The Devil in Me

Présentation

Une équipe de documentaristes reçoit une mystérieuse invitation pour visiter une réplique du « Château des meurtres » du tueur en série H. H. Holmes. À leur arrivée, ils découvrent vite qu’ils sont surveillés, manipulés, et qu’il y a bien plus en jeu que leur taux d’audience !

source : Steam

Inspiré de faits réels

Le dernier opus de la saison 1 de la série The Dark Pictures s’inspire de l’histoire du premier tueur en série américain : Herman Webster Mudgett, plus connu sous le nom de H. H. Holmes (ou encore Docteur Henry Howard Holmes).
Ce génie maléfique et sadique, ayant une connaissance parfaite du corps humain, fera construire dans les années 1890 à Chicago un hôtel bien particulier.

Il y a de quoi vous mettre tout de suite dans une atmosphère effrayante et malaisante. Si vous aimez les histoires de tueurs en série, vous allez être gâtés par le choix de cette intrigue. Et pour celles et ceux qui ne savent pas qui H. H. Holmes était, vous aurez là un récit bien sanglant digne de faire la une des faits divers.

Un opus au gameplay et mécaniques améliorés

Dans The Devil in Me, vous allez pouvoir grimper sur des obstacles, déplacer de gros objets et même courir ! Alors oui, si vous n’avez pas encore joué à un seul opus de la série The Dark Pictures, cela vous semble bateau. Mais sachez que ce n’était pas le cas dans les précédentes parties, alors je peux vous garantir que nous apprécions ces nouveautés dans le gameplay. Grâce à ces améliorations, celui-ci est beaucoup moins frustrant car nous ne sommes plus limités dans nos déplacements.

Sans oublier la classique mais appétissante recette horrifique

The Devil in Me conserve néanmoins les codes classiques d’un jeux d’horreur :

• Une pénombre et ambiance pesante quasi-constante
• Des jump scares et screamers inattendus sans abondance
• Une intrigue des plus malaisante

Avec tout cela, vous retrouverez également ce qui caractérise les différents épisodes de la série The Dark Pictures Anthology :

• De longues scènes cinématiques parsemées de QTE (Quick Time Event) pour tester votre réactivité en plein moment stressant
• Une liste de choix qui construit l’avenir de vos personnages et leurs liens
• Des objets truffés de prémonitions

Quand il n’y en a plus, il y en a encore !

Eh oui, les développeurs de Supermassive Games ne se sont pas arrêtés à améliorer notre confort de jeu en ajoutant des mécaniques d’exploration très attendues. Ils ont aussi choisi d’attribuer des items spécifiques à chaque personnage. Afin de sortir vivant (ou non) de cette aventure dans une réplique du Château des Meurtres, chaque personnage sera donc doté d’un item unique :

• Kate peut utiliser son stylo de journaliste pour mettre en évidence des messages écrits par impression.
• Charlie, accro à la nicotine, aura toujours sur lui son briquet et une carte de visite pour déverrouiller des serrures.
• Jamie, la machiniste, déjoue tous les puzzles électriques grâce à son multimètre.
• Mark dispose d’un flash et d’un appareil photo pour immortaliser les preuves.
• Enfin, Erin dégaine son micro pour écouter à travers les murs et trouver la source des bruits inquiétants.

En soit, l’inventaire de chaque personnage est composé de quatre emplacements. Il est alors probable de stocker plus d’objets que ceux mentionnés plus haut. Comme il est tout autant possible de les perdre !

Mode multijoueurs

Je n’ai moi-même pas testé ces options, mais sachez que vous pouvez partager vos frissons avec votre plus fidèle ami !
Deux options s’offrent à vous dans un mode multijoueur :

• Jouez en ligne et permettez à votre binôme de vous soutenir dans votre aventure
• Ou jouez à tour de rôle, hors ligne, avec maximum 5 autres personnes.

Très honnêtement, je ne sais pas quelle option est la plus sympa à jouer. À mon sens, jouer à tour de rôle risquerait de me priver d’une immersion totale. Néanmoins, chacun ses préférences. Le plus important, c’est que vous ne serez pas le seul à sauter de votre canapé ou de votre chaise au moindre screamer !

Une histoire en 3 actes

The Devil in Me est scindée en trois actes. Le premier est précédé par une première partie qui vous conduira dans le passé en 1893 lors de l’Exposition Universelle de Chicago. Au sein même du fameux hôtel de notre plus grand tueur en série : le Docteur Holmes.
C’est une très bonne entrée en matière pour nous placer l’intrigue et nous exposer l’ingéniosité de ce personnage intriguant et effrayant.
La durée de vie du jeu est plus longue que les précédents épisodes mais reste tout de même moyennement courte. Vous allez passer en moyenne sept heures pour finir les trois actes de l’histoire.
De plus, les différents chapitres peuvent être rejoués grâce à différents slots de sauvegarde si vous regrettez vos choix.

Côté graphismes

Je n’ai pas remarqué de grand changements avec l’opus précédent. Le character design reste très satisfaisant et réaliste. Les expressions faciales des personnages sont très proches du réalisme, malgré quelques petits bugs de temps en temps. Mais cela n’a eu aucun impact sur mon expérience de jeu.
Que ce soit en extérieur ou en intérieur, les détails sont présents.
D’ailleurs, j’ai été très impressionnée par la scène d’entrée de notre fameux Conservateur (mais quel charisme !) lorsqu’il s’arrête sur le tapis. Un gros plan se fait sur ses pieds, et on perçoit très nettement qu’il s’enfonce dans l’épaisseur du tapis. Oui ! Ce genre de détails est pour moi fascinant ! 😅

Level design à vous faire tourner en rond

Pour le coup, ce n’est pas un défaut omis des développeurs. N’oubliez pas que l’histoire se base sur les faits réels de l’histoire du premier tueur en série. Alors il fallait bien que la réplique du “Château des meurtres” soit construite de la même manière. Un petit conseil : il ne vous sert à rien de retenir par quel couloir vous êtes passé deux minutes avant car les murs de l’hôtel sont en quelque sorte vivants et vous feront perdre la tête !

Doublage un peu capricieux

Hors catégorie graphismes, je tenais à faire juste une petite remarque concernant le doublage des voix des personnages. Ne connaissant pas les acteurs américains, ni français, j’ai trouvé cependant qu’ils étaient (comme leurs prédécesseurs) très bien réalisés. Pour les puristes qui préfèrent garder leur jeu en version originale, pour le coup ici, n’ayez pas peur. Le doublage français est très bien fait !
Il y a juste à certains moments des parties du scénario qui switchent à l’anglais sans crier gare. Ou un petit décalage au niveau de la synchronisation labiale / voix. Mais bon, pas de panique, cela n’enlève en rien le malaise et l’appréhension constants que vous ressentirez en parcourant les couloirs de l’hôtel.

Mon avis sur The Devil in Me

The Devil in Me est une suite de la série The Dark Pictures Anthology qui a pour intrigue un thème très intéressant. Nous sommes nombreux à montrer une fascination étrange pour les histoires de tueurs en série célèbres. The Devil in Me nous permet de vivre une de ces histoires vraies avec plus d’immersion !

Les nouvelles mécaniques d’exploration implémentées par les développeurs sont plus que bienvenues et ajoutent un tout autre rythme au jeu.

La  note  de la  rédaction

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Publié le 10 décembre 2022 Par Macabre

Ne vous fiez pas à mon nom, je ne fais pas partie du côté Obscur (quoique, peut-être que dans une autre vie, c'était le cas !). Dévoreuse de mangas, comics et romans fantasy, j’aime aussi me balader dans des open worlds aux paysages sans fin et passer des heures sur les quêtes secondaires non nécessaires.