Encore une année de passée, et le Call of Duty nouveau est sorti. Comme à son habitude, Activision nous offre sa nouvelle mouture du célèbre jeu de tir à la première personne, celui-ci venant continuer la série des Black Ops. Encore une fois, le studio alterne et on retrouve les équipes de Treyarch, en général à la tête de quelques-uns des plus gros succès de la série.
Ce test a été réalisé sur une version PC fournie par l’Éditeur.
La série des Black Ops
Contrairement à Modern Warfare, la série des jeux Black Ops prend place autour de la guerre froide. Il met aussi en scène des événements qui suivent cette dernière, dans un contexte un peu moins actuel. Pour commencer, revenons un peu sur la timeline. Tout d’abord, nous allons passer sur les jeux Black Ops 3 et Black Ops 4 qui se passent dans des futurs plus ou moins lointains.
La trame qui nous intéresse concerne plus la période de la guerre froide, initiée par Black Ops 1. Elle se passe dans les années 60 et a été suivie par Black Ops 2, autour de la deuxième moitié des années 80. C’est Cold Wars qui est le vrai point de départ. En effet, les deux premiers jeux tournent autour de l’équipe de Mason, alors que Cold War nous introduit le personnage d’Adler.
Black Ops 6 est donc une suite à ce dernier. On y retrouve plusieurs personnages déjà croisés, et notamment Adler qui se trouve être rapidement au centre de notre aventure. Encore une fois pris dans une intrigue autour d’expériences biologiques en période de guerre froide. Il faut dire que le sujet était assez central sous cette période. On peut notamment citer les exemples de super soldats mis en avant par Captain America.
Ergonomie et menus
Premier lancement, il est temps de parler des menus. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a beaucoup, mais beaucoup de choses à dire. À première vue, le menu par carte est plutôt simple, mais, malgré ces apparences, il est un peu labyrinthique. Tout d’abord, si vous cliquez sur la carte Multijoueur, cela ouvre le menu de choix de type de jeux pour Black Ops 6.
Au contraire, la carte de conseil pour une mission de campagne ou zombie nous emmène directement dans le lobby ou le menu associé. Parlons justement du menu de la campagne. Lorsqu’on lance ce dernier, le jeu se ferme et… S’ouvre sur un nouveau menu. L’uniformisation des menus est en soi à moitié faite. On obtient une espèce de launcher dans un launcher puisqu’on lance un Call Of Duty générique pour accéder aux autres. Il aurait été plus logique d’avoir tout d’intégré. Pourquoi pas utiliser le deuxième onglet sur la liste de jeu pour switch d’écran d’accueil en fonction des jeux possédés et installés ?
Au-delà de ce menu plus ou moins uniformisé, chaque mode de jeu reprend à peu près le même schéma. On y retrouve le fonctionnement classique des Call of Duty. Il est possible d’y préparer son skin d’opérateur, mais aussi ses build. En choisissant ses armes, atouts, et tous les autres éléments d’équipement. On y retrouve notamment les Cammo en multijoueur. Cammo qui s’obtiennent au travers de différents objectifs.
Hors la loi
Il est temps de plonger dans l’histoire de Call of Duty : Black Ops 6. Notre première mission nous plonge en pleine opération dans le but de récupérer un ennemi. Mais cela ne va pas se passer comme prévu. Une force d’intervention de mercenaire venant nous mener la vie dure. Néanmoins, après une bataille acharnée, nous sortons de ce bourbier, accueilli par Adler qui va plus ou moins nous trahir.
En tout cas, c’est ce que nous croyons au début jusqu’à nous embourber dans une affaire d’une ampleur qui nous dépasse. Plus ou moins congédié par la CIA, on se retrouve à faire cavalier seul, ou presque. En zone grise, dans un manoir avec Woods pour nous aider de son fauteuil, notre future équipe va devoir affronter cet ennemi de l’ombre.
Avec un début sur les chapeaux de roues, l’aventure promet un retour aux sources. Ou presque. Effectivement, les premières missions sont variées. Elles proposent de l’infiltration, ou encore une espèce de chasse de prime à choix multiple. Jusqu’au moment où le jeu retombe dans ses travers. Les mondes ouverts. Celui-ci est plutôt vide, et majoritairement inintéressant. Heureusement, ces maps sont peu nombreuses et la majeure partie des missions propose une construction plus classique permettant une meilleure immersion et narration. Certaines permettant de proposer une réelle tension avec l’ambiance créée.
Pour finir, durant nos missions, on obtiendra de l’argent. Celui-ci permet d’améliorer la planque. Mais aussi notre équipement. Cette partie donne un peu de profondeur. Comme les tableaux de mission mais cela reste assez anecdotique. En particulier dans les deux premiers modes de difficulté. Sur les modes plus exigeants, les améliorations seront plus qu’appréciables.
Modes de jeu
Comme tout bon Call of Duty, Black Ops se divise en plusieurs modes de jeu. Nous avons déjà vu la campagne. Celle-ci reprend le principe des premiers Black Ops avec des missions plus “couloir” permettant une meilleure narration et un meilleur rythme que des maps ouvertes comme Modern Warfare 3. Il nous reste donc à voir le mode multijoueur, et le mode Zombie.
Mode Zombie
Ce mode emblématique de la série Black Ops est de retour dans une version plus proche de l’original. On quitte le mode zombie en mode ouvert. Bien que celui-ci soit plutôt sympa, il est clairement loin de la tension créée sur les maps en petit groupe de l’original. Et on retrouve ça dans cette nouvelle aventure.
Pour le moment, possédant seulement deux maps, celle-ci propose un bon défi qui va demander de connaître les cartes par cœur. Mais aussi d’améliorer son équipement. Comme pour le mode multijoueur que l’on verra après, il sera possible de préparer son attirail. En effet, il sera possible de préparer ses perks mais aussi son équipement. On soulignera que les niveaux des armes sont liés entre le multi et le zombie. Cela évite de devoir tout remonter d’un mode à l’autre. Par contre, les cammo sont relatifs à chaque mode de jeu.
Pour ce qui est du mode de jeu, il faudra ouvrir les portes une à une moyennant finance tout en améliorant ses armes. Au cours du niveau, il sera possible de récupérer des armes. Mais aussi des améliorations. Certaines trouvables au travers d’easter eggs. C’est même le point central du mode en quelque sorte. Les joueurs s’acharnent à trouver le moindre petit élément caché. Comme pour les versions précédentes, ça marche. On ajoute à ça la tension créée par les vagues de zombies. De quoi nous tenir en haleine, un vrai bon retour aux sources même si avoir plus de maps aurait été appréciable, et pas seulement les deux de départ.
Mode multijoueur
Passons au gros morceau, le multijoueur. Sans surprise, il reprend tout ce que Call of offre dans sa formule classique. On y retrouve même la célèbre Nuke Town. Mais ne vous y fiez pas. Il offre aussi quelques nouveautés plus ou moins positives. Commençons par la base. Comme pour les précédents volets, il est possible de jouer en mode normal ou hardcore. Le hardcore impliquant de mourir beaucoup plus vite mais surtout la possibilité de tuer ses coéquipiers par accident (ou pas).
Pour ce qui est de notre attirail, on reste sur le même schéma que le zombie. On y choisit nos armes, équipements, et atouts. On peut aussi choisir nos séries de kill. Cela représente les récompenses en fonction du nombre d’éliminations à la suite sans mourir. Et pour finir, la caserne concerne l’esthétique de notre profil. Une fois fait, on peut aller en jeu et affronter nos premiers adversaires.
C’est là que Black Ops se démarque aussi bien de façon positive ou négative. Dès les premières parties, on constate que le but est de dynamiser les parties. Les déplacements, notamment avec les glissades multidirectionnelles rendent le gameplay extrêmement nerveux. Cela demande pas mal de pratique au début mais reste assez jouissif. Et c’est là où on voit le premier travers. Il suffit de voir la myriade de vidéos avec des mouvements irréels. Cela reste tout de même assez anecdotique, et puis il faut avouer que c’est très jouissif de tuer 2 ou 3 personnes tout en faisant une glissade !
Pour ce qui est des maps, on a enfin du nouveau, et c’est cool. Les maps sont petites. Pour ma part je les trouve même trop petites pour certaines. Mais surtout, elles gardent le même défaut que les maps récentes de Call of Duty. Les spawns sont toujours aussi prévisibles. Sur certains modes, il y a des changements de spawn, mais il est fréquent de se faire spawn kill 2 ou 3 fois avant de pouvoir recommencer. Le gameplay nerveux aurait mérité des maps plus équilibrées. Car à l’inverse certaines maps semblent vides.
Battle Pass
Il est encore difficile de prévoir ce qui va y avoir pour la prochaine saison. En effet, l’actuelle se termine dans 6 jours. Néanmoins, il y a fort à parier qu’on aura quelque chose d’assez similaire. Si c’est le cas, la présentation du battle pass est assez brouillonne, et dure à lire. À voir si la quantité d’objets gratuits est un peu plus élevée, mais il est fort probable que celui-ci reste assez similaire.
Afin de le débloquer, il faudra soit disposer de la version coffre d’armes à 109,99€ contre 79,99€ pour la version normale. Il faut avouer que le prix est assez élevé, et ce, même pour la version de base. Pour le battle pass seul, on gardera sûrement les mêmes prix que les saisons précédentes. Pour finir, acheter la version coffre d’armes plus tard coûtera 30€, il n’y a donc aucune économie à l’acheter en même temps que le jeu de base.
Call of Duty : Black Ops 6 propose une expérience plus authentique et proche de ce que beaucoup ont connu. Le solo se détache des open maps comme Modern Warfare 3 pour proposer un contenu tourné vers l’histoire. Le zombie aussi nous ramène à une version qui était très appréciée des joueurs même si le nombre de maps est un peu léger. On reste tout de même mitigé sur le multijoueur plus à cause des maps qui manquent d’équilibre que le gameplay en lui-même. Et comme toujours, le Battle Pass qui est à mon sens une fausse bonne idée.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Gameplay multijoueur nerveux
Défis pour les cammo
Bonne sensation de tir une campagne orientée action
Retour au Zombie d’origine
Les points négatifs
Menu peu ergonomique
Redémarrage du jeu entre solo et multi
Battlepass vide en version gratuite