Bienvenue sur Omega Crafter. Un jeu de Preferred Network nous invitant à explorer un Open World rempli de mystères. Accompagné d’un petit robot dénommé un Grammy, on est chargé de retrouver des bugs dans cet univers. Avec un petit fond de jeu bac à sable comme un Satisfactory, celui-ci offrant au travers de notre Grammy et de ses compagnons un système d’automatisation.
Cette preview a été réalisée sur une version PC fournie par l’Éditeur.
Bienvenue dans Omega Crafter
Après quelques secondes de création de personnage et de monde, on est parti pour explorer Omega Crafter. Mais commençons par le début avec la création de notre personnage et de notre monde.
Le début de notre histoire
Tout d’abord la création de notre personnage. Celle-ci est assez sommaire dans Omega Crafter. On choisit une coupe de cheveux ainsi que la couleur de ceux-ci. Vient ensuite notre petit Grammy. Il sera notre assistant tout au long de nos aventures mais nous y reviendrons.
Pour ce qui est de notre compagnon, on pourra donc choisir sa couleur, mais aussi ce qu’il porte sur la tête. Dans l’ensemble les choix sont pour le moment assez restreints. On retrouve en moyenne six choix par catégories à part pour les couleurs. À voir si ce nombre augmente dans le futur.
Pour finir, on crée ou rejoint un monde. Là pas trop d’options à part la seed du monde, celle-ci permet d’altérer la génération du monde. Et son nom. Il serait intéressant d’avoir plus d’options à l’avenir. Par exemple, le nombre de joueurs pouvant rejoindre si le multi passe par cette voie, la difficulté et d’autres paramètres en fonction des rajouts dans le futur.
Petit détail important, Omega Crafter ne lie pas un personnage à un monde. Contrairement à minecraft où dans chaque serveur on incarne une copie de notre personnage. Dans Omega Crafter on incarne le même, et l’inventaire semble pour le moment nous suivre. Un choix intéressant mais qui peut altérer l’expérience de jeu.
Nos premier pas
Une fois ces premières étapes finies, on atterrit en quelques secondes dans notre nouveau monde. Dans l’ensemble le jeu est plutôt joli offrant des graphismes simples mais cohérents. Très vite on trouve les premiers monstres comme des biches, des loups ou encore en s’enfonçant un peu plus loin les champignons. Bien qu’assez classiques les différents monstres sont bien faits et rapidement reconnaissables.
On regrettera tout de même les textures très plates et pour certaines faisant un peu “cheap”. Ce n’est pas forcément très dérangeant dans l’ensemble mais cela pose problème lorsque l’on décide par exemple de couper un arbre. En effet, pour le moment il n’y a pas de texture indiquant qu’on inflige des dégâts à l’arbre si ce n’est des points de vie. Je suppose que ce sera rajouté dans la version finale du jeu.
Le principal défaut de ces décors très simples c’est qu’ils sont vite répétitifs. Il faudra naturellement explorer mais, les biomes se ressemblent et sont malgré plusieurs heures de marche assez peu nombreux. J’ai croisé majoritairement de la forêt et ce qui semble être de la savane. Chacun avec deux types de monstres. Les loups et les champignons pour la première, par exemple. On y trouve aussi quelques donjons mais ils sont encore plus anecdotiques pour le moment en termes de design.
Craft et améliorations
Afin de survivre dans Omega Crafter, il nous faudra nous équiper. Petit à petit, on récupérera des ressources de plus en plus intéressantes. Ces ressources nous offrant de nouveaux crafts. Notre niveau lui aussi nous permet de débloquer de nouveaux éléments.
Chaque table de fabrication donne accès à certains plans. Une fois celui-ci choisi, il faudra y placer les ressources, puis il faudra fabriquer notre objet. La fabrication prend du temps. Pour certains éléments comme des flèches, cela s’avère vite fastidieux.
C’est tout naturellement à ce moment que les Grammy entrent en jeu. Ils sont de puissants alliés, non par leur force, mais par leur efficacité. Il sera possible via un système de programmation assez simple de donner des instructions. Cela permettra de leur dire de placer les ressources, et de fabriquer des objets. Ce système est un très bon moyen à mon sens de découvrir la programmation en plus d’ouvrir la porte à plein de possibilités.
Développons notre ville !
À l’instar d’autres jeux du même genre, il faudra bien évidemment survivre pour s’équiper. Mais aussi développer notre ville, et y faire prospérer des Grammy. Effectivement, celui qui nous suit ne sera pas le seul petit robot que l’on croisera.
Notre première ville
Tout d’abord, il nous faudra, pour créer notre première cité, une statue. Centre névralgique de notre ville, elle est obligatoire pour créer notre colonie. Ces colonies auront leur importance dans Omega Crafter. Bien évidemment cela nous permettra de construire d’autres édifices, et d’avoir un lieu de repos.
Néanmoins, ce sera aussi le centre de toute l’automatisation que nous procurent les Grammy. Nos petits robots, comme évoqué plus haut, pourront être programmés. Mais, à l’instar de celui qui nous suit, les nouveaux arrivants seront limités aux villes. Il sera tout de même possible de les faire changer de ville.
Notre petit coin de paradis nous sera fort utile, en effet il permettra d’automatiser aussi bien la récolte que la fabrication. Il suffira de programmer nos petits Grammy. Chacun pourra accomplir aussi bien des tâches de transport, ou encore de fabrication. Ils s’occuperont des plantations, et autres récoltes ou encore de la cuisine.
Une ville grandissante
Ce n’est pas tout, mais il faut faire prospérer notre ville. Il faudra bien évidemment la faire grandir. Pour cela, on pourra créer des structures. Y ajouter des tables de création pour les différents plans, ou encore des plantations. On pourra aussi fabriquer des murs, sols et autres structures pour faire des maisons.
Bien évidemment, faire grandir la ville ne suffira pas, il faudra aussi débloquer plus de Grammy. Ils sont un peu le nerf de notre automatisation. Il sera donc possible d’en récupérer à la statue via des échanges avec des fragments. Ce système est intéressant et offre pas mal de possibilités. Il y a un côté satisfaisant à voir tous nos petits robots travailler.
Pour finir, il sera aussi possible de débloquer d’autres statues. Par conséquent, on pourra avoir plusieurs villes. Chacune pourra être reliée aux autres par des portails mais, leur fabrication demande des ressources assez compliquées à obtenir. Cependant cela donne la possibilité d’éviter les longs trajets.
Une âme de programmeur
Omega Crafter propose au centre de son gameplay une forme de programmation. Comme évoqué plus haut cela permet d’automatiser les tâches. Celui-ci se base sur le système Scratch qui offre un système simple utilisant des briques. Chacune représentant des actions, ou des conditions.
Très coloré, et simple à prendre en main, il consiste majoritairement à de l’algorithmie. L’algorithmie est le fait d’écrire un programme par exemple “ramasse du bois tant qu’il y en a pas 10”. Chaque tâche est classée en catégorie. Bleu pour les actions, vert pour les comparateurs et jaune pour les boucles et conditions.
Il y a quand même quelques limitations. Bien que cela soit compréhensible, certaines sont un peu trop limitantes. En effet, on ne peut pas vérifier le nombre d’un objet dans la table de craft ou dans le coffre. Mais dans l’ensemble le système est simple et clair, et assez complet.
La preview de Omega Crafter est plutôt intéressante. Bien que certains défauts comme le manque de feedback lors de la récolte, on a une bonne base pour un jeu de survie. Il faudrait néanmoins plus de diversité dans les monstres et paysages, ou au moins la possibilité de le rendre modulable. En effet, sur le long terme il pourrait s’avérer répétitif si la partie exploration n’est pas plus variée.
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Intuitif
Programmation Scratch
Les Grammy pour l’automatisation
Satisfaisant
Les points négatifs
Texture peu convaincante
Assez répétitif dans l’exploration
Fabrication de structure hasardeuse
Combat lent
Donjon identique ou presque