YAKUZA : Like a Dragon

YAKUZA : Like a Dragon est un jeu vidéo du style JRPG, du studio Ryu ga Gotoku / Yakuza Studio et édité par Sega. Il sera disponible sur :  PS4 / XboxOne / Xbox Series / Windows et PS5 (2021). 7ème opus de la série à succès « Yakuza », dont le premier épisode a vu le jour en 2005 sur PS2, Yakuza : like a dragon sera disponible le 10 Novembre 2020.

Here comes a new challenger

Exit Kiryu Kazuma, héros emblématique de la série dont l’aventure s’est finie lors de l’épisode précédent, et bienvenue à l’attachiant Ichiban Kasuga.

En japonais, Ichiban veut dire « le numéro 1 » ou « le meilleur », et soyez sûr(e)s que notre protagoniste sera bien le numéro uno pour se mettre dans des situations problématiques. Gangster au look improbable qui saura rappeler notre cher Mugen de Samurai Champloo, Ichiban Kasuga arrive à s’imposer d’ores et déjà comme un protagoniste charismatique que l’on a envie de faire évoluer dans le monde magnifique et dangereux de Kamurocho.

Développons ça ensemble…

Du Kabuki à Kabukicho

Afin d’éviter tout spoil, et même si cela intervient dans les premières minutes du jeu, je resterais vague. Il faut juste retenir que c’est excellemment bien scénarisé et prenant dès les premières scènes. Un régal.

Nous suivons la prime jeunesse de Masami Arakawa, celui qui sera amené à être le patriarche, soit le chef, du clan Yakuza auquel appartient Ichiban Kasuga. Une jeunesse pleine de fêlures, de tensions et un drame qui l’amènera à devenir quelqu’un de craint et respecté.

Transportés quelques décennies plus tard, en l’an 2000 dans le quartier fictif de Kamurocho (totale inspiration non dissimulée du véritable quartier de Kabukicho), nous ferons alors connaissance avec notre protagoniste, Ichiban, évoluant sur les ordres d’Arakawa. Ce dernier, jeune chien fou au bon fond, arpentera les ruelles tortueuses de son quartier afin d’effectuer les basses missions dues à son faible rang dans l’organisation. Outre les collectes de fonds et autres règlements de compte, Ichiban aura la lourde tâche de s’occuper du fils du boss, jeune millionnaire en chaise roulante à l’esprit quelque peu torturé. Autant dire que la vie de notre héros n’est pas des plus facile. Mais le pire reste à venir.

J’ai noté que certains n’hésitaient pas à en dire plus sur le scénario, mais pour ma part je m’arrêterai là, vous laissant les surprises vous saisir aux tripes. Le spoil n’aura pas sa place dans cet article.

Back to Japan

La première chose qui interpelle, dès les premières minutes du jeu, c’est la qualité de son scénario, et surtout la manière cinématographique avec laquelle il est mis en valeur à l’écran. La réalisation des cinématiques, au niveau narratif, est redoutablement efficace. Nous aurons d’ailleurs vite oublié que nous sommes censés jouer à un jeu et nous serons surpris quand arrivera la première phase de jeu. Il est là, peut-être et selon l’appréciation de chacun, un des « points faibles » du jeu : énormément de (longues) cinématiques. Alors certes, vous pourrez les passer en appuyant sur X, (et même les mettre en pause) mais cela enlèverait une grande partie de l’intérêt du jeu. Pour ma part, j’ai apprécié l’expérience immersive, tel un vrai film avec de vrais enjeux. Somme toute, prévoyez du temps pour y jouer car, cinématiques comprises, toute partie de jeu prendra un temps certain.

Outre un scénario aux petits oignons et une réalisation des plus sérieuses, Yakuza : Like a Dragon vous offrira de magnifiques graphismes, au service d’un voyage imparable au pays du soleil levant. Une véritable expérience et un véritable bond en arrière pour toutes celles et ceux qui auront eu la chance de fouler le sol nippon. Tout y est : enseignes lumineuses à foison, distributeurs de boissons dans les rues, enseignes connues (ou à peine déguisées), ruelles tortueuses, salarymen arpentant le pavés et autres fashionista en herbe, vélos sur les trottoirs et salles d’arcade… Bref, on y est les amis, clairement le jeu nous transporte avec un plaisir non dissimulé dans la capitale japonaise, ville tentaculaire de 38 millions d’habitants. Je parie sur le fait qu’avant même vos premières missions, vous déambulerez, comme moi, dans ces rues, juste histoire d’en prendre plein les yeux. Dès les premiers instants de jeu, vous entendrez le bruits typiques de la villes et sentirez le doux parfum du gyudon vous séduire les narines.

Une mention spéciale aux Konbinis qui abordent ici un nouveau nom, qui se prêtera, sans nul doute, à vos jeux de mots les plus douteux.

Niveau graphismes et ambiance, c’est validé : « Yakuza: Like a Dragon » est une tuerie.

Coups de boule et grosses mandales

Qui dit Yakuza dit bagarres. Vous vous doutez bien qu’il ne s’agira pas de tricot ou autre parties de belote – quoi que ça aurait pu être intéressant – non, dans l’univers de Yakuza, on déguste des salades de phalanges et autres pointars entre les jambes. Des poètes, je vous dis.

Le système de combat est un mélange de QTE (Quick Time Event, ou j’appuis-sur-le-bouton-quand-il-le-faut) et du tour par tour. C’est dynamique et efficace, quoi qu’un peu répétitif, en tout cas au début car les compétences de votre avatar numérique seront limitées dans un premier temps. C’est très racé et offre une bonne dose d’adrénaline. Beaucoup d’informations se bousculeront à l’écran pendant et après le combat, prenez bien le temps de les intégrer, c’est fortement utile pour faire évoluer son personnage.

On prend vite le pli du système de combat et tabasser dans les ruelles deviendra vite une seconde nature. Vous pourriez même y prendre du plaisir.

Lire aussi notre test Persona 5

Dragon Quest

Très vite dans le jeu, le jeune Ichiban annonce un goût certain pour les jeux vidéos et la culture manga. Certaines références n’échapperont pas à votre esprit vif et votre intelligence hors-norme (la preuve en est, vous lisez Geeks By Girls). Et de fait, tout un pan du jeu est articulé autour de la gestion des caractéristiques de votre personnage, comme dans un RPG. Bien gérer les PV et autres statistiques sera essentiel, même lors des combats.

Toutes vos actions et vos items, trouvés ou achetés, auront une incidence sur votre aventure. De même, votre attitude influencera les traits de caractère d’Ichiban. On se prend vite au jeu et façonner la destinée de notre héros devient addictif.

Pour conclure…

Excellent titre et production des plus sérieuses, Yakuza : Like a Dragon saura trouver un large public, tant par ses qualités techniques, son scénario prenant et son ton particulier. Il saura en particulier toucher les amoureux du Japon, pour tout ce qu’il offre de fragrances nippones et autres références culturelles.

Un soft réussi qui aura su honorer la dernière ligne droite de la PS4 et de la Xbox One.

La  note  de la  rédaction

5/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Une ambiance parfaitement restituée et séduisante

Un scénario travaillé et immersif

Une production très sérieuse sur tous les plans

Les points négatifs

Des cinématiques un peu envahissantes

Une minimap peu intuitive

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  • C’est quoi ces faux commentaires ? Le test est bidon. J’ai lu une dizaine de tests aujourd’hui, et ça n’a rien à voir avec ce que vous Décrivez. Aucune information sur les activités, les invocations, les travails. Un travail très pro. Bravo

    • Le test n’est pas bidon, c’est quoi cette façon de troller juste pour troller ? Elles ont de toute évidence moi de place pour développer que d’autres sites qui se permettent des pavés de 10 000 caractères. Vous y avez joué vous ?

    • Quelle belle preuve de mépriser les gens qui n’ont pas le même avis que vous !
      Des fois il vaut mieux se taire vous savez au lieu de cracher sur les gens comme ça…

      • C’est clair.. deja 1) « c’est quoi ces faux commentaires ? » Mais d’où il vient pour émettre un avis sur nos comm’ et 2) oh il manque des paramètres à l’article ? Peut-être est ce due, comme marqué plus haut, à l’envie de ne pas spoiler, de ne pas trop en dire pour laisser le joueur découvrir par lui même ? Et il veut quoi? Que soit marqués aussi tout les noms des développeurs ?
        Bref, don’t feed the troll.