Soulblight est un rogue-like développé par My Next Games et édité par PlayWay. Il est sorti sur PC le 15 mars 2018 et sur Nintendo Switch le 4 octobre de la même année. Nous étudierons cette dernière version pour voir de quoi il retourne.
Histoire
Ici, nous incarnons un personnage qui sera chargé de parcourir le sanctuaire et restaurer l’arbre de vie qui se trouve être corrompu. Et c’est tout pour l’histoire. On aura accès à quelques PNJ dans le lieu qui servira de hub de départ vers le sanctuaire, dont des marchands.
Le principe du rogue-like est de progresser dans un donjon, de ramasser des objets, de les stocker dans un coffre commun disponible aussi dans le hub de départ, puis souvent de mourir. À force d’essais, les objets récoltés permettront d’avoir un meilleur équipement de départ, de fabriquer de nouveaux objets plus puissants, et donc, de progresser plus loin.
Gameplay
Le gameplay est relativement simple, mais la prise en main est plus complexe. Le bouton A sert à attaquer, B à bloquer, Y permet de dasher sur l’ennemi, maintenir ZL permet d’attraper un ennemi en se collant à lui et à ce moment-là Y permet de le repousser violemment. Certains opposants seront d’ailleurs plus sensibles à cela qu’à un coup d’épée. Une jauge d’endurance limitera le nombre de coups pouvant être donnés consécutivement.
Maintenir R permet d’approcher furtivement afin de prendre un ennemi par surprise et le tuer en un seul coup. Cela permet aussi d’afficher l’angle de vue des adversaires afin d’éviter d’être vu.
Hors combat, A servira à ouvrir les coffres ou à exécuter les actions, maintenir ZL permettra de fouiller les coffres (avec le stick gauche) et maintenir ZR affichera l’inventaire.
Afin de progresser plus facilement, il faudra cumuler du bien-être, symbolisé par une icône très présente dans le jeu. On en gagnera grâce aux bonus et l’on en perdra avec les malus. Le bien-être influence directement la puissance d’attaque et la capacité de défense, il sera donc important de faire en sorte d’en avoir le plus possible.
Tout au long de votre chemin, vous croiserez de nombreux coffres aux aspects divers, mais aussi des appareils de transmutation, permettant de fusionner des objets pour en acquérir de nouveaux.
Si Soulblight explique plutôt bien le système de combat, le reste du gameplay n’est pas très explicite. Les rares PNJ donneront quelques indices au fur et à mesure de votre progression, mais cela se révèle tout de même insuffisant, obligeant le joueur à se tourner vers Internet pour plus d’informations.
Technique
Sur le plan technique, le jeu pèche sur la fluidité. Les graphismes sont de plutôt bonne qualité, avec la particularité d’une vue de dessus, mais sur l’écran de la console, cela devient un peu confus, le tout étant assez petit et le jeu se voulant sombre. Il est tout de même possible de régler la luminosité du jeu afin de le rendre plus clair. En mode portable, le gameplay est entaché de quelques lags, mais reste jouable. En revanche en mode TV, les ralentissements sont rapidement insupportables et nuisent fortement à la jouabilité du titre.
La bande-son n’est pas mauvaise, mais ne marquera certainement pas les esprits.
Le jeu est presque entièrement traduit en français, cependant il est dommage qu’il n’y ait aucun sous-titre sur la cinématique d’introduction du jeu et que certains bonus/malus soient toujours en anglais.
Soulblight est un jeu au potentiel certain, mais dont l’expérience est gâchée par un gros manque de finition. Si les problèmes de traductions peuvent être évités par les anglophones en basculant le jeu entièrement en anglais, cela ne change rien concernant les problèmes de fluidité. Le jeu est disponible sur l’eShop pour 14,99 € et prendra 830 Mo sur la mémoire de la console.
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Vue du dessus originale
Système de bonus/malus
Les points négatifs
Traduction incomplète
De trop nombreux ralentissements
Manque d’explications