Seul ou à plusieurs, choisissez une classe et apprenez à la maîtriser à travers quatre donjons remplis de monstres. Dominez les lieux avec vos compétences, vos équipements et réduisez à néant la dizaine de boss par donjons. Dungeons of Sundaria, développé par Industry games vous offre pour 15€ une aventure qui plaira à tous les adeptes de Dungeon Crawler. Des sessions nostalgiques pour les adeptes qui repenseront aux jeux de l’époque avec un graphisme très appréciable et un temps de jeu plus que correct.
Ce test a été réalisé sur une version PC fournie par l’Éditeur en solo et en multi online pendant la période de Noël. Les skins de Noël sur les screens ne sont donc pas definitif.
Une renaissance pour Industry Games ?
Industry Games ce n’est malheureusement pas le meilleur souvenir pour les fans de RPG, après son tollé avec Kings and Heroes qui, soit dit en passant, a été retiré de Steam au grand dam des fans. Il est donc normal que les joueurs soient frileux de poser les mains sur Dungeons of Sundaria.
Ici, à la rédaction, nous avons eu le jeu entre les mains. Il fut une époque où je jouais énormément à des jeux comme Dungeon siege pour ne citer que lui car c’était mon jeu d’adolescence. Depuis, je n’ai jamais vraiment remis les pieds dans ce monde. J’ai tâtonné un peu sur des RPG et MMORPG mais sans grande conviction.
La prise en main du jeu est assez simple, vous créez votre personnage, vous admirez la scène cinématique du début et pouf vous voilà sur un écran représentant un village. Les lieux sont un peu posés sous la forme d’un point’ n click où vous sélectionnez les bâtiments à visiter et des PNJ s’y trouvent. Certains vendent et d’autres vous proposent des quêtes. Une fois les missions récupérées, vous allez sur la map et à vous de trouver où aller. C’est seulement dans les Donjons que vous allez pouvoir explorer et combattre.
Création et évolution de votre personnage
On commence par la base: la création de personnage ! Les classes sont les mêmes que dans la plupart des RPG c’est-à-dire :
- Champion
- Clerc
- Ranger (Archer)
- Rogue
- Sorcier
À vous ensuite de choisir votre race parmi :
- Humain
- Nain
- Elfe
- Halfing
- Orc
- Lutin
- Drogal
Le reste est surtout esthétique, le genre de votre personnage, sa couleur de peau, de cheveux, d’yeux et quelques coiffures et visages sont aussi disponibles. Graphiquement parlant, les personnages sont pas mal pour le prix du jeu, j’ai donc sélectionné une rogue elfe.
Vous partez ensuite pour la ville de Galdrins Crossing afin de débuter l’aventure.
Tout au long de votre périple, vous allez monter de niveau et acquérir des compétences que vous pourrez utiliser lors de vos combats. Les créatures abandonneront du loot sur le sol qui fera office d’équipement et le but est donc forcément d’être badass…ah non ça c’est juste mon défaut. Le but, c’est d’être fort et de faire des dégâts donc en fonction de votre classe certains items seront plus intéressants que d’autres.
Une fois le niveau 20 passé, vous allez pouvoir utiliser le côté héroïque de votre personnage. Cela vous permettra d’augmenter la puissance de votre personnage et de rouler sur le jeu.
Des donjons sans fin
On n’est pas loin de l’histoire sans fin mais d’un autre côté avec seulement 4 donjons, on peut s’inquiéter du temps de jeu. Rassurez-vous les donjons sont longs et regorgent de boss, mini boss et secrets à trouver. Vous avez aussi trois niveaux de difficulté, à vous de choisir mais rien ne vous empêche de commencer en facile et de refaire les lieux sous une nouvelle difficulté pour vous challenger un peu.
Je dois avouer que j’ai apprécié le fait de pouvoir quitter le donjon pour pouvoir respirer un peu ou créer de nouvelles armes et pouvoir reprendre mon exploration là où je l’ai quittée plutôt que de devoir refaire tout le chemin de nouveau. Ce n’est pas grand-chose mais après plus de deux heures de visite je n’avais pas forcément envie de remettre ça. Pour le coup, les boss et mini boss vaincus ne reviennent pas quand vous utilisez la possibilité de revenir où vous étiez.
Graphiquement simple et efficace
De ce que j’ai pu lire sur le prédécesseur de Dungeons of Sundaria, c’était un énorme Bugland. Un graphisme pas top et une abomination sans nom (si si j’ai vu cette phrase dans un article). Eh bien pour le coup, Dungeons of Sundaria est une belle surprise. Le graphisme n’est certes pas celui d’un AAA de 2023, mais pour une quinzaine d’euros j’ai envie de dire qu’il fait son boulot.
Les donjons sont uniques et ont leur propres ambiances, la musique est agréable en fond sonore et nos héros évoluent en fonction de notre équipement. Bravo pour la possibilité de cacher le casque. Oui, j’ai ce besoin de voir la tête de mon personnage.
Bref, le jeu est assez simple visuellement et efficace à mon goût. Je mettrais quand même un petit bémol sur le doublage anglais qui est un peu cliché et aux fraises mais en soi, ce n’est pas pour ça qu’on joue.
Seul ou à plusieurs c’est tout aussi fun
J’ai pu tester le jeu en solo mais aussi en tandem avec un ami. Se rejoindre en partie n’est pas compliqué et si on veut jouer avec des randoms, vous avez les salons de disponibles avec dedans la mention du niveau des joueurs recherchés, ce qui simplifie le tri et vous évite de vous retrouver dans des sessions trop fortes pour vous.
En solo le jeu est très accessible , si vous farmez un peu vous n’aurez aucun souci à terminer les donjons.
Vous avez aussi la possibilité de jouer jusqu’à 4 en écran partagé pour une coop locale.
Mon avis sur Dungeons of Sundaria
À première vue, le jeu ne paie pas de mine. Je m’attendais à un RPG qui me lasserait au bout de trois heures, et bien non. Surprise ! Dungeons of Sundaria est très addictif et surprenant. Je suis du genre à vouloir tester toutes les classes et par chance, ce jeu n’en a pas des masses ce qui déjà nous évite l’écœurement du trop plein de personnages. J’ai souvent ce souci dans les MMORPG et RPG, trop de personnages possibles et je suis saoulée d’avance de devoir faire un choix. La création est assez rapide et même si nous n’avons pas beaucoup de possibilités de custom, le principal est là et c’est suffisant.
Industry Games avait eu les yeux plus gros que le ventre à l’époque de Kings and Heroes et le fait qu’ils aient revu à la baisse leurs ambitions sur cet opus est assez plaisant. . Un seul bug pour ma part, j’ai du refaire 3X le boss de Grassland car le jeu crashait. et j’ai apprécié combattre dans les différents donjons.
Une belle surprise à mon sens que je recommande pour les adeptes du Dungeon Crawler.
Bien sûr, vous vous doutez bien qu’il y a de la redondance mais c’est assez normal. Le jeu peut se finir en moins de 10h. Si vous jouez avec la difficulté et que vous testez d’autres classes. Vous pouvez gratter du temps de jeu. Ne comptez pas non plus sur l’histoire, elle n’est pas spécialement passionnante et reste très basique.
Dungeons of Sundaria permettra peut-être à Industry Games de se relever après le taulé de son dernier jeu. Il est important de lui laisser une chance, ce jeu ravira les joueurs du genre. Graphiquement simple, l’histoire n’est certes pas la plus originale, mais les donjons sont super. Retrouvez le sur Steam pour 15€
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Quatre Donjons tous différents
Trois niveaux de difficulté possibles
Solo, Multi online, Multi local
Plusieurs classes et races disponibles
Prix abordable
Graphisme simple et efficace
Un inventaire très vaste
Les points négatifs
Quêtes simples et pas spécialement intéressantes
Un Dungeon Crawler pas assez difficile pour les habitués
Une histoire plate
Un peu trop rapide à finir