Gunfire Reborn vient s’inscrire dans le monde du Roguelite en proposant une expérience en jeu de tir à la première personne. Notre héros doit y parcourir des donjons remplis d’ennemis. Chacune de nos aventures promet d’être unique que ce soit par nos loot, ou les salles que nous traversons.
Ce test a été réalisé sur une version PS4.
Un réveil difficile
Désorienté, nos débuts dans Gunfire se font à l’entrée d’une étrange salle. Guidé par une voix qui fait office de tutoriel, on apprend les mouvements de base. On finit par croiser un monstre qui nous met une bonne raclée. Alors que tout semblait perdu et que nous rendons notre dernier souffle, nous nous réveillons dans une taverne.
Très rapidement, on apprend que nous ne pouvons pas mourir. Effectivement, chacune de nos expéditions se terminant nous renvoie dans cette taverne. Celle-ci sert de hub, endroit emblématique de la plupart des roguelite tel que Neon Abyss. Celle-ci se contente d’un menu très simple entre deux explorations.
On retrouve bien évidemment la possibilité de partir pour une exploration du donjon, mais ce n’est pas tout. Effectivement, il est possible d’accéder à d’autres fonctionnalités. On y retrouve donc des informations sur les armes, les parchemins mais aussi les ennemis Gunfire. Et quel plaisir, qui n’aime pas avoir la possibilité de pouvoir observer le modèle 3D de son adversaire ? En tout cas, c’est un élément que j’affectionne particulièrement dans les bestiaires. Pour finir, il sera aussi possible d’améliorer son combattant au travers de talents passifs.
Essais encore
Comme tout bon Roguelite, dans Gunfire préparez-vous à mourir, et pas qu’une fois ou deux mais à chacun de vos runs, à chaque fois progressant un peu plus. Le principe est relativement simple, on avance, on tire sous tout ce qui bouge et on passe à la salle suivante. C’est peut-être même cette simplicité qui limite un peu ce jeu. Bien évidemment, on retrouve l’esprit du genre, mais il manque un petit quelque chose pour s’y investir plus.
Effectivement, on parcourt les donjons toujours dans le même ordre avec quelques éléments qui diffèrent et on est littéralement dans un couloir. Le jeu met plutôt en avant le skill du joueur mais il manque un peu d’exploration surtout en solo. On ressent particulièrement ça dans le matchmaking où la plupart des joueurs foncent tête baissée, mais nous y reviendrons.
En conséquence, on se retrouve rapidement à être dans une certaine monotonie, affrontant plus ou moins des vagues de monstres. Néanmoins, le jeu reste assez nerveux et exigeant pour ne pas avoir un sentiment d’ennui durant la run.
Tu cours… tu tires
Passons au cœur du jeu, le Gameplay de Gunfire. Pour ce qui est de comment jouer on retrouve un modèle assez bien connu des FPS. On retrouve des codes instaurés depuis longtemps sur d’autre jeu comme Borderlands, ou encore Overwatch. On dispose donc de nos armes, une en commençant et deux en plus maximum en simultané.
Nous disposons aussi de deux compétences liées à notre héros. Le héros de base disposant d’une sorte de sort d’entrave assez puissant, mais aussi de grenades fumigènes. Ces deux compétences s’avérant vitales pour notre progression.
Pour finir, on possède aussi un dash qui nous permet d’esquiver les attaques, et de nous sortir de situations dangereuses. Le Gameplay est, par conséquent simple et rapide à prendre en main, souvent une caractéristique des Roguelite. Il est donc facilement accessible.
Néanmoins, parlons un peu de la différence majeure entre PS4 et PC. En effet, j’ai eu l’occasion de pouvoir essayer Gunfire quelques heures sur PC et il y a quelque chose de frappant, une fonctionnalité qui est extrêmement handicapante sur console (sans parler de jouer à la manette à un FPS ????). Le changement d’arme.
Effectivement, le changement d’arme sur PC peut se faire avec 3 touches, et donc changer rapidement, sans compter que ce changement est extrêmement réactif. Sur console il faudra appuyer plusieurs fois sur une touche, triangle sur PS4, afin de faire le tour des armes. En plus de ça, pour ne pas aider il y a de la latence. En conséquence, certaines synergies d’armes sont totalement inutilisables en combat.
Le Matchmaking
Dans Gunfire, à l’instar de la plupart des Roguelite, il est possible de jouer jusqu’à 4 joueurs et, à partir du niveau 10 il sera possible de participer au matchmaking et donc de jouer avec d’autres joueurs. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a pas mal à dire sur cette partie.
En effet, il est assez plaisant de pouvoir jouer à plusieurs, surtout lorsque le jeu propose comme progression des vagues de monstres en couloir, mais le matchmaking n’est clairement pas au point. Sur PS4 il est au mieux correct avec des ping qui rendent le jeu parfois injouable à cause de la latence.
En plus de ce souci de connectivité, que ce soit sur PC ou PS4 il est compliqué de trouver des joueurs de notre niveau, et ceux d’un niveau élevé ont une tendance maladive à quitter la partie. Très vite, on se retrouve à abandonner toute tentative pour continuer en solo.
La magie du low poly
Finissons sur une note joyeuse. Les graphismes. Ne vous attendez pas à un truc en ultra HD digne d’un studio AAA mais, le choix du low poly est ce qu’il fallait à Gunfire. Dans l’ensemble cela rend le jeu léger en plus de lui donner une patte graphique plaisante.
Les décors ne sont certes pas des plus recherchés, mais les monstres sont nombreux, et dès que l’on passe le premier biome, on profite d’une variété de designs et de caractéristiques très intéressantes. Effectivement, le premier biome est un peu limité en termes de design mais, très vite on retrouve des monstres presque attachants et pour certains assez mortels surtout en nombre.
Bien évidemment, chaque zone vient avec une série ennemie dans un même thème. Le premier rappelant les temples chinois avec les fameuses statues de soldats alors que le deuxième nous emmène dans une ambiance western.
Gunfire Reborn essaie de se faire une place dans les Roguelite. Il s’inscrit dans une lignée un peu plus accessible et abordable en termes de difficulté de base. Sa simplicité à la fois un avantage et un défaut mais avec un bestiaire plutôt soigné. Il reste un très bon moyen de se détendre au travers de quelques runs mais, certains éléments comme le matchmaking bancal, ou le changement d’arme sur console viennent un peu entacher l’expérience de jeu.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Bestiaire varié
Assez nerveux
Simple accès
Difficulté présente
Les points négatifs
Le matchmaking plus que hasardeux
Le switch d’arme handicapant sur console
Des décors assez vides