos minerais.

Évoluer, explorer

Comme évoqué, afin de pouvoir améliorer notre petit chez nous, et surtout le rendre plus pratique, il faudra explorer. Mais, l’exploration ne se fera pas sans mal et demandera beaucoup d’aller-retours, et d’évolution de notre équipement.

L’âge de bronze

Dans Core Keeper, on évolue au fur et à mesure des minerais découverts. Le premier qui s’atteint assez facilement est une sorte d’âge de bronze. Il donne accès à de nouveaux outils et pièces d’armures, ainsi qu’à des armes bien plus performantes que celles en bois dont on se débarrassera plutôt vite.

Il permet aussi d’accéder à la fabrication de certaines tables améliorées demandant de l’étain (tin dans le jeu). Cette opération se répète à chaque nouveau minerai avec le passage de l’étain au fer, du fer au scarlet qui est un espèce de minerai rouge, et ainsi de suite. Chacune de ces améliorations permettant de faire évoluer votre équipement, mais aussi de débloquer des technologies dans le but d’affronter les boss et autres créatures que l’on rencontre.

Dépasser les limites

Bien que, comme vu plus haut, notre équipement sera important pour combattre les monstres, celui-ci sera tout aussi important pour progresser dans la mystérieuse grotte de Core Keeper. Bien que les premiers murs soient de terre, ou encore d’argile, très vite, on fait face à des murs plus solides comme de la pierre.

Bien qu’il soit possible de casser les murs en pierre avec une pioche en bronze, cela prendrait une éternité. Chaque bloc devenant un calvaire à détruire alors que notre outil, lui, se dégrade à la vitesse de la lumière. Par conséquent, il serait littéralement obligatoire de fabriquer des outils plus évolués pour pouvoir avancer et explorer.

Ces outils, en plus de débloquer notre progression, nous permettront de creuser plus vite, et plus loin sans être obligé de réparer notre attirail. Tout ceci pour rendre nos expéditions plus efficaces.

Un univers à découvrir ?

Il est temps de clôturer notre découverte de Core Keeper avec l’univers qu’il nous offre. Pour ce qui est de l’ambiance et des graphismes bien qu’assez classiques, le pixel art fonctionne toujours aussi bien, et cette mystérieuse grotte nous attire dans ses mystères.

Malheureusement, ce mystère est sous-exploité. Si ce n’est un prétexte à notre aventure, il n’y a rien sur les ruines que l’on trouve au travers de la carte, pas de texte ou petite découverte. Au final, on se promène plus ou moins sans savoir pourquoi. Pourtant il y a une base pour créer tout un univers riche avec un lore et des énigmes.

Néanmoins, on peut espérer que cela évolue par la suite, sans compter sur les modders qui ont commencé à proposer quelques mods pour améliorer ou changer le gameplay. Pour le moment peu nombreux, on a quand même une communauté qui se crée autour du jeu avec un wiki déjà présent et assez complet en plus.

Pour conclure…

Core Keeper fait son entrée dans les jeux bac à sable. Sous un écrin un peu old school il est prenant, joli et reposant d’une certaine façon. En contrepartie, il est par moments un peu lent. Il faut prendre son temps mais, il offre déjà pas mal d’éléments et la possibilité de le modder est plus que positive. Par contre, on regrettera que le lore ne soit pas exploité. On se retrouve face à des ruines qui n’ont pas vraiment d’histoire malheureusement.

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Map gigantesque

Univers intéressant

Boss représentant un vrai défi

Modable directement in game

Les points négatifs

Histoire peu mise en avant

Ressources parfois compliquées à trouver

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