Grâce à la toute nouvelle édition colorisée publiée par les éditions Glénat, nous continuons notre voyage dans la jeunesse de notre Saiyan préféré avec la sortie simultanée des tomes 3 et 4 de Dragon Ball Full Color L’enfance de Goku. Disponibles depuis le 15 mai 2024, ils nous proposent de (re-)découvrir les résultats du 21ᵉ Tenkaichi Budokai, ainsi que la rencontre explosive entre Son Goku et la terrible armée du Red Ribon. De quoi en prendre encore plein les yeux !
Cette critique a été réalisée avec des exemplaires fournis par l’Éditeur.
Son Go-cool
En 1984, commençait dans le Weekly Shonen Jump la prépublication d’une toute nouvelle série racontant les aventures d’un jeune garçon avec une queue de singe, à la poursuite des sept boules de cristal. L’univers n’avait alors pas encore réalisé que ce manga allait devenir une œuvre culte et installer les valeurs du shonen dans l’esprit des lecteurs du monde entier…
Quarante ans après, la série est toujours présente dans le cœur des fans. Et pour fêter ce bel anniversaire, vous pourrez la découvrir sous une nouvelle forme, entièrement colorisée ! De quoi compléter votre collection bien évidemment et aussi convaincre de nouveaux lecteurs d’entrer dans la confrérie !
Glénat
Dragon Ball Full Color L’enfance de Goku débute par la rencontre entre une jeune citadine au QI de génie et un enfant sauvage doté d’une queue de singe. La première, c’est Bulma, une adolescente lancée à la recherche des sept boules de cristal censées réaliser un vœu une fois toutes réunies, et le deuxième, c’est Son Goku, un garçon n’ayant jamais quitté sa montagne. Seul depuis la mort de son grand-père, Goku qui ne connaît rien du monde, accepte de prêter à Bulma sa Dragon Ball à condition de l’accompagner.
Cette dernière qui y voit l’occasion d’avoir un garde du corps à la force phénoménale accepte. Mais leur périple va s’avérer riche en rebondissements et en rencontres de toutes sortes. Une fois leur quête terminée, Bulma rentre chez elle et Goku décide de se rendre chez Muten Roshi un maître en arts martiaux afin de devenir plus fort. Là, il fait la connaissance de Krilin et tous les deux entament un terrible entraînement dont le but final est leur participation aux 21ᵉ Tenkaichi Budokai. Motivés comme jamais, les deux disciples vont tout donner et le jour des qualifications arrive enfin…
Découvrez notre avis complet sur Dragon Ball Full Color L’enfance de Goku – Tome 1 & 2 ici !
Krilin’it !
Le Tenkaichi Budokai se poursuit pour Son Goku et Krilin. Les deux amis font face à des adversaires aussi surprenants qu’originaux, dont l’énigmatique Jackie Choun, qui pourrait bien poser plus que de légers soucis…
Retrouvez toutes les aventures de Son Goku dans cette magnifique édition grand format en couleur, qui ravira les fans de la première heure comme ceux qui souhaitent découvrir ce flambeau du manga !
Glénat
Alors que les combats pour déterminer les huit combattants finalistes du tournoi battaient leur plein à la fin du tome 2 de Dragon Ball Full Color L’enfance de Goku, nous arrivons enfin au choix et au début des matchs des finalistes. Si Son Goku, Krilin et Yamcha sont qualifiés, ils vont devoir rencontrer des ennemis redoutables comme le terrible Bacterian à la puanteur mortelle, le droit et sérieux Nam qui se bat pour sauver son village de la sécheresse, la jolie et vénéneuse Lanfan, le monstre Guilan et Jackie Chun. Ce dernier, un vieillard énigmatique, possède une force prodigieuse et un certain attrait pour les jeunes filles. Pendant ce temps, Bulma, Puerh et Oolong s’installent dans le public. Mais où est donc passé Muten Roshi ? Ils n’auront cependant pas le temps de s’interroger plus que ça, car la phase finale de la compétition est sur le point de démarrer…
Raid Ribon
La finale du Tenkaichi Budokai vient de connaître un bouleversement terrible : Son Goku s’est transformé en singe géant et s’apprête à tout ravager ! Quelle technique permettra d’éviter un carnage parmi les spectateurs ? Pendant ce temps-là, la mystérieuse armée du Red Ribon se met en quête des dragon balls…
Glénat
L’affrontement entre Jackie Chun et Goku s’étant éternisé, la pleine lune est apparue dans le ciel, causant la transformation de garçon en singe géant. Acculé devant un adversaire qu’il n’est désormais plus possible de raisonner, Jackie Chun tente le tout pour le tout. Au terme d’une bataille épique, Goku est vaincu et le Tenkaichi Budokai prend fin, mais ravi de l’expérience, il souhaite partir à la recherche de la boule à quatre étoiles, souvenir de son grand-père. Laissant ses amis derrière lui, il part donc seul, guidé par le dragon radar que lui a donné Bulma. Toutefois, il n’est pas le seul à s’être lancé à la recherche des Dragon Ball et il va très vite se retrouver confronté au Red Ribon, une terrible armée, prête à tout pour arriver à ses fins.
Lisez un extrait de Dragon Ball Full Color L’enfance de Goku – Tome 4 ici !
Sacré Toriyama, tu es un farceur…
Plus j’avance dans ma lecture de Dragon Ball et plus je commence à comprendre pourquoi cette œuvre a été fondatrice pour toute une génération de créatifs comme Eiichirō Oda (One Piece) ou encore le mangaka et chara-designer japonais Yūsuke Kozaki (No More Heroes, Pokémon GO, Fire Emblem Heroes, …) comme il nous l’avait confié lors de notre rencontre. Je l’avais déjà évoqué, mais j’ai toujours été bien plus intéressée par le côté shōnen de la partie Z que par l’humour inhérent à la jeunesse de Goku. J’avais donc fait l’impasse sur la première partie de l’histoire sans aucun regret. Maintenant que je découvre les origines, je ne peux m’empêcher de penser avoir fait une regrettable erreur.
Certes, l’humour pipi-caca et parfois graveleux du mangaka ne fait pas mouche à chaque fois, mais il ne manque cependant pas de logique, beaucoup de situations gaguesques provenant de l’innocence et de la naïveté du héros qui découvre le vaste monde pour la première fois. De plus, grâce à la mise en place du Tenkaichi Budokai (même si, on a beau dire, ce n’est pas aussi jouissif que d’incarner nos héros comme dans Dragon Ball FighterZ par exemple), Toriyama montre sa maîtrise du rythme et son sens aigu de la mise en scène des combats. Cela préfigure l’évolution un peu plus sérieuse que va prendre la série par la suite, même si soyons honnête, les combats, tout comme les combattants, sont encore bien barrés.
Pour autant, le suspens est à son comble et je me suis délectée de voir ses cases d’un dynamisme débridées, encore magnifiées par la couleur qui ajoute encore plus de force, surtout lors des combats. J’ignore si cela vient du fait que j’ai découvert Dragon Ball comme beaucoup à la télévision, mais j’ai de plus en plus le sentiment que la version full color est la version ultime du manga capable de rendre hommage parfaitement au travail d’Akira Toriyama. Maintenant que le premier grand ennemi, l’armée du Red Ribon, se dresse devant Goku, j’ai hâte de voir ce que nous réservent les prochains tomes et comment se conclura cet affrontement. Réponse dans le volume 5 de Dragon Ball Full Color L’enfance de Goku à paraître le 4 septembre 2024, juste à temps pour une rentrée réussie.
Les combats continuent de s’enchaîner pour notre jeune héros au cours de ces tomes 3 et 4 de Dragon Ball Full Color L’enfance de Goku et l’art du rythme de Toriyama est sublimé par la colorisation qui donne encore plus de punch à l’ensemble. On ne s’ennuie jamais et l’avantage d’avoir une sortie simultanée de deux tomes, c’est que l’intrigue progresse sans nous laisser trop frustrés par l’attente du volume suivant. Malheureusement, à partir du volume 5 à paraître le 4 septembre 2024, Glénat revient à un rythme de publication plus classique d’un seul volume relié. Mais la qualité est là et nous répondrons bien sûr à l’appel de la chasse aux boules de cristal.
