[Preview] Techtonica

Fire Hose Games propose avec Techtonica un jeu pour ravir les plus perfectionnistes d’entre nous. S’inscrivant dans la veine des jeux d’industrialisation comme Satisfactory ou encore Factorio. Techtonica nous invite donc à créer la parfaite usine dans les profondeurs d’un monde inconnu.

Cette preview a été réalisée sur une version PC fournie par l’Éditeur.

Un réveil difficile

(départ) chemin bloqué

Notre aventure commence dans un complexe assez mystérieux. Tout semble en partie abandonné et un ordinateur nous demande de quitter la construction. On y récupère une pioche, notre meilleur ami avec notre IA.

Au début tout semble assez flou, on suit plus ou moins les indications de notre assistant artificiel. On fait les premiers pas dans notre aventure sans vraiment réfléchir au début, on ne se demande pas pourquoi et comment ces énormes structures sont arrivées là.

Très vite, notre implication change. Guidé par la douce voix robotique de notre assistant, nous trouvons une deuxième structure avec un cube et un cadavre. À partir de là, l’histoire se complique. C’est donc petit à petit que nous assemblons les pièces du puzzle via ces consciences emprisonnées dans des cubes et que nous découvrons pourquoi tout semble abandonné.

Nos premiers pas

Une fois sorti du complexe de départ, on commence notre exploration. Naturellement, on est un peu perdu au début. Heureusement très vite on fait nos premières constructions. On découvre aussi la première base dénommée Lima.

(base) lima

Au début très simple, on se contente de fabriquer des foreuses marchandes avec du combustible. Par chance, cette ressource est assez simple à trouver. Ensuite, il suffira d’attendre que les foreuses récupèrent les minerais dont on a besoin.

Quoi de mieux que de rentabiliser ce temps en explorant, chose qu’il sera possible de faire tout au long de notre périple étant donné que chaque machine a besoin de temps pour travailler. L’exploration est une partie centrale du jeu. Elle permet de trouver des informations sur ce qui s’est passé. Surtout, elle est aussi la clé de certaines améliorations, mais nous y reviendrons.

Un peu de configurations

Comme beaucoup de jeux, Techtonica ne détecte pas la configuration du clavier de l’ordinateur. Il faudra donc soit passer le clavier en qwerty, soit passer par les menus. C’est le début de nos galères. Pour ce qui est de l’habillage, ils respectent le côté très industriel du jeu. On se croirait sur une vieille console un peu sci-fi et on n’en demande pas forcément plus.

Par contre, pour ce qui est de la configuration, c’est une aventure. Le menu, et en particulier celui de mapping des touches est catastrophique. Le mode édition d’une touche ne bloque pas les entrées donc, certaines touches nous font sortir du menu. Certaines touches ne veulent pas s’attribuer, certains clics sont mal pris en compte. Changer juste les déplacements prend alors plusieurs minutes et on finit par juste jouer en qwerty.

Autre petit souci que nous avons rencontré, au premier démarrage sur PC écran noir à part l’interface. Au début, nous avons tourné en rond pendant un moment pour finalement comprendre que les réglages graphiques étaient complètement incohérents. En effet, tout était au plus sombre affichant un écran noir.

L’interface

Comme pour les menus, celle-ci reprend le même thème restant cohérent. On en dispose afin de nous aider à progresser, et à nous y retrouver. En premier lieu à l’écran nous avons une boussole avec une minimap, les raccourcis permettant d’accéder à nos outils, et les objectifs en cours.

(menu) quêtes
(menue) enregistrement

Les objectifs sont une forme de quête dans le but de nous orienter afin de savoir quoi fabriquer, où trouver. Ces objectifs sont trouvables dans le registre en appuyant sur J. On retrouve aussi un codex avec les informations de tout ce qu’on a analysé, et un journal audio qui retrace tous les dialogues afin de pouvoir les réécouter.

(menue) carte
(menue) energie

On y retrouve enfin notre consommation d’énergie. Cette partie permet de dimensionner notre central. Et enfin la carte. Celle-ci rappelle un peu celle de Deep Rock Galactic. Elle demande un peu de temps pour s’y faire mais cela change des cartes 2D classique et permet de bien représenter la profondeur.

De retour dans les profondeurs

Une fois cette mauvaise expérience passée, il est temps de découvrir la grotte dans laquelle nous somme piégé. On y trouve énormément de plantes, toutes donnant du combustible et par la suite quelques graines pour certaines.

À part les quelques structures plus ou moins dissimulées, les décors se ressemblent pas mal. À l’exception des quelques moments où on découvre les constructions abandonnées, la zone est assez monotone. Si ce n’est les plantes, il n’y a pas de créatures autres qu’elles soient hostiles ou non, et on se sent un peu seul.

(structure) mystères
(histoire) le cube

Bien que dans l’ensemble les décors, plantes et autres détails soient plutôt sympas à découvrir les 5 premières minutes, très vite tout ça devient optionnel, juste un fond qui aurait pu être n’importe quoi d’autre. On ressent vraiment le fait que les machines et leur automatisation sont la pierre angulaire de Tectonica.

Au début, les machines ressemblent plus à des antiquités rouillées sur le point de tomber en panne. Petit à petit, on débloque de nouvelles machines, mais aussi des améliorations. Chaque machine est extrêmement détaillée. On notera tout de même que dans la machine les ressources qui sont affichées sont plates, sur les tapis de transport aussi. Cela reste tout de même un détail, l’ensemble de ces constructions étant tout de même bien détaillé que ce soit dans leur design, ou dans leurs animations.

On constate aussi qu’elles respectent à la perfection le thème industriel du jeu. Chacune d’entre elles pouvant ressembler à ce qu’on aurait pu produire dans le monde réel durant cette ère.

Une progression lente

Au commencement comme évoqué, on dispose de très peu d’outils ou de constructions. Notre pioche nous permet de récupérer quelques ressources mais ce procédé est très lent. Très vite, on accède à la foreuse qui accélère ce processus, et bien évidemment aux fours.

Pour ce qui est du scanner, qui est un outil utilitaire, il faudra patienter un peu plus longtemps afin de retrouver le plan dans l’une des bases abandonnées. Finalement, viennent les recherches technologiques, et celles-ci se passent en plusieurs étapes clés.
La première est de débloquer la base et de l’améliorer. Comme évoqué au début, on croise en premier la base Lima. Celle-ci nous apportera nos premières améliorations. Il faudra, pour ce faire, la réparer en donnant des ressources. Chaque palier donnant accès à de nouvelles technologies. Une fois toutes les améliorations débloquées à Lima il faudra trouver la prochaine base nommée Victor.

(forage) automatisation

Débloquer les paliers ne suffira pas à obtenir la technologie. Viennent alors les noyaux de recherches. Ceux-ci permettent d’activer les améliorations. Chacune demande un nombre plus ou moins important de noyaux, parfois dépassant la centaine. Heureusement, il existe tout ce qu’il faut pour les fabriquer, et surtout les placer automatiquement en créant des tours géantes.

Dépassé un certain niveau, il sera demandé des noyaux de recherche bleu qui demanderont beaucoup plus de ressources et d’étapes de fabrication. Il reste bien évidemment possible de les enlever, et surtout de les déplacer. Une fois enlevées, les améliorations obtenues ne sont pas perdues mais, notre compte de noyaux devient négatif.

(automatisation) ferme
(automatisation) noyaux

En conséquence, il faudra donc reposer la quantité de noyaux en négatif avant de pouvoir en utiliser de nouveau pour acheter des bonus.

Plusieurs types de technologies

Dans Techtonica, les technologies sont réparties entre 6 arbres. Chacun regroupant une famille d’améliorations. Au nombre de 6, chacune représente un type bien défini. Tout d’abord la Terraformation. Celle-ci fait référence à tout ce qui concerne la terraformation mais aussi la récolte avec les foreuses.

(techno) terraforming
(techno) synthèse
(techno) logistique

Vient ensuite la synthèse. Comme son nom l’indique elle permet de débloquer tout ce qui va concerner la construction. On y retrouve la possibilité de faire des combustibles plus performants mais aussi de l’agriculture, ou encore de la fabrication automatique.

La catégorie logistique, quant à elle, regroupe tout ce qui va permettre le stockage et le transport des ressources entre les différents points. On y retrouvera le tapis roulant ainsi que ses améliorations. Ou même les pinces de déchargement, ou chargement.

(techno) energie
(techno) science

La partie transport quant à elle concerne notre personnage. Plus précisément les déplacements de celui-ci. On y trouve notamment l’Hoverpack. Celui-ci permet de voler à quelques mètres du sol. Extrêmement pratique pour avoir une vision d’ensemble sur nos constructions.

Il nous reste donc l’énergie qui concerne tout ce qui est alimentation en électricité. Mais aussi la science. Cette dernière étant tout ce qui sera autour des noyaux de recherches, appareils et autres fonctionnalités comme le démontage de masse.

Repousser les limites

Le jeu prend alors tout son sens une fois quelques éléments débloqués. L’automatisation devient le centre du titre au point d’en être obligatoire. Effectivement, la plupart des constructions et améliorations demanderont énormément de ressources. Il faudra alors faire en sorte que tout se fasse sans notre intervention prenant le rôle d’un ingénieur.

L’environnement joue aussi un rôle primordial dans cette évolution. L’espace limité demandera d’être minutieux sur le placement de toutes nos machines, et des tapis, promenant nos matériaux dans un ballet satisfaisant.

Pour finir, Fire Hose a prévu une longue roadmap. Le jeu est actuellement en V0.1. Sur le site de Techtonica est prévue jusqu’à la version V0.4. On y trouve l’ajout de narration, un système de construction de base. Une bonne nouvelle pour le jeu qui n’en est qu’à ses débuts.

De la combustion à l’électricité

À chaque étape de notre évolution, on débloque de nouvelles façons de produire. Au début avec des appareils qui demandent du combustible ou aucune énergie. Puis petit à petit, on débloque des machines demandant de l’électricité.

(énergie) central électrique

Au début, on utilisera des générateurs demandant d’être remontés toutes les 5 minutes. Par la suite, on pourrait les relier en séries et, finalement on pourra obtenir des roues hydrauliques qui s’occuperont de les actionner pour nous.

Il faudra bien évidemment relier toutes nos constructions à nos générateurs via des plaques, tous les petits éléments travaillant les uns avec les autres, ordonnancés par nous en tant qu’ingénieur.

Pour conclure…

Bien qu’au démarrage Techtonica souffre de quelques défauts notamment avec ses menus, on rentre vite dans le jeu. Notre assistance nous accompagne sans pour autant être trop invasive. Très vite on se prend au jeu, et au vu du contenu actuel, on peut espérer le meilleur dans l’avenir.

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Une roadmap chargée pour l’avenir

Une histoire mystérieuse

Satisfaisant

Une automatisation bien réfléchie

Les points négatifs

Beaucoup de moments d’attentes

Pour le moment un peu limité

Manque un peu de vie

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