Killer Frequency

Sorti le 1er juin 2023, Killer Frequency est un puzzle game de type Horreur avec une ambiance des années 80 et développé par le studio Team 17. On nous offre un jeu qui frôle le simulateur de radio avec, en fond, un scénario digne des films de Slasher que l’on a tous vu.

Venez jouer Nash Forest sur Playstation 4, Playstation 5, Xbox one, Xbox séries, Switch, PC pour 40 € (en physique) ou 20 € en dématérialisé mais aussi en VR.

Ce test a été réalisé sur une version Xbox Serie X.

Histoire

Accueil de "Killer Frequency"
"Chargement " de Killer frequency

1987 ! Vous écoutez Nash Forest sur KFAM fréquence 189.16 en direct de Gallow Creek, la ville connue pour son tueur en série nommé « le siffleur » qui est mort depuis un moment maintenant. Mais ce soir c’est la nuit des sifflements et alors que vous gérez votre émission de radio, voilà que le commissariat vous appelle. Le shérif Martinez a été agressé, et …Oh mon dieu ! En direct, vous entendez le sifflement. Sur Killer Frequency, les appels sont transférés chez vous et vous allez devoir gérer votre émission, mais aussi les appels de secours vu que vous remplacez le standard de la police le temps que le Shérif soit emmené loin de la cellule où le tueur l’a placé.

"Gestion de la radio" dans le jeu

Comme toujours, les petites villes ne sont pas les plus save.

Ambiance Slasher à l’ancienne

Si vous êtes né dans les années 80, vous avez grandi dans la vague des Slasher et donc vous avez forcément regardé. Scream, Chucky, Halloween, Vendredi 13… j’en passe et des meilleurs. Killer Frequency, c’est le jeu rempli de références à cet univers. Une petite bourgade au lourd passé, une police qui compte 3 agents et qui ne fait clairement pas le poids, mais aussi des objets souvenir. Les vinyles, les cassettes audios, les cassettes vidéo et, bien sûr, un doublage total du jeu en Anglais avec des voix qui vous transportent dans l’ambiance. Tout y est, les intonations, les cris et les voix spécifiques où vous allez crier le « Lui ce n’est pas une victime ! »

"Scream" un petit clin d'oeil
"Borne d'arcade" autre clin d'oeil

La direction artistique du jeu est exceptionnelle, ce petit côté coloré flashy digne des années 80 ne vous alerte pas du tout sur le style du jeu. Si vous ne lisez pas l’histoire avant, vous ne vous doutez pas que vous allez jouer à un jeu d’horreur. D’ailleurs, ici pas de sang, de gorge tranchée ou autre, du moins pas visuellement. Par contre, au téléphone si vous vous loupez, là vous entendrez le sang couler.

Des choix qui sauvent des vies

Le concept du jeu est assez simple et très cliché, mais la simplicité de l’histoire suffit à passer un bon moment. Durant 5h (ici c’est le temps que j’ai mis pour finir le jeu) vous allez être dans votre studio de radio accompagné de la productrice Peggy qui d’ailleurs ne bougera pas ses fesses pour vous aider. Il suffira d’appuyer sur le bouton d’appel pour qu’elle vous donne des informations. Vous allez donc devoir répondre au téléphone, lancer des publicités entre deux appels, mettre de la musique quand vous allez devoir bouger et surtout, prendre des décisions.

"Killer Frequency" et ses choix multiples

Si les auditeurs vous appellent parfois pour tout et n’importe quoi au point de s’ennuyer sur les dialogues, quand c’est un appel d’urgence, là il faut être aux aguets. Lisez bien ce qu’on vous dit et il se peut que vous deviez sortir du studio pour visiter les autres pièces afin de trouver des indices pour faire les bons choix. Un exemple tout simple. Une victime est coincée dans une voiture, elle n’a pas de clef, mais il faut trouver un moyen de l’aider à la faire démarrer quand même. Bah ça alors ! On a justement un animateur qui fait une émission de radio sur la mécanique. Allons prendre son magazine dans son bureau.

"Killer Frequency" a des énigmes

Vous allez donc jongler entre la radio, les appels et la recherche d’indices pour au final devenir Colombo et devoir tenter de deviner qui est le tueur. Mais pour ça, il faut sauver tout le monde… En soit, disons que j’ai pu sauver quelques Gallownais. Et cela n’a pas été suffisant car j’ai eu la mauvaise fin.

"Les vinyles" dans le jeu
Tableau de fin dans "Killer Frequency"

Et oui qui dit choix multiples dit aussi plusieurs fins. Une bonne et une mauvaise. Je n’en dirais pas plus mais ici ce fut la mauvaise.

Une ambiance Creepy Pasta colorée

On pourrait se dire que la DA nous empêchera d’avoir peur et pourtant, Team17 a réussi à instaurer un climat d’angoisse malgré les couleurs du jeu. Si en général la plupart des horreurs show sont sombres et avec une musique stressante, là c’est tout le contraire. Pas d’endroit sombre, pas de lampe torche et une ambiance musicale à la Stranger Things. Et pourtant les deux fois où j’ai dû m’enfoncer dans les tréfonds du bâtiment j’ai pu sentir une petite angoisse et je ne parle pas des fois où le tueur nous fixe du regard sans bouger à la Scream.

"Le Siffleur" dans le jeu
Ambiance creepy dans "Killer Frequency"
"Ruelle sombre" dans le jeu

Le siffleur nous met dans l’ambiance et même en direct de notre studio quand on est au téléphone et qu’on entend le siffleur s’annoncer on se dit « et bah voilà va falloir agir ».

Les choix d’actions se font parfois dans le calme, mais il arrive aussi que vous deviez choisir très rapidement et ne pas vous tromper. Une simple erreur et la personne ne survivra pas.

Mon avis sur Killer Frequency

Nous connaissons tous Team17 que ce soit avec les Worms ou Overcooked, j’étais donc curieuse de découvrir l’horreur de leur point de vue. Certes, par moments j’ai trouvé le temps long car certains appels sont aussi utiles que la pub sur TF1, mais d’un côté si on devait enchaîner les meurtres et les appels d’urgence, le jeu ne durerait que 2h. Mais à côté, j’ai beaucoup aimé l’ambiance qu’elle soit visuelle ou audio, j’ai trouvé que ça matchait super bien avec le thème des Slasher. J’ai passé mon adolescence avec Scream, Souviens-toi l’été dernier, Chucky ou bien encore Halloween alors forcément j’ai pu profiter des quelques clins d’œil.

Le fait de devoir gérer les urgences par téléphone donne un côté frustrant et c’est sûrement ce que cherchait le studio. Qu’y a-t-il de pire que de devoir dire à quelqu’un dans un bâtiment quel chemin prendre alors qu’on ne voit pas le tueur ?

J’aurais tout de même aimé quitter le studio un peu plus tôt, il faudra une bonne heure et demie avant de quitter cette micro pièce qui nous apprend à gérer une radio. Décidément, les simulateurs me poursuivent même dans les jeux d’horreur.

En soit, Killer Frequency a été une bonne surprise pour moi. Ce n’est pas la pépite parfaite, mais ça m’a fait passer un bon moment et replonger dans ma période films d’horreurs du vendredi soir quand j’avais 16 ans.

Pour conclure…

Killer Frequency vous fait incarner Nash Forrest, un animateur de radio déchu de sa gloire qui se retrouve dans une ville paumée où il va devoir gérer un psychopathe à l’esprit vengeur. Une ambiance année 80 maîtrisée visuellement mais aussi de par sa musique qui vous fera voyager dans un univers bien connu des fans d’horreur. Observez bien autour de vous, les petits détails sont partout.

Bonne ou mauvaise fin, les révélations vous surprendront je l’espère autant que moi.

La  note  de la  rédaction

4/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

DA retro des années 80

L’angoisse des choix multiples

Les clins d’œil aux Slasher de notre jeunesse

Concept original

Simulateur de radio en prime

VO bien doublée (Anglais + Sous-titre FR)

Fins multiples

Les points négatifs

Durée de jeu un peu courte

Peu de choses à trouver dans les fouilles

Des dialogues parfois ennuyeux

Un huis clos trop petit en début de jeu

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