Tpiu dévoile son nouveau manga Made in France ! Et c’est chez Kana que tout se passe. Les Héritiers d’Agione, un univers fantasy où tout le monde a le droit à une deuxième vie. Ici les morts ont la possibilité de vivre une deuxième vie ou bien de devenir un Maudit en refusant. Mais parfois le trépas est trop violent et là on n’a pas le choix. Suivez donc Adalise alias la princesse Cadavre qui contrairement aux nouveau-nés qui ne revivent pas, a eu sa deuxième chance dès le début ! Sorti le 31 mai 2024, il est disponible chez votre libraire préféré et chez Amazon.
Cette critique a été réalisée avec un exemplaire fourni par l’Éditeur.
L’histoire de l’Êdre
Au royaume de Tyriadoc, chacun a droit à une seconde vie en cas de mort précoce.
On appelle ça « l’Ëdre ».Parfois la mort est si violente que la renaissance en devient désastreuse.
Elle engendre la naissance de Maudits, des monstres créés à l’image de leur trépas.Il existe une exception à l’Ëdre : les nouveau-nés.
Trop faibles et trop purs, ils ne ressuscitent jamais.
Jamais, sauf Adalise, la fille du roi.Elle inspire la crainte et la haine auprès de son peuple, lequel l’a surnommé « la Princesse Cadavre ».
Mais Adalise ne désire qu’une chose : retrouver sa mère disparue et comprendre le mystère entourant sa morte-naissance.
Kana
Dans les héritiers d’Agione ,nous partons donc dans un univers fantasy avec une Princesse qui n’est pas appréciée de tout le monde. Surnommée la princesse cadavre, Adalise vit un peu hors de la royauté ce qui ne plaît pas à son frère, son demi-frère et son père. À la recherche de sa mère soi-disant décédée, elle ne fait pas l’unanimité dans sa famille. Son frère (même maman) aimerait qu’elle se tienne mieux et qu’elle respecte son statut. Son père qui est très affaibli, lui, aimerait plus de calme dans la fratrie et son demi-frère (pas la même maman) ne la supporte tout simplement pas.
Prions Müne et la seconde chance
Les héritiers d’Agione sont sous la protection d’une divinité appelée Müne. Tyriadoc est un royaume gouverné par le père d’Adalise. Lorsque nous débarquons dans l’aventure, nous rencontrons surtout Adalise mais aussi les maudits. Plus nous avançons dans les pages et plus nous comprenons que la religion a une place importante dans la vie des sujets du royaume. C’est la divinité Müne qui, à travers la renaissance, offre une seconde chance lors des décès. D’ailleurs lorsque la personne meurt une deuxième fois, c’est sous la cape de la déesse que les sujets reposent en paix. Une belle image pour la mort.
En l’honneur de cette divinité mais aussi pour empêcher les maudits de nuire, le royaume de Tyriadoc organise des jeux. Un peu à l’image des gladiateurs à Rome, ici des combattants chassent un homme (souvent un hors la loi) et lui offrent une mort violente pour en faire un maudit et le tuer pour s’en débarrasser. Des jeux assez barbares surtout quand la proie est innocente comme ici.
Une princesse à l’avenir de lumière
Adalise a été sauvée dès la naissance. Normalement, les nouveaux-nés ne revivent pas car ils sont bien trop fragiles. Mais contre toute attente, la princesse a eu cette chance. Premier miracle et pourtant le peuple ne le voit pas comme ça et l’appelle la princesse cadavre. Sympa.
Si elle peut compter sur Gideon, son ami le plus proche, Adalise ne peut cependant pas compter sur sa famille. On peut d’ailleurs assister à un petit repas de famille sous tension.
Thoren qui est l’aîné mais aussi le fils du Roi et de la Reine passe son temps à insulter Adalise et surtout sa mère qui était une courtisane apparemment. Adel quant à lui qui est le fils du Roi et de cette fameuse courtisane préfère se tenir à sa place plutôt que de rentrer dans les conflits comme le fait sa sœur. L’ambiance dans la famille n’est donc pas toute rose et pire encore, nous savons comment ça se passe dans les histoires heroic fantasy. Les trahisons, les pièges, alors autant dire qu’il ne faut sûrement pas trop se fier aux apparences. Le plus proche des amis peut être le pire ennemi.
Tpiu auteure Made in France !
Mais qui est-elle ? Tpiu est une passionnée de Mangas et de BD depuis son plus jeune âge. Tpiu, de son vrai nom Sophie Collin, vit de sa passion. Mais pour en arriver là, elle a dû se former et c’est au Japon qu’elle part pour ses 20 ans. Elle y rencontre pas mal d’éditeurs Japonais afin de recevoir des conseils qui ont payé puisqu’elle débarque chez Kana avec les héritiers d’Agione. Mais avant, elle nous avait déjà régalés avec Tpiutopia et d’autres mangas en Auto Édition. Apparaître chez Kana est une grande récompense mais pas que. En effet, Tpiu a participé à pas mal de concours et en est sortie très bien classée et récompensée.
Mon avis sur Les héritiers d’Agione – Tome 1
Comme souvent, je commence par la couverture. C’est un peu ce qui va attirer l’œil sur l’histoire. On part sur une ambiance livre fantasy, de jolies bordures et surtout notre princesse cadavre et son arc. Son air aimable qui contraste beaucoup avec son caractère doux dans le livre. Au final, la princesse a surtout une énorme carapace vu ce qu’elle endure depuis sa naissance.
On part aussi sur un manga Français et donc forcément on peut se poser la question de la qualité du dessin. Et bien n’oubliez pas que Tpiu est une fan depuis l’enfance alors, croyez-moi, le dessin est de qualité. D’ailleurs, si je n’avais pas cherché à savoir qui était cette auteure, je n’aurais pas deviné qu’on était sur un manga Français.
Au niveau de l’histoire. Pour le moment, j’accroche bien. L’univers semble riche et on est sur pas mal de secrets et de révélations inattendues. Où est la mère d’Adel et Adalise ? Est-elle morte réellement ? Va-t-elle revenir ? L’avenir de la princesse est assez flou donc forcément on a envie d’en savoir plus. Elle n’a rien d’une « Clarté », ces femmes qui aident la renaissance et pourtant elle en a tous les talents. Peut-elle être une guerrière tout en gérant les renaissances ?
Autant de questions sans réponses qui titillent ma curiosité. Rendez-vous en juillet 2024 pour le tome 2.
Adalise est née deux fois. L’Êdre permet de renaître après une première mort afin d’avoir une deuxième chance. Mais pas pour les nouveaux-nés car jugés trop fragiles. Et pourtant Adalise, elle, a eu cette chance. Si cela n’est pas au goût de tout le monde, elle s’en fiche bien et continue de suivre sa quête. Retrouver sa mère.