Pour commencer un grand merci aux équipes de Black River qui m’ont transmis ce magnifique ouvrage sur une des licences de jeux vidéo que j’affectionne particulièrement. Ce livre tombe vraiment à pique, car justement j’ai passé un peu de mon temps libre dernièrement, sur Assassin’s Creed Origins ! Et qu’elle n’a pas été ma surprise, qu’en faite ce n’est pas une mais deux histoires en un seul ouvrage ! Sans plus tarder je vous en dis plus dans les paragraphes suivants…
Cette critique a été réalisée avec un exemplaire fourni par l’Éditeur.
Synopsis
Un retour aux sources avec les protagonistes cultes de la licence Assassin’s Creed !
Assassin’s Creed Origins
L’Égypte, dans les tumultueuses dernières années de la période ptolémaïque. Bayek de Siwa et son épouse Aya ont réussi à venger leur fils en éliminant les responsables de sa mort. Leur quête les a menés à dévoiler l’existence de l’Ordre des Anciens et son but, établir un contrôle total sur l’Égypte et au-delà. Conscients de la lourde menace que fait peser l’Ordre sur les peuples, Bayek et Aya se sont séparés et cherchent à créer une confrérie capable de le contrer. Ils sont surnommés “Ceux qu’on ne voit pas”, et assassinent dans l’ombre les ennemis de la liberté. Ayant fait de Rome sa nouvelle base, Aya réunit autour d’elle des individus qui partagent sa vision des choses. Elle a comme cible toute désignée un dictateur dont la soif de pouvoir semble inextinguible : Jules César.
Assassin’s Creed Reflections
Le Maître Templier Juhani Otso fait face à un dilemme. Loyal envers l’Ordre, mais percevant une dissidence naissante dans ses rangs, l’ex-tacticien des forces spéciales a accepté l’habit de Croix noire pour exposer tous les traîtres au grand jour. Conscient des limites que rencontre l’Ordre ainsi que de la force de ses ennemis. Berg fouille le passé à la recherche de nouvelles méthodes capables de renforcer la doctrine des Templiers. En se servant des immenses ressources d’Abstergo (et d’un certain profil génétique) pour explorer les annales de la Confrérie des Assassins. Berg espère découvrir de nouveaux témoignages et des informations tirés des exploits de ses adversaires. Car, comme cela a été si souvent répété, pour connaître son ennemi, il n’existe qu’un seul moyen : se mettre à sa place.
Origins : Aya au cœur de l’action !
Je n’en suis encore qu’au début du jeu mais j’apprécie me balader dans l’Égypte antique et y découvrir les splendeurs du pays. Néanmoins, contrairement au jeu où Bayek le mari d’Aya est le personnage central. Ici, dans la bande dessinée proposée par Black River, c’est madame qui est mise en avant. Tout comme son cher et tendre c’est une de “Ceux qu’on ne voit pas” et qui a su avoir les faveurs de la plus grande reine du pays : Cléopâtre. Et comme vous le savez sans doute, la reine avait un amant de renom : Jules César. Et de leur union est né Césarion.
L’histoire se déroule donc entre l’Égypte et l’Italie, plus précisément à Rome. Nous assistons à la chute de César. Un chaos s’ensuit afin de remplacer l’empereur, cependant notre héroïne va devoir jouer des coudes pour fuir le pays et rapporter la nouvelle à la reine. En Égypte des tensions existent, et Cléopâtre est en mauvaise posture également. Qu’adviendra du jeune Césarion ? Aya l’aidera-t-elle comme elle a aidé sa mère ? À vous de le découvrir !
Reflection : un bel hommage à la licence
On change complètement d’époque et de clan : bienvenue chez l’ennemi ! Nous replongeons dans à peu près tous les jeux de Altaïr, jusqu’à Connor dans Assassin’s Creed III. Nos personnages préférés ont quelque peu changé, justement à l’image de Connor qui est devenu papa et essaye d’enseigner quelques bases de chasse à l’une de ses filles. Ou encore notre cher Ezio, qui a bien vieilli mais qui rend visite à son ami Léonard de Vinci très malade. Afin d’apaiser l’artiste, il lui conte une de ses nombreuses aventures avec nostalgie.
La Croix noire arrivera-t-elle à tirer parti de ces souvenirs pour aider l’Ordre ? Qui y a-t-il a tiré de liens humains ?
Mon avis sur Assassin’s Creed Origins & Assassin’s Creed Reflections
Comme je le disais plus haut, je n’ai pas encore fini Assassin’s Creed Origins. La carte est tellement vaste, j’ai encore de nombreux ennemis à vaincre et plein de lieux à explorer. Néanmoins, j’ai pu faire la rencontre d’Aya et découvrir une partie de sa personnalité. On joue très peu avec elle, et nous ne pouvons pas la choisir comme personnage comme ce fut le cas dans Assassin’s Creed Syndicate ou encore Odyssey.
Donc cette BD permet de la mettre en avant, et de donner une suite au jeu. Car oui, même si je ne l’ai pas encore terminé, je sais bien que la femme de Bayek suit son propre chemin et qu’on ne sait pas du tout ce qu’elle devient par la suite.
Le style des dessins est toujours très réaliste et dans ses premières parties nous avons des couleurs chaudes qui rappellent le désert. Attention âmes sensibles s’abstenir, dans les scènes de combat aucun détail n’est oublié !
Pour faire la transition avec la seconde histoire, tout au long de l’ouvrage vous trouverez des “affiches” prenant une page entière souvent. Et qui sont une autre représentation de ce qu’aurait pu être la couverture de l’ouvrage. J’aime beaucoup, car on voit des idées différentes et j’avoue que le choix a dû être cornélien pour en déterminer une seule !
Dans Assassin’s Creed Reflections, ce sont plus des illustrations qui pourraient être issues d’un fanart. Elles sont tout aussi sublimes. Et nous plonge dans l’univers avec une touche de fantastiques digne des plus beaux contes de notre enfance. Là aussi si je devais en choisir qu’une seule, le choix serait compliqué… Mais je pense que celle sur Edward gagnerait la compétition car j’adore l’océan et l’esprit de liberté qu’elle évoque.
Replongeons-nous dans l’histoire que nous offre cette bande dessinée. C’est la première fois que j’entends parler du concept de “Croix noir” côté templier. Alors j’ai sans doute raté un épisode, ou il me manque un des jeux à faire. En tout cas c’est intéressant, et c’est sans doute des ennemis redoutables pour “Ceux qu’on ne voit pas” ! J’ai bien aimé aussi que l’ouvrage se déroule, à peu près, dans le sens chronologique. Nous avons d’abord Ezio qui fut un des personnages qui ont fait connaître la licence (même si Altaïr était le premier assassin, mais justement c’est le second récit). Puis Edward et enfin, son petit-fils, Connor et son arrière-petite-fille. La fille de Conor.
D’ailleurs cette histoire est assez mignonne. Un moment privilégié entre un papa et sa progéniture. Cette histoire est sans doute celle qui m’a le plus plu, dans le sens où elle dégage une certaine modernité. Connor n’hésite pas à former sa fille, même si ce n’est pas un garçon et même si ce n’est pas l’aînée. Son argument : toi seule vois ce que les autres ne voient pas. C’est sans doute aussi, de manière personnelle que cette histoire me parle. Car moi aussi, plus jeune, mon papa m’emmenait à la chasse ou à la pêche. De beaux souvenirs, qui étaient aussi des instants où il m’apprenait à reconnaître certaines plantes et animaux.
D’autres surprises vous attendent dans ce bel ouvrage, mais je ne vous en dis pas plus et vous laisse le découvrir. “Assassin’s Creed Origins & Assassin’s Creed Reflections” est à retrouver chez Black River, au prix de 20.90€. Une lecture pour tous les fans !