Chivalry II est un jeu de combat multijoueurs dans l’univers médiéval. Sorti le 8 Juin 2021 sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series et Microsoft Windows, Il est développé par Torn Banner Studios et édité par Tripwire Interactive et Deep Silver.
Une suite épique
Chivalry II arrive dix ans après la surprise Chivalry : Medieval Warfare, un jeu ayant réussi à trouver son public via son concept original. Dans ce nouvel opus, on constate rapidement les changements et améliorations mis en place, sans pour autant révolutionner l’expérience du premier opus.
La personnalisation de l’avatar dans Chivalry II
Pour commencer, et contrairement au premier opus, il est possible dans Chivalry II de personnaliser notre avatar.
Dans l’armurerie, onglet personnalisation, on y retrouvera les différents rôles (archer, avant-garde, fantassin et chevalier). Pour chacun, il sera ainsi possible de choisir si l’on veut jouer un homme ou une femme, de modifier la tête de notre soldat (parmi 44 disponibles) ainsi que la couleur de ses yeux, sa coiffure ainsi que son surnom. En revanche, il n’y a qu’une seule voix disponible pour les femmes contre 5 pour les hommes. Concernant les détails du personnage, on pourra choisir parmi 9 options de maquillage et 14 imperfections (cicatrices, maladie…).
Viendra ensuite le choix du casque, de l’ensemble d’armure, la personnalisation du surcot en choisissant une armoirie parmi plusieurs options définies et, le plus important, le choix de l’arme principale, secondaire et du bouclier.
Toutes ces options de customisation, bien que relativement limitées, sont les bienvenues sur ce type de jeu qui n’a pas vocation à reprendre les codes du jeu de rôle. Car rappelons-le, Chivalry est un jeu de combat pur et dur.
Pour Agatha ! (ou Mason)
L’histoire de Chivalry II suit directement celle du premier. L’Ordre de Mason veut réduire les Chevaliers d’Agatha à néant, c’est aussi simple que cela. Vous devrez alors choisir si vous jouez les gentils (en bleu et or, avec un lion comme emblème) ou les méchants (en rouge et noir, j’exilerai ma peur…). Mais rassurez-vous, ce choix ne sera que cosmétique et vous serez de toute manière affecté à une équipe aléatoire au cours de vos parties.
Une fois en jeu, vous devrez mener à bien un objectif afin de passer au suivant (détruire la porte principale, voler de l’or, faire avancer des engins de siège…). L’idée est intéressante, d’autant plus que l’expérience est totalement différente que vous soyez dans le camp des attaquants ou des défenseurs. Là où les premiers attaquent en boucle, menant l’assaut comme les forces de William Wallace dans Braveheart (et les cris qui vont avec), les autres peuvent attendre en haut des remparts et déverser un flot d’insultes ou carrément de l’huile bouillante (en général nettement plus efficace) sur les pauvres petites fourmis qui se débattent en dessous.
Malheureusement, le côté tactique semble un peu moins important que dans le premier Chivalry, et on se retrouve rapidement à avoir la même rengaine à chaque partie : foncer, taper, mourir, revenir.
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Les nouveautés en combat dans Chivalry II
Comme évoqué plus haut, une des nouveautés les plus visibles de ce jeu est la possibilité de lancer des cris de guerre au combat. En pressant la touche X deux fois rapidement (sur manette Xbox), votre personnage laissera échapper un hurlement guttural digne d’un groupe de Death Metal. Cependant, si vous voulez pousser le vice un peu plus loin, vous avez la possibilité de choisir dans une roue l’insulte parfaite pour provoquer vos ennemis. Je vous laisse le plaisir de les découvrir.
Autre ajout, la situation “à terre”. Selon l’importance de vos blessures, un ennemi peut vous mettre à terre, au lieu de simplement vous décapiter comme un gentleman. Dans ce cas-là, un coéquipier pourra venir vous relever dans un temps imparti. Sinon, vous pouvez ramasser vos tripes, ramper et aller tabasser vous-même un adversaire à la force de vos poings pour récupérer de la vie et retourner au combat (si si, c’est comme ça que ça se passait au moyen-âge. Instruisez-vous un peu !).
À propos des graphismes
Visuellement Chivalry II est plus beau et abouti que son ainé, tout en gardant l’ambiance sombre et manichéenne de ce dernier. Que ce soit au cœur d’une forêt, sur les remparts d’un château ou sur le sable d’une plage balayée pas le vent, Chivalry II s’avère plaisant à regarder.
Mon Avis
Tous ces morts pour ça…
Au final, comme le premier Chivalry du nom, cette suite est un bon défouloir et je suis sûre que, comme moi, vous laisserez échapper quelques sourires quand vous décapiterez un ennemi ou que vous le tabasserez avec un chandelier géant ramassé dans une église (si, si, c’est possible). Malheureusement, je n’ai pas retrouvé cet aspect tactique et un peu plus “réaliste” (même si l’utilisation de ce mot me dérange car cela reste un jeu et non une reconstitution) du premier Chivalry qui m’avait donné envie d’y jouer de nombreuses heures.
Comme vous l’avez probablement remarqué, l’humour tient une place importante dans les jeux Chivalry et vos parties seront semées de punchlines et autres références sympas. Au cours d’un combat, j’ai réussi à démembrer un adversaire qui a laissé échapper un “Tis but a scratch” (“c’est qu’une égratignure” en VF), en hommage à la fameuse réplique du Chevalier Noir de Sacré Grall, des non moins fameux Monty Python.
Chivalry II n’est pour moi pas à la hauteur du premier (sur lequel j’avais passé beaucoup d’heures) mais reste un jeu sympa, un bon défouloir.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
L’humour
Un bon défouloir
Une personnalisation sympa
Joli visuellement
Les points négatifs
Vive répétitif
Manque de diversité des combats