Golden Kamui – Tome 31

Golden Kamui est un manga de fiction historique écrit par Satoru Noda. Il est édité par Ki-oon et publié sous la collection seinen. Il s’agit ici du dernier volume de la série, paru le 03 octobre 2024.

Cette critique a été réalisée avec un exemplaire fourni par l’Éditeur.

Résumé de Golden Kamui

Une chasse au trésor effrénée dans la région la plus sauvage du Japon !

Au fort de Hakodate, le combat fait rage. Alors que les cadavres s’entassent des deux côtés, Ashirpa et ses alliés tentent de fuir avec le précieux titre de propriété des Aïnous… mais le train dans lequel ils montent en marche s’avère rempli de renforts de la 7e division !

Pour ne rien arranger, le lieutenant Tsurumi a également embarqué avec ses deux âmes damnées, tandis que Hyakunosuke Ogata vient de se débarrasser du conducteur de la locomotive et qu’un mystérieux resquilleur s’est invité dans la bataille…

– Quatrième de couverture

La 7e division à ses trousses

Ashirpa et ses alliés sont toujours en fuite, répartis dans les cinq voitures du train menant à Hakodate. Ce train est la seule opportunité pour eux d’échapper des mains de Tsurumi et du reste de la 7e division… Une fuite plus que nécessaire pour ne pas que Tsurumi prenne possession du titre de propriété des Aïnous, actuellement détenu par Ashirpa. 

Nous rappelons que ce titre de propriété est particulièrement important pour les Aïnous, puisqu’il a été signé par le gouvernement de Meiji. Mais pas que, il a par ailleurs été reconnu par des Ambassadeurs. Il sert notamment à offrir aux Aïnous des terres dont ils peuvent disposer librement dans tout l’Hokkaido. Avoir un endroit rien qu’à eux, pour préserver leur culture et leur mode de vie… bien différent de celui des Japonais, plus traditionnel et reposant que les Kamui. 

Quant au Lieutenant Tsurumi, ce titre est pour lui un véritable atout pour avoir le monopole en Mandchourie. Et ainsi, protéger le Japon des menaces étrangères… Plus précisément, la Russie. Mais cela signifierait vendre les Terres des Aïnous, sauf que ces Terres sont ce qu’il y a de plus important pour Ashirpa. Alors hors de question pour elle ou pour ses alliés de les laisser tomber entre les mains de l’ennemi.

Prêts à tout

La 7e division n’est pas la seule à venir aux trousses de Ashirpa, c’est aussi le cas d’Ogata, qui se pointe par surprise dans le train. Cependant, son objectif est loin de ressembler à celui de Tsurumi. Ses intentions sont plus individualistes et personnelles. Le plan d’Ogata est de devenir le commandant de la 7e division, et prouver que même un moins que rien peut succéder à son père, et à son frère. Une manière de décrédibiliser leur position, lorsqu’ils étaient encore vivants. 

Pour y parvenir, il doit bien évidemment aider Tsurumi, mais lui n’en a que faire du titre de propriété. Il fera tout de même tout son possible pour que personne d’autre que Tsurumi ne l’ait. Quitte à devoir abattre les personnes se mettant en travers de son chemin… C’est le cas de Sugimoto, avec qui il va partager un combat quasiment mortel. Sugimoto est rarement mis au pied du mur, mais cette fois, il est tellement en danger qu’Ashirpa est prête à tuer, elle aussi, pour le protéger. 

Elle qui est pourtant pacifiste et qui n’a jamais tué personne… Ses convictions ne sont plus les mêmes lorsque cela concerne Sugimoto. Ils sont partenaires avant tout, et si Sugimoto doit bel et bien finir en enfer, Ashirpa sauterait sur n’importe quelle occasion pour y aller avec lui. Tant qu’ils sont ensemble, rien ne leur fait peur. Pas même les flammes ardentes qui les attendent à bras ouverts, à tout moment.

La fin d’une chasse acharnée

Après des mois et des mois à courir et chercher le trésor destiné à embellir le futur des Aïnous, voilà que l’histoire s’arrête… Mais pas comme nous nous y attendions. Bien évidemment, le tome compte son lot de larmes, son lot de sacrifices. Des sacrifices nécessaires pour mener à bien la mission d’Ashirpa, de Wilk, et de tous ceux qui portaient la cause des Aïnous dans leur cœur. Mais la concernée en ressort indemne, et avec elle, un partenaire plus déterminé que jamais à l’accompagner dans sa future quête. Celle de protéger les Terres des Aïnous, de protéger son peuple

Même si l’or des Aïnous constituait originellement un trésor de guerre dans le but d’affronter les Japonais… Ashirpa ne souhaite finalement pas se reposer sur le Kamui de l’or pour le futur des Aïnous. Pour protéger son peuple, elle veut reposer sur le dialogue, sur la préservation et l’apprentissage de sa culture. Travailler à son rythme, et échanger dans la paix pour ne plus sombrer dans la guerre. Cela va bien avec son personnage, avec toutes les valeurs qu’elle a prônées jusqu’à présent. Et en bonne compagnie, il est évident qu’elle n’aura aucun mal à être un porte-parole important pour son peuple

C’était un chemin périlleux, semé d’embûches. Mais finalement, les rencontres qu’elle a pu faire avec des Japonais l’ont aussi aidé à se rendre compte que malgré les différences, la cohabitation n’est pas impossible. C’est en cohabitant que sa voix pourra traverser le Japon, voire, traverser les mers. Et pourquoi pas, atteindre d’autres Aïnous à la recherche d’un chez-eux.

Mon avis sur Golden Kamui – Tome 31

Nous voilà au dernier tome de Golden Kamui, qui est bien évidemment riche en émotion, comme les précédents. Nous avons du mal à nous dire que c’est bel et bien terminé, que nous ne reverrons plus Ashirpa, Sugimoto, Shiraishi et tous les autres… Mais nous sommes tout de même très contents de découvrir que, malgré les nombreux sacrifices, beaucoup de personnages ont connu une fin heureuse. Un avenir resplendissant et mérité après toutes ces recherches acharnées de l’or. 

C’est un seinen qui offre une fin emplie d’espoir, et qui nous a permis de découvrir la culture des Aïnous à travers une histoire riche et pleine de rebondissements. Bien qu’une bonne part de fiction soit présente dans Golden Kamui, l’auteur a fait énormément de recherches pour mener à bien sa série, et incorporer avec authenticité toutes les références concernant les Aïnous. Que ce soit les personnages, les coutumes, les vêtements, et même la langue… Satoru Noda a su transposer toutes ses connaissances pour faire perdurer la mémoire des Aïnous, au côté du personnage rendant hommage à son arrière-grand-père : Saichi Sugimoto.

Pour conclure…

C’est une page qui se tourne pour Golden Kamui, mais qui restera dans nos mémoires à tout jamais ! Ce seinen a su nous transporter du début à la fin, et nous surprendre une toute dernière fois dans ce tome 31. Les personnages, l’histoire, la culture des Aïnous… Tout a été pensé, écrit, dessiné et recherché pour que notre lecture soit la plus fluide possible. Avec une bonne dose de découverte, d’émotion et de comédie, Golden Kamui est une œuvre qui mériterait d’être bien plus mise en avant. Et si vous n’êtes pas fan de mangas, il y a toujours une série d’animations, et un live action pour vous faire plonger dans cette chasse à l’or exceptionnelle…

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