Miasma Chronicles

Les créateurs de Mutant Year Zero sont de retour avec Miasma Chronicles. Bien que le thème reste le même, ne vous attendez pas à une forme de suite, mais bien une nouvelle aventure dans un monde apocalyptique.

Ce test a été réalisé sur une version PC (Steam Deck).

La fin du monde !!! Encore

Dans Miasma Chronicle, le monde est encore une fois détruit. Le miasme, un fléau qui s’est répandu sur la Terre, a détruit les villes réduisant l’humanité à quelques survivants et aussi loin que vous le savez à une ville et quelques personnes éparpillées.

(Miasma) "réveil"

Après une petite rencontre malencontreuse avec les nouveaux résidents de la planète, des grenouilles anthropomorphes géantes, nous voilà enfin à Perme, dernier bastion de l’humanité. Effectivement, ce point central, mais aussi vulnérable à tout un tas de menaces sera notre QG et point de départ à la plupart de nos aventures.

(cinématique)  - grenouille
(parc) "gatorzone"

Maman où t’es ?

Au début, si ce n’est que notre héros est un crâneur au possible, on ne connaît rien. Petit à petit, on découvre que l’on possède un gant légué par notre mère, gant un peu spécial. Effectivement, ce gant est le centre de l’intrigue, mais aussi la solution.

Nous partons alors sur les traces de notre mère, grande héroïne pouvant contrôler le miasme. Bien évidemment ce gant est la clé de ce contrôle et en entreprenant nos recherches, on le découvre assez vite.

Alors que nous progressons aux travers de différentes quêtes donné par le Maire de Perma ou par les évènements. On découvre notamment quelques personnages atypiques arpentant les terres désolées de ce monde dévasté entre les Watcher qui… nous regardent ou encore les artisans capables d’une force destructrice hors norme.

Tout un arsenal

Sans plus de cérémonie, rentrons dans le vif du sujet. Contrairement à cette entrée sans délicatesse, il faudra faire preuve de subtilité pour avancer dans Miasma Chronicle. Effectivement, les développeurs de The Bearded Ladies ont encore réservé un défi pour le moins corsé.

Comme pour Mutant Year Zero, on retrouve un jeu de stratégie au tour par tour. On peut même dire que les deux jeux sont très similaires sur bien des points : que ce soit le thème, le système de combat, ou encore la difficulté. Mais passons sur les comparaisons et concentrons-nous sur Miasma.

(combat) "surveillance
(gameplay) "cible"

Le jeu introduit les phases de Gameplay petit à petit et offre une courbe d’apprentissage très agréable. La base reste le tour par tour. À chaque tour il est possible de se déplacer, d’utiliser une compétence, un objet du sac à dos, ou encore les capacités miasmatiques.

Silence et discrétion

Je parlais de subtilité un peu plus haut. Effectivement, bien qu’il soit tentant de sauter sur tous les groupes d’ennemis et de bourriner, on apprend très vite, surtout au début que ce n’est pas possible. La conséquence souvent emmenant à une mort rapide et douloureuse pour notre égo. Miasma Chronicle offre en effet un Gameplay assez exigeant forçant à la réflexion.

On découvre donc à l’arrivée d’un nouveau camarade qu’il est possible de s’infiltrer et d’éclaircir les lignes ennemies. Cette phase d’infiltration s’articule autour de deux actions. La première est de se déplacer en évitant de se faire repérer et l’autre à entrer en embuscade.

(furtif) "caché"
(furtif) "infiltration"

L’infiltration tout d’abord. Durant cette phase, il est possible de se déplacer librement et de séparer les différents personnages. Cela permet de placer ses « troupes », mais aussi d’éviter le combat. Effectivement, bien qu’il soit tentant de tuer absolument tout ce qui passe à portée de canon. Malheureusement, la dure réalité nous rattrape bien vite lorsque l’ennemi nous écrase.

L’un des points essentiels est de savoir jauger ce que l’on peut ou pas faire en évitant certains combats si nos compétences ou armes ne sont pas assez efficaces. C’est là que Jade entre en jeu et nous fait découvrir tout un monde. Armé d’un fusil avec silencieux, la plupart des troupes les plus légères ne sont plus qu’une formalité.

Une fois cette arme entre nos mains, le jeu change radicalement. Effectivement, reprenons le mode furtif évoqué un peu plus tôt. Avec une arme silencieuse, si au moment de l’embuscade l’ennemi est tué et est hors de portée de ses compagnons alors le mode furtif continu. En conséquence, il est possible d’éliminer une bonne partie du menu fretin de cette façon. Couplons cela à quelques leurres et le combat peut changer du tout au tout.

Sac à dos, sac à dos !

Enfin l’un des éléments à la fois le plus puissant et le plus frustrant à la fois dans Miasma Chronicle. Ce petit outil est une vraie boîte à outils contenant nos soins, grenades et autres objets comme des bouteilles vides ? Effectivement, ce dernier est peut-être l’objet le plus utile de notre arsenal. Pourquoi ? Parce qu’il est le moyen le plus simple d’attirer les ennemis et de les séparer. Quelques rares éléments de décor permettent d’obtenir le même effet, mais ils sont clairement rares.

Tous ces objets précieux ne sont bien évidemment pas monnaie courante. Bien que les différentes cartes regorgent d’éléments à récupérer, on arrive vite à court de ces précieux consommables. Par chance, il est possible d’en acheter avec du « plastic ». Mais là encore cela devient un vrai casse-tête quand le moindre item coûte 100 à 200 unités alors que réunir 1 000 plastics est déjà une performance surtout au début.

Compétences et talents

On en parlait, les voici. Signe de notre progression et aide précieuse, les compétences. Sous forme de quatre branches assez simple, il faut les récupérer dans l’ordre pour débloquer la suivante. La simplicité est aussi ce qui est limitant. Bien qu’accessible et facilement lisible, le jeu en devient vite limité.

(menu) "équipement"
(miasma) "compétence"

On aurait aimé quelque chose d’un peu plus ouvert, permettant si ce n’est la limitation de point de compétence, de pouvoir créer un ensemble qui corresponde à notre style.

Le résultat d’une telle limitation se ressent lors de la montée de niveau où l’on remet les compétences à zéro pour changer celles que l’on équipe. En revanche, l’avantage de pouvoir remettre à zéro notre arbre à tout moment permet une polyvalence bien utile pour les différents combats.

Un monde en ruine

Alors que l’on arpente ce monde détruit où le miasme est partout, on se surprend à regarder les alentours, à tourner la caméra pour observer ce décor à la fois chaotique et beau. Une chose est sûre, les environnements sont soignés et propres. C’est un plaisir de les parcourir et de chercher le moindre détail.

(lore) "personnage"

Histoire de nous aspirer encore plus dans cet univers, il est possible de trouver des enregistrements et autres documents contenant des éléments d’histoire. Tout est bien évidemment doublé pour les dialogues et autres messages audio. Malheureusement, seules les voix anglaises sont dispos, mais tout est sous-titré en français.

Encore une fois, on retrouve un monde avec une histoire et certains clins d’œil à notre civilisation. Il est par moment possible de passer dans certaines zones reconnaissables comme un parc autour des crocodiles, ou de petits dialogues sur une guerre avec des dinosaures.

Et les perfs dans tout ça ?

Qu’en est-il de l’optimisation de Miasma ? Dans l’ensemble c’est plutôt correct. Avec un processeur un peu vieillissant et une RTX 3060 en ultra pas trop de soucis si ce n’est les ventilateurs qui se réveillent un peu. Malgré tout, on subit quelques légères baisses de frame lorsqu’il y a beaucoup de particules de miasme.

Pour ce qui est sur SteamDeck, bien qu’il n’ait pas encore été testé, Miasma tourne. Il faudra tout de même réduire les graphismes en élevé pour que ce soit jouable et faire quelques ajustements supplémentaires pour éviter de subir des pertes visibles de frame.

En conséquence, il s’en sort plutôt bien dans l’ensemble. Malheureusement, l’abondance de petites particules dues au miasme consomme très vite en ressource.

Pour conclure…

The bearded ladies revient avec un bon jeu. Proposant encore une fois une histoire plutôt bien ficelée, du Lore à foison réparti sur les cartes, des dialogues qui sonnent juste, un Gameplay maîtrisé. Mais, on fait vite la comparaison avec Mutant Year Zero. En effet, beaucoup de mécaniques sont similaires, le thème post apocalyptique est conservé. De plus, il s’adresse majoritairement aux joueurs qui aiment les défis. Si on ne compte pas le mode de difficulté le plus bas présenté comme un mode pour l’histoire, le jeu est dur et exigeant.

La  note  de la  rédaction

4/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Les décors détaillés

Un background complet

Système de combat très stratégique

Les dialogues tous doublés

Les points négatifs

Rappel beaucoup Mutant Year Zero

Doublage en Anglais seulement

Une histoire un peu bateau

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