Sept ans après le dernier épisode numéroté de la saga (le très controversé Final Fantasy XV), Final Fantasy revient et compte bien faire table rase du passé en misant sur une intrigue plus mature et réaliste. Sorti exclusivement sur PS5 le 22 juin 2023, Final Fantasy XVI, prend un tournant totalement action, dans l’optique de rendre accessible la saga au plus grand nombre, au risque de laisser certains fans de côté qui déploreront la relégation de l’aspect RPG du jeu au second plan. Un choix radical qui alimente les discussions les plus vives depuis la sortie du titre. On était pressé de mettre notre grain de sable dans le débat, et de voir si la flamme qui nous anime quand il est question de Final Fantasy flamberait assez pour le transformer en cristal.
Ce test a été réalisé sur une version PS5 fournie par l’Éditeur.
L’Evan-Jill selon Yoshida
La création de Final Fantasy XVI, c’est avant tout celle d’une récompense, une récompense du président de Square Enix, Yôsuke Matsuda, envers Naoki Yoshida (Dragon Quest X) et son équipe pour avoir remis Final Fantasy XIV sur le bon chemin et l’avoir transformé en l’un des plus grands succès du studio. Désireux de développer un nouvel épisode numéroté, Matsuda proposera de confier ce projet à Yoshida. Ce dernier acceptera à la seule condition de n’être que producteur sur le projet, craignant de ne pas pouvoir mener de front, de façon efficace, la reprise en main de FF XIV et la genèse de Final Fantasy XVI. Nous sommes en 2015 et c’est à Hiroshi Takai (Final Fantasy V, The Last Remnant, SaGa Frontier) que le producteur va proposer le poste de réalisateur.
C’est ensuite Kazutoyo Maehiro (Final Fantasy XIV, Final Fantasy XII, The Last remnant) qui est recruté pour écrire le scénario, et l’on y sent des réminiscences de son travail sur Final Fantasy XII et de sa collaboration avec Yasumi Matsuno (Tactics Ogre, Final Fantasy XII, Final Fantasy Tactics) que l’on sait spécialisé dans les intrigues politico-militaires assez poussées saupoudrées de drames humains et de conflits de factions armées. Certaines références comme la Dalméquie et Rosalia (Dalmasca et Rozarria dans FF XII) sont d’ailleurs assez directes. Mais que serait un Final Fantasy sans un système de combat digne de ce nom ? Conscient du challenge, Takai a alors recruté Ryôta Suzuki (Dragon’s Dogma) comme directeur des combats, tandis qu’il venait de terminer Devil May Cry 5 chez Capcom et cherchait un nouvel horizon. La team autour de laquelle les développeurs vont évoluer était créée et Final Fantasy XVI pouvait naître.
Le groupe émissaire de Valisthéa
Final Fantasy XVI commence alors que l’on découvre Wyvern, un soldat possédant un tatouage sur la joue, comme ces compagnons d’armes, et qui semble être en mission. Mandaté pour tuer l’émissaire de Shiva, le groupe souhaite profiter de la confusion d’une bataille entre les dalmèques et le Royaume de Fer pour attaquer. Toutefois, c’est le moment que choisit Hugo Kupka, général dalmèque pour intervenir sous la forme de son primordial Titan. Dans la confusion qui suit la bataille entre Shiva et Titan, Wyvern, qui tente d’échapper aux éboulements causés par les deux primordiaux, perd connaissance. Il revient alors treize années en arrière, alors qu’il était Clive Rosfield, 15 printemps au compteur, le fils aîné de l’archiduc de Rosalia.
N’ayant pas hérité du pouvoir du primordial Phénix, mais capable tout de même d’utiliser un peu de sa magie, Clive a suivi une formation pour devenir le gardien de l’émissaire, qui s’avère être son petit frère Joshua. Méprisé par sa mère, qui n’a d’yeux que pour son cadet, Clive peut compter sur la gentillesse de Jill, son amie d’enfance et la loyauté du chiot Talgor. Revenu au domaine, l’archiduc informe Clive qu’un fléau noir se répand sur leurs terres et qu’il va partir en direction de fort Phénix avec lui et Joshua pour le traditionnel augure martial que l’enfant va devoir annoncer. Après avoir rempli une mission d’extermination de gobelins, Clive rejoint son père et son frère à la forteresse de phénix.
Mais cette nuit-là, une attaque menée par l’Empire de Sangbrèque survient, se soldant par la trahison de certains membres de la garde rosalienne et par la mort de l’archiduc, assassiné. Devant la dépouille de son père, Joshua perd le contrôle et devient Phénix. Il est alors attaqué par un autre primordial de feu, ce qui est censé être impossible et au terme d’une confrontation entre les deux géants de feu Joshua meurt sous les yeux de son frère impuissant. Ayant survécu à la bataille, Clive est fait prisonnier et sur ordre de sa mère est marqué du sceau des pourvoyeurs et enrôlé de force dans un des corps armé de Sangbrèque.
Après cette nuit qui a changé sa vie, Clive n’a plus qu’un seul but en tête, retrouver et se venger de l’assassin de son frère. Voilà le point de départ de notre périple puisque nous incarnerons Clive sur une période de 18 ans (avec deux ellipses temporelles), dans sa quête de vengeance et de rédemption.
“À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.”
Ce qui interpelle au premier abord, c’est la complexité et la richesse du lore de cet épisode. Si les principaux PNJ que l’on est appelé à croiser ne sont pas tous aussi développés que dans un The Witcher 3 (qui excelle en la matière), l’histoire de Valisthéa, de son peuple et de ses traditions n’en reste pas moins prédominante, ce qui n’est, au final, pas une surprise quand on sait que Maehiro a commencé par créer le monde de cet épisode puis lui a écrit une évolution de 1500 ans avant d’en arriver au point de départ de Final Fantasy XVI. Si un lore important permet de donner une crédibilité à l’intrigue, il est aussi parfois synonyme de confusion.
Afin d’éviter cela et de permettre au joueur de profiter de l’excellent travail de Kazutoyo Maehiro, Square Enix a eu la bonne idée d’intégrer une Chronographie, accessible à n’importe quel moment par simple appui sur le pavé tactile et permettant d’ouvrir les fiches lieux, personnages, faction et évènements associés à l’action du moment. Si vous souhaitez en savoir vous pourrez également aller consulter l’encyclopédie d’Harpocrate qui répertoriera toutes les entrées au fil de votre aventure, ou encore Viviane qui vous fera un récapitulatif du parcours de chaque personnage du début du jeu jusqu’au moment où vous irez la consulter. C’est par ailleurs elle qui vous donnera les informations politico-historiques principales au cours du récit.
Certes l’histoire, c’est important, mais qu’en est-il du reste, me direz-vous ? Je vous rassure de suite, avec Final Fantasy XVI vous allez en prendre plein les yeux ! Que ce soit au niveau des personnages, tous plus charismatiques les uns que les autres ou des environnements de toute beauté, vous ne saurez plus où donner de la tête et le mode photos intégré risque bien de vous prendre beaucoup de temps (les selfies avec Talgor sont toujours un régal). Malheureusement, les baisses de framerate même en mode performance sont assez nombreuses et viennent un peu gâcher le tableau.
Avec Final Fantasy XVI nous avançons d’un lieu à l’autre, sans pouvoir réellement nous déplacer librement dans la carte, chaque lieu donnant accès à une zone parfois assez peu étendue et qui se ressemble parfois au point que l’on regrette presque l’absence d’une mini-map qui nous affranchirait de devoir ouvrir la carte principale aussi souvent. Soyons clair nous sommes dans un titre très compartimenté ou la notion de distance est assez étrange notamment lorsque des personnes en danger se trouvent à portée de vue de PNJ qui ne réagissent pas. Cela étant, la proximité de certaines missions leur évite d’être fastidieuses et cela ne m’a pas gêné outre mesure.
Mais que serait un Final Fantasy sans une musique digne de ce nom. Là encore nous sommes gâtés puisque Masayoshi Soken qui est en charge de la bande son est, selon Yoshida, le compositeur qui comprend le mieux les attentes du réalisateur et du scénariste ainsi que le digne héritier de Nobuo Uematsu (la légende derrière les mélodies enchanteresses des premiers opus). Un Masayoshi Soken en grande forme donc, qui est arrivé assez tard sur le projet, car préférant travailler à partir d’éléments concrets. Celui-ci est en effet extrêmement inspiré, que ce soit dans les réutilisations des thèmes emblématiques de la saga ou dans ses compositions originales.
Une magie orchestrale qui ravit les oreilles, tant et si bien qu’il n’est pas rare de s’arrêter de longs moments juste pour en profiter. Puisque nous en sommes à traiter de l’audio, il me paraît important de vous parler de l’excellent travail réalisé sur les doublages. Bien que la synchro labiale ait été réalisée sur le doublage anglais, qui est au demeurant très bon, je dois avouer que la version française est de très bonne qualité, seuls quelques PNJ ayant des accents caricaturaux. Vous aurez donc le choix et quelques que soit la langue dans laquelle vous souhaitez partager la progression de Clive, celle-ci sera de haute volée.
L’attaque des Titans
Niveau gameplay, Final Fantasy XVI devient le premier opus de la saga avec un système de combat 100 % action, à la limite du beat’em up. Après quelques minutes de prise en mains, on se rend très vite compte de l’influence de Suzuki et de Devil May Cry dans les phases d’action où l’on contrôlera exclusivement Clive. Doté d’un bouton d’attaque, d’envoi de projectile, de saut et d’esquive, les commandes sont sommes toutes assez classiques, mais ce qui permet de lui amener de la subtilité sont les pouvoirs des primordiaux que notre héros va acquérir tout au long de son voyage. Ainsi Clive pourra faire appel au pouvoir de trois primordiaux simultanément, chacun ayant deux attaques au choix avec un temps de rechargement en rapport avec la puissance de l’attaque. Chacune d’entre elles possède une animation fantastique qui ajoute encore à la nervosité des affrontements.
Avec le système de contre et l’ajout de Talgor répondant à vos ordres pour un soutien efficace, on obtient des combats particulièrement jouissifs tant en termes d’actions que visuellement. Bien entendu, un arbre de compétence est aussi de la partie afin d’affiner les compétences de chacun de vos primordiaux. Sachant que l’on retrouve aussi une jauge de déstabilisation des ennemis, qui une fois vidée laisse l’ennemi sans réaction permettant d’enchaîner les attaques et les combos sans réactions de sa part. À plusieurs moments dans l’intrigue, vous aurez à contrôler directement un primordial dans une phase souvent dantesque, avec des contrôles simplifiés et parsemés de QTE. Bien qu’un peu longues parfois, ces batailles, épiques au possible et dont l’inspiration de God of War, L’Attaque des Titans ou même encore de Dragon Ball Z n’est plus à démontrer, vous en mettront plein la vue par leur extravagance.
Final Fantasy XVI a d’ailleurs su incorporer, subtilement des références à sa propre licence (les épouvantails qui ressemblent à des mages noirs et, fatalement, à Vivi de Final Fantasy IX), baignant dans un fan service de bon aloi et jamais grossier. Si votre but premier est avant tout de profiter de l’histoire du jeu, sachez que vous aurez le choix entre un mode action et un mode histoire, ce dernier vous faisant commencer la partie équipé de trois accessoires de soutiens (l’un vous permettant de réaliser des esquives automatiques, le suivant de ralentir le temps avant qu’une attaque esquivable ne vous touche et le dernier d’exécuter des combos de compétence complexes par appui sur une simple touche). Il en existe encore deux autres disponibles, l’un permettant d’automatiser les actes de Talgor et un autre permettant l’utilisation des potions en dessous d’un seuil de PV prédéterminé.
De quoi vous faire votre configuration à la carte pour profiter au mieux de l’aventure, je précise que ces accessoires de soutiens sont aussi disponibles en mode action, ils ne sont juste pas équipés comme dans le mode histoire. Se voulant accessible au plus grand nombre, vous trouverez peut-être le challenge moins élevé que dans les précédents FF, si tel est le cas rassurez-vous, votre aventure commencera réellement lorsque vous aurez fini un premier run. Un New Game + se débloquera alors avec des monstres d’un niveau plus élevé, des armes exclusives à débloquer dans un mode Fantaisie Finale ainsi qu’un mode arcade Ultimania qui débloque un niveau de difficulté supplémentaire au mode arcade présent dans les stèles d’excellence. Bref quand il n’y en a plus, il y en a encore ! De quoi assurer une certaine rejouabilité au titre en tout cas.
Avis primordial
Devant le débat que suscite Final Fantasy XVI, il est difficile de ne pas entendre les divers sons de cloche des uns et des autres. J’ai notamment beaucoup entendu que cet épisode est plus fait pour contenter les nouveaux venus qui découvriraient la licence que pour les fans de la première heure. C’est pour cette raison que je trouvais important de vous apporter deux avis : le mien, celui d’une joueuse qui a fini son premier Final Fantasy avec Final Fantasy VII Remake, et celui d’un vieux briscard de la saga ayant joué à tous les épisodes. Pour cela j’ai demandé à Bruno Rocca, ancien journaliste jeu vidéo, éditeur chez Omaké Books et rédacteur en chef du magazine Rétro Lazer, son ressentis sur cet opus controversé.
L’avis de la newbie :
Bien que n’ayant pas joué à beaucoup de Final Fantasy, j’ai tout de même une connaissance théorique de l’histoire de la saga, dans laquelle je suis tombée avec l’excellent Final Fantasy VII Remake. Il faut également vous avouer en préambule que malgré l’envie qui est plus que présente, je n’ai pas encore eu le temps de jouer aux épisodes plus anciens. Une fois ceci éclairci, je dois dire que j’ai adoré me plonger dans Final Fantasy XVI. Certes l’influence de Game of Thrones est prégnante dans l’intrigue du jeu, ne serait-ce qu’avec Clive qui possède un gros cousinage avec Jon Snow ou encore Annabella qui rappelle fortement Cersei Lannister.
Mais si je n’ai pu m’empêcher de m’amuser les divers emprunts à la saga de Georges R. R. Martin, cela ne m’a absolument pas gêné, puisque l’intrigue, bien que possédant quelques longueurs, met en scène des héros attachants et des propos intéressants, que je n’ai pas pu lâcher jusqu’à la conclusion de leur aventure. Ainsi, si certaines quêtes annexes sont totalement facultatives, je trouve pour ma part qu’elles ont le mérite d’encore renforcer le propos du titre en nous proposant des situations qui décrivent la méfiance et la dureté des actes envers les pourvoyeurs. Autre point intéressant, là où pouvoir utiliser la magie est en général un motif de fierté et de puissance, à Valisthéa c’est l’inverse et les gens pouvant manipuler la magie (exception fait des émissaires) sont réduits en esclavage et traité comme des monstres.
Un point de vue aux antipodes des autres titres de Final Fantasy que j’ai trouvé passionnant, en présentant également une émancipation et une destruction des cristaux, dont il fallait restaurer le pouvoir et assurer la protection dans tous les autres opus. Si je ne suis pas une grande joueuse de Final Fantasy (encore que je m’aperçoit que c’est en train de changer), je suis en revanche une adepte de Devil May Cry et de son système de combat que j’ai pu retrouvé en partie dans Final Fantasy XVI, et qui m’a comblée au plus haut point.
Une action débridée, des protagonistes attachants et une intrigue passionnante, il ne m’en fallait pas plus pour adhérer pleinement à cette nouvelle proposition de Square Enix. Sans parler des cinématiques toutes plus magistrales les unes que les autres en termes de mises en scène, c’est un quasi sans faute durant la soixantaine d’heures qu’a duré mon run et qui me fait même regretter de l’avoir fini. Heureusement, le challenge proposé par le New Game + est intéressant, l’augmentation de la difficulté ne me faisant, pour une fois, absolument pas peur.
L’avis du vétéran :
Si la saga Final Fantasy a régulièrement mit un point d’honneur à surprendre les joueurs d’épisode en épisode, il faut bien admettre que cet opus frappé du chiffre XVI pousse cette philosophie à son paroxysme. Fils prodige de Devil May Cry et de Final Fantasy X (dont la linéarité ne l’a pas empêché d’être, à mon sens, l’une des pages les plus flamboyantes de la franchise), Final Fantasy XVI fascine autant qu’il questionne. Les combats sont merveilleusement addictifs, les rixes entre Primordiaux sont plus épiques que tous les God of War réunis, la bande-son est d’une indécente beauté, et le système de Chronographie est une idée brillante qui change notre rapport à un lore. Sans oublier un fan service subtilement imbriqué dans toutes strates du jeu (exit les gros sabots de Final Fantasy XV en la matière).
Mais Final Fantasy XVI, c’est aussi une production où la notion de RPG est réduite à peau de chagrin, dans laquelle le parcours s’avère particulièrement linéaire et agrémentée de quêtes annexes d’un autre temps. On peut également regretter une seconde partie plus inégale en termes de rythme. Accro à la série depuis ses débuts en gros pixels, je dois bien reconnaître que j’ai beaucoup d’affection pour les aventures de Clive Rosfield et de ses compagnons d’infortune (selon moi, nous tenons ici l’un des meilleurs castings de la licence).
Indéniablement, le trauma encore palpable d’un quinzième volet schizophrène, rafistolées de toutes parts et tenant péniblement sur ses deux jambes, joue aussi dans l’appréciation de cette nouvelle itération. Car celle-ci sait pertinemment où elle va, contrairement à son aîné, sans ménagement, quitte à brusquer et à froisser une partie des joueurs. Final Fantasy XVI m’a emporté, captivé. Sans aucun doute, il touchera autant de gens en plein cœur qu’il en laissera sur la touche. Tel un Phoenix inépuisable, les débats enflammés à son sujet ne sont pas prêts de s’éteindre.
Avec Final Fantasy XVI, Square Enix tourne définitivement la page Final Fantasy XV, en prouvant que le studio est capable de fournir aux joueurs une expérience certes clivante, mais ô combien passionnante. Avec son intrigue mature et ses implications politico-militaires sous-jacentes, son système de combat accessible et novateur, sa mise en scène dantesque et sa direction artistique de toute beauté, Final Fantasy XVI arrive à faire oublier ses quelques défauts comme ses fréquentes baisses de framerate en mode performance ou encore quelques longueurs dans le scénario. Un coup de poker qui se transforme en coup de génie, pour peu que l’on adhère à la proposition titanesque du studio japonais.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Une direction artistique de folie
Une bande son absolument superbe
L’ajout de la Chronographie, l’une des grandes idées du titre
Le système de combat nerveux, complet et accessible
L’un de mes meilleurs castings tout FF confondu
Le New Game + et son challenge plus corsé
Les points négatifs
Beaucoup de baisses de framerate en mode performance
Une seconde partie du jeu moins rythmée que la première
Des quêtes annexes au contenu inégal