CRYMACHINA est le nouvel action-RPG développé par les studios FuRyu et Aquria, également connus pour les jeux issus du manga Sword Art Online. La sortie de CRYMACHINA est prévue pour le 27 octobre 2023.
Ce test a été réalisé sur une version Nintendo Switch fournie par l’Éditeur. Attention, ce dernier peut contenir des spoilers.
Dans un monde où l’extinction de l’espèce humaine remonte à des milliers d’années, des êtres synthétiques appelés Dei ex Machina ont été chargés de réintroduire l’humanité. Joignez-vous à trois autres E.V.E., esprits reconstitués d’humains décédés insufflés dans des corps synthétiques, dans leur quête d’humanité et explorez Éden pour y découvrir les secrets qui s’y cachent.
Les combats détonants et nerveux couplés à une personnalisation détaillée des armes créent une expérience RPG visuellement bluffante. Les environnements sombres et les graphismes saisissants d’inspiration SF donnent vie au monde de CRYMACHINA.
FuRyu
Un début de jeu à couper le souffle
Dans CRYMACHINA, on débute le jeu par des cinématiques d’excellente qualité avant d’attaquer le jeu. On se croirait en train de regarder un animé avec une très bonne animation. Les couleurs, le son, tout est parfait dans ce premier cinématique !
On arrive ensuite dans le jeu où on incarne Leben Distel et on va faire la rencontre d’Enoa, une Deus ex Machina. Cette fois-ci on va avoir une succession de dialogues, ce qui laissera une moins grande part à l’animation, bien que la qualité de la 3D reste plutôt bonne et appréciable.
Une fois le dialogue avec Enoa terminé, on peut enfin bouger ! On va donc apprendre à se déplacer dans ce nouveau monde qu’est l’Eden mais également à combattre. Une E.V.E. nous sera également présentée : Mikoto Sengiku.
Après ce qui s’apparente au tutoriel du jeu, un générique digne des plus grands opening d’animés se lance. Il est incroyable ! L’animation est millimétrée sur le tempo de la musique qui, quant à elle, correspond parfaitement à l’ambiance du jeu. Bref, l’animation, la musique, les couleurs, les effets de glitch, le mélange 2D et 3D, tout ça forme une symbiose parfaite pour un opening vraiment réussi !
Tout ça nous est proposé dans les quinze premières minutes du jeu, ce qui donne vraiment envie d’en voir plus. Et pour ça, direction l’Imitation Garden !
Une suite un peu plus mitigée
L’Imitation Garden est ce qui pourrait s’apparenter à notre base. Ici, les E.V.E. retrouvent une forme plus proche de l’humain et moins de la machine contrairement à leur apparence dans l’Eden. C’est en débarquant dans l’Imitation Garden qu’on va faire la rencontre d’une autre E.V.E. : Ami Shido. Les différents personnages vont alors se présenter plus en détail et nous expliquer comment on en est arrivé là. Et c’est là que le dialogue interminable commence ! À la louche, on passe bien dix minutes à nous expliquer absolument tout ce qui est contre productif au final. En effet, à donner trop d’infos, bah on en oublie la moitié ! Sachant que les sous-titres sont en anglais car le jeu n’est pas traduit en français, ça fait une sacrée perte d’informations pour le joueur. Bref, après ce dialogue beaucoup trop long, on nous lâche dans un menu avec de vagues explications. Donc après une overdose d’informations sur le lore du jeu, on se retrouve lâché avec presque rien pour nous guider. Bon en fouillant les menus on trouve quand même diverses choses à faire.
Les différentes choses à faire dans CRYMACHINA
Juste avant je vous parlais du menu du jeu dans lequel on était quelque peu abandonné. Bon eh bien c’est via ce menu que vous allez pouvoir faire différentes choses dans CRYMACHINA.
Dans l’onglet « Enoa » on a accès au Data Transport Terminal qui permet d’aller dans l’Eden pour se battre, ramasser des matériaux intéressants et avancer dans l’histoire évidemment. C’est dans cet onglet qu’on va également pouvoir analyser les codes obtenus dans l’Eden. On peut également améliorer nos E.V.E. Et sauvegarder la partie.
Ensuite, on a l’onglet « Materials » qui sert à avoir des informations sur les différents personnages. Dans cet onglet, on va également pouvoir écouter toutes les musiques du jeu.
Après ça, on retrouve l’onglet « Combat Analysis ». C’est ici qu’on va pouvoir voir les succès et records ainsi que des tips pour le jeu.
Pour finir, l’onglet « Communications ». Un véritable enfer ! Enfin, tout dépend de si vous aimez les dialogues. Et oui, cet onglet sert uniquement aux « Tea Party », donc à lancer des dialogues. Il servira également à changer de tenue plus tard mais pour le moment cette fonction n’est pas disponible.
Une direction artistique de qualité
La qualité des cinématiques et de l’opening reflète dès les premières minutes du jeu la qualité de la direction artistique. Les designs des personnages sont vraiment superbes et chacun possède vraiment sa propre personnalité. On a même un personnage en fauteuil roulant, ce qui apporte un côté inclusif et représentatif au jeu. On sent que chaque personnage a été vraiment travaillé, chaque charadesign fourmille de détails. Les décors de l’Imitation Garden semblent assez bons mais malheureusement le portage sur Switch ne semble pas leur rendre hommage. J’aime vraiment la différence d’esthétique qu’on retrouve entre l’Imitation Garden avec son ambiance cosy et l’Eden avec ses contrastes et son ambiance pesante.
Dans la direction artistique, il n’y a pas que le visuel qui compte. Il faut que le son soit raccord avec tout ça ! Et pour CRYMACHINA c’est plutôt réussi. En effet, les différentes musiques sont vraiment bien en plus d’être en adéquation avec les différentes ambiances visuelles. D’ailleurs, le doublage japonais est vraiment de bonne qualité comparé à d’autres jeux. Les voix correspondent vraiment aux différents personnages et sont agréables à l’oreille. Et heureusement, vu la quantité de dialogues qu’il y a dans le jeu !
Mon avis sur CRYMACHINA
Visuellement et auditivement parlant, CRYMACHINA est une vraie réussite. Le jeu est facile à prendre en main au niveau des contrôles et une fois qu’on a compris à quoi sert chaque section du menu du jeu on peut s’y repérer aisément. Cependant le jeu semble assez redondant en termes d’action. En tout cas, au début, on se contente de faire des allers-retours dans l’Eden pour taper des méchants, puis on rentre dans l’Imitation Garden pour analyser les codes, améliorer les E.V.E. et se farcir les dialogues des Tea Party qu’on va débloquer. Mais l’histoire du jeu est vraiment cool, donc ça compense !
CRYMACHINA mériterait vraiment une traduction française pour pouvoir rendre ce jeu accessible à plus de monde. Actuellement, sans des bases solides en anglais ou en japonais, ça me paraît difficilement jouable étant donné que le jeu est énormément basé sur les interactions avec les personnages.
CRYMACHINA est un bon jeu avec une excellente direction artistique. Cependant, il mériterait vraiment une traduction française, de manière à rendre le jeu plus accessible aux joueurs ne parlant ni anglais, ni japonais.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
La qualité des cinématiques et de l’opening
Les designs des personnages
Les doublages japonais
Les points négatifs
Pas de sous-titres en français
Trop de dialogues
On se perd vite dans le jeu