Prenez votre cape d’invocatrice et partez à l’aventure avec vos chimères. Recrutez de nouvelles unités, combattez l’ennemi et influencez leurs dés (contrôlez-les vous-même). Usez de toutes les stratégies possibles afin d’avoir le dessus sur les unités ennemies. Prévu pour le 27 février sur Steam, vous pouvez jouer à Dicefolk en démo en attendant.
Ce test a été réalisé sur une version PC fournie par l’Éditeur.
À propos de Dicefolk
Qu’est-ce qu’un Dicefolk ? Il s’agit tout simplement d’un invocateur qui manie les dés de contrôle. Le sorcier Salem a jadis ensorcelé les chimères des Aubelandes et c’est grâce à vous les Dicefolk si le monde n’est pas encore parti en vrille. Tandis que le sorcier roupille au mont Eborien, vous parcourez le pays en recrutant et combattant des chimères.
Dicefolk est un savant mélange de combat au tour par tour et de roguelike.
Vous allez parcourir plusieurs mondes qui génèrent chacun une carte (aléatoire, si vous mourez la partie d’après, la carte ne sera pas la même). Sur cette carte vous avez des sanctuaires pour recruter une chimère, des endroits avec des PNJ pour acheter de quoi affronter les ennemis. Des combats, des combats d’élites avec des chimères plus puissantes et surtout un boss à vaincre ! Une certaine redondance, je vous l’accorde, mais bizarrement on ne la ressent pas trop dans le jeu. Les chimères ne forment jamais les mêmes groupes et le côté génération aléatoire des cartes fait qu’on ne s’ennuie pas.
Chaque chimère est unique
Un peu comme les Pokémon, chaque chimère a son propre pouvoir et plus vous avancez plus vous en débloquez et surtout quand vous mourez vous augmentez la jauge pour débloquer de nouvelles chimères mais aussi des talismans. Mourir est donc bénéfique et vous permet de vous améliorer.
À vous de créer, au fil de vos runs, la bonne unité avec des chimères variées et aux pouvoirs complémentaires. Il vous faudra étudier toutes les stratégies possibles si vous voulez vaincre les ennemis en plus de contrôler leurs dés.
Avoir le pouvoir d’un dieu
Et oui ! Vous êtes invocatrice certes mais vous avez le pouvoir de tout contrôler. Une fois dans le combat, vous gérez vos tours avec les dés qui se lancent seul, mais vous gérer aussi ceux de l’ennemi. À vous de choisir ce qu’ils vont faire en premier afin que ce soit vous qui ayez le dessus. Pour terminer le tour, il faut avoir utilisé tous les dés de l’ennemi. Cela n’est pas obligatoire pour vous.
C’est donc à vous de choisir si vous voulez abattre le plus gros en premier ou bien les petits d’abord. Peut-être que finalement vous allez choisir de vous la jouer défensive et donc les laisser les adversaires s’essouffler.
Gestion des chimères
Pour avoir une bonne équipe, il faut l’équiper mais aussi bien la connaître. Durant votre aventure vous allez pouvoir équiper certains objets et leur faire porter des objets qui boostent vos statuts ou vous offriront des bonus en fin de combat.
Les chimères ne peuvent pas s’équiper de tout. Certains ne peuvent pas porter d’épée par exemple.
Si vous associez les équipements entre eux et en accord avec le pouvoir de la chimère, vous pouvez être sûr de créer une unité du tonnerre !
Graphiquement adorable
C’est sûrement ce qui m’a le plus touché dans le trailer de présentation. Le design du jeu est juste adorable et, malgré sa simplicité, compte plein de petits détails tout mignons. Les chimères sont mignonnes sans être dans le cliché de la créature loufoque et l’invocatrice a ce petit côté animal aussi. Certes, elle est humaine, mais elle a ce petit côté félin avec sa capuche que je trouve adorable.
Donc pour être honnête ce qui m’a donné envie de jeter un œil, c’est dans un premier tant la DA.
L’environnement est tout aussi simple mais coloré et agréable. Chacun des niveaux possède sa propre signature et ses inconvénients. Les marécages vont nous mettre en avant des chimères du type poison et donc imposer une altération type poison à nos combattants, ce qui va nous pénaliser grandement et c’est donc à retenir.
Mon avis sur Dicefolk
Pokémon a toujours eu la palme en termes de combats de créatures mignonnes et de capture. Ici, pas de capture, on recrute dans des sanctuaires. Mais on regarde nos petits protégés se battre contre des chimères ennemies. On a donc une certaine ressemblance mais avec des choses en plus. À l’heure où pas mal de jeux tentent de surfer sur le côté nostalgique de la communauté de capture de créatures, Dicefolk a ses chances à mon avis.
Ne serait-ce qu’avec cette petite originalité de dés : on attaque, on se protège et on customise les pouvoirs de nos dés grâce à nos achats de faces. C’est une particularité qui prend tout son sens. On mélange pas mal de mécaniques de jeux (Lancement de dés, tour par tour, combats de créatures) on mélange tout ça et quand on le lance ça fait un petit jeu indé très sympathique et agréable à sortir lors des soirées chill gaming.
Dicefolk est à mon sens une petite pépite qui mérite d’être découverte et à mettre dans votre liste de souhaits.
Des chimères adorables et variées, une invocatrice toute mignonne. Dicefolk de par son gameplay original vous offre la possibilité de jouer au tour par tour tout en contrôlant les dés de l’ennemi. Un jeu simple mais efficace qui plaira à beaucoup de joueurs. Rendez-vous le 27 février 2024 !
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Une DA adorable
Une histoire simple mais efficace sans trop de chichi
Des chimères variées et à l’allure géniale
Un roguelike assez simple et accessible
Une VF (Rare sur des jeux indé)
Les points négatifs
Un peu court et facile
Des objets de soin assez rares à trouver si on n’en achète pas
Aventure pouvant être redondante si on a du mal à évoluer dans le jeu