Hunt the Night

Hunt the Night est un jeu d’action dans le style rétro. Son look pixelisé nous offre un Gameplay fluide à l’ambiance gothique et une histoire sortie de l’univers de la Dark Fantasy. Sorti le 13 avril 2023, vous incarnez Vesper, une membre de l’ordre des Stalker, et vous partez à l’aventure dans un monde appelé Medhram, où se mêlent ruines, mort et créatures malsaines lorsque la nuit tombe.

Le jeu est disponible sur Steam et GOG pour 19.50€. Nous attendons une date pour les autres supports.

Ce test a été réalisé sur une version PC fournie par l’Éditeur.

La nuit éternelle

Cinématique " Hunt the Night"'

À l’aube du 9e âge de l’humanité, la nuit a pris le pouvoir et elle a emmené avec elle d’horribles créatures qui comptent bien mettre fin à l’humanité. Jusqu’à maintenant, le jour était omniprésent grâce au sceau de la nuit qui a été récemment brisé.

Les Stalker ont quasiment été anéantis en voulant combattre et c’est dans la peau de Vesper, une des leurs, que vous allez tenter de sauver Medhram de la nuit.

Vous allez devoir cohabiter avec Umbra, qui cherche à vous corrompre afin de ne pas obéir à votre instinct de Stalker. Mais votre part d’ombre à de bons arguments… Il va falloir comprendre ce qu’il se passe, et ce que cache le passé que vous avez oublié.

"Ecran titre" du jeu
"Vesper" héroïne du jeu

Du pixel mais pas que

Si beaucoup de jeux en pixel existent, rares sont ceux qui se démarquent. En installant ce jeu, je me suis demandée si j’allais apprécier le côté rétro ou non. Après tout, je suis née dans les jeux pixelisés et j’ai beaucoup de mal à revenir en arrière, surtout avec les chefs-d’œuvre que nous avons maintenant. Mais dès la première cinématique, j’ai remis mon jugement en question. Une scène animée et graphiquement très belle. J’ai vite compris que ce n’est pas un simple jeu pixelisé qui veut se la jouer rétro. Vesper court dans la forêt et je me surprends à aimer cette balafre qui se dessine sur sa joue suite à sa rencontre avec une branche, une chose que je n’aurai pas crue possible, moi qui ne porte pas ces jeux dans mon cœur.

"Hunt the night" début du jeu

Une fois le jeu lancé et l’intro passée, l’ambiance est vite posée. Pas de musique aiguë ou casse-oreille, mais au contraire une magnifique mélodie digne de la Dark Fantasy. Mais ce qui m’a le plus surprise, c’est ce sens du détail. Le château en ruine nous offre des couloirs jonchés de cadavres baignant dans leur sang, un sang que l’on voit très bien sur le visage des morts, des tentacules qui gesticulent sur le sol ou sur les murs et, alors que vous prenez les commandes de Vesper, vous pouvez remarquer que ses cheveux se balancent dans son dos.

Zone de "Hunt the night"
Le "Miasme" dans le jeu
Le château dans "Hunt the night"

Hunt the Night nous offre des détails impressionnants pour ce genre de jeux, vous allez découvrir plusieurs univers tels que le château, des villages, mais aussi l’intérieur de beaucoup de bâtiments comme le sanatorium, qui nous offre une ambiance type Asile psychiatrique de l’enfer, ou bien encore des vallées enneigées. Et chaque environnement a son empreinte et surtout sa dose d’horreur, que ce soit par ses créatures, ses boss ou bien sa musique.

Des boss stratégiques

Lorsque l’on joue à des jeux en 2D vue du dessus, on a tendance à se dire que le plus dur sera de résoudre les énigmes. Certes, certaines sont dures, mais le plus compliqué dans ce jeu, ce sont les boss. Si chacune des créatures que vous croisez ont leurs points faibles, et que bien souvent le Dash de Vesper et une arme quelconque feront l’affaire, ce n’est pas cela qui va vous sauver face au boss de la zone.

"Bosse de zone" dans le jeu

Tout comme dans des jeux dit « souls », oui les fameux jeux où on jette la manette parce que le boss nous a éclaté, Hunt the Night lui aussi vous promet un peu de rage. Pour vaincre ces créatures, vous allez devoir choisir les bons équipements, les bonnes armes et vous armer de patience pour étudier les mouvements de l’ennemi. Le jeu est certes moins punitif que les Dark Souls, mais cela reste tout de même un titre qui va vous en faire voir de toutes les couleurs.
Vous l’aurez compris, les combats importants sont dignes d’une chorégraphie, chaque attaque vous retire beaucoup de vie et vous n’aurez le droit qu’à peu d’erreurs, sauf si vous avez bien exploré et que vous avez pu augmenter votre vie. Autant vous dire que dans ce jeu l’exploration est importante.

On avance à l’aveugle

L'autel dans "Hunt the night"

La difficulté, ce sont les boss ! Eh bien, non. La difficulté réside aussi dans l’environnement du jeu car, en effet, vous n’avez pas de carte. Dites adieu à votre GPS, on avance à l’aveuglette. J’espère que, contrairement à moi, vous avez un bon sens de l’orientation.
Le jeu vous propose un monde assez vaste et, pour vous guider, des panneaux en bois placés ça et là dans le jeu.
Nous avons tout de même l’avantage d’avoir des autels en forme de corbeau, qui sont d’ailleurs très beaux avec un ornement de rose (laissez-moi m’extasier de pas grand-chose !) et qui vont vous permettre de vous téléporter vers les monuments que vous avez déjà découverts. C’est un avantage non négligeable, surtout quand on n’a pas de carte.
Vous allez donc pouvoir voyager entre les différentes zones, mais aussi retourner assez souvent au château que vous avez nettoyé où se trouve l’ordre des Corbeaux, les Stalker. C’est là-bas que vous allez pouvoir augmenter votre vie, améliorer vos armes et gonfler votre puissance magique. Donc n’oubliez pas d’y retourner le plus souvent possible.

Une part d’ombre très utile

Umbra dans "Hunt the night"

Je vous en parlais au début du test, Umbra va vous être très utile et vous ne devez jamais la sous-estimer. Si parfois certaines zones sont inaccessibles, Umbra vous les rendra accessibles au fur et à mesure du jeu. Néanmoins, elle ne vous sauvera pas toujours la vie et, au moindre coup, son pouvoir s’annule, ce qui peut parfois donner des séances de rage assez sympa. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai dû passer le miasme avec elle entre deux créatures qui me courraient après.
Mais le Miasme ne sera pas toujours le seul obstacle, les fossés et certaines barrières seront là aussi. Je vous conseille donc d’utiliser le Dash et Umbra avec intelligence.

Un puzzle-game rétro

Hunt the Night, ce n’est pas juste du combat et de la rage, ce sont aussi des énigmes qui parfois vont vous faire tourner en bourrique. Si certaines trouvent la réponse dans des documents au sol (que je vous conseille de lire), d’autres vous demanderont de vous creuser la tête ou de parler aux PNJ. C’est simple, Hunt the Night est un des rares jeux où je lis tout ce qui est écrit. Sans carte et sans objectif, on peut vite se perdre et ce sont les PNJ qui vont vous dévoiler la trame à suivre.
Les énigmes sont assez diversifiées et, en cherchant bien, les réponses sont toutes données. Pour ceux qui aiment ce genre de puzzle, il se peut que le niveau du jeu soit un point facile, mais rassurez-vous, certaines énigmes sortent tout de même du lot.

"Enigmes" dans le jeu
Zone "Hunt the night"

La mélodie du macabre

L’ambiance sonore du jeu est exceptionnelle. Je vous recommande un casque afin de mieux profiter de l’ambiance. Que ce soient les grognements des créatures, le bruit des petits parasites qui grignotent les cadavres, les hurlements des loups… L’ambiance est digne d’un jeu d’horreur et passe même au-dessus de certains jeux qui ne jouent que sur des screamer plutôt que sur l’ambiance générale.
À côté, vous avez aussi les bruits de la nature, l’eau qui coule, les chouettes qui hululent. Hunt the Night nous offre un environnement sonore des plus agréables dès que nous sommes dans une zone naturelle et une ambiance musicale dynamique quand nous sommes face à un boss.

Zone marchande "Hunt the night"

Mon avis sur Hunt the Night

Mon avis sur le jeu va être assez surprenant. Comme je l’ai dit, je ne suis pas une adepte du gaming pixelisé. J’ai loupé pas mal de jeux quand j’étais môme et je ne les ferais pas maintenant. Car justement le côté rétro trop pixélisé ne me convient pas. C’est dommage, car je loupe beaucoup de chefs-d’œuvre de l’époque. Mais quand j’ai découvert Hunt the Night. C’est la mention « ambiance horreur » qui m’a donné envie de lui laisser sa chance. J’étais curieuse de savoir comment des pixels pouvaient nous angoisser.

Je mentirais si je disais que je n’avais pas sursauté une ou deux fois. L’apparition de certaines créatures alors que je ne m’y attendais pas. L’ambiance m’a bercé durant une dizaine d’heures et les boss m’ont tendu un nombre incalculable de fois.

Hunt the Night est clairement une surprise pour moi et j’ai pris plaisir à le découvrir. Je ne vais pas dire que je suis prête à me lancer dans les Dark Souls, mais c’est bien la première fois que je m’acharne autant sur des boss. J’ai dû en recommencer certains une bonne vingtaine de fois avant de réussir à les mettre au sol !

Pour conclure…

Sous ses airs de jeux rétro modernes, Hunt the Night va vous surprendre avec ses combats dynamiques et son ambiance Dark Fantasy. Pour vaincre les boss, il va falloir faire face à plusieurs enchaînements et les comprendre pour établir votre stratégie. Le jeu se montre parfois punitif, mais c’est le but non ?

L’histoire, quant à elle, bien que peu originale, a son petit charme et ses surprises.

La  note  de la  rédaction

4/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

OST magnifique

Combats dynamiques

Environnements très soucieux du détail

Ambiance Dark Fantasy

Des énigmes variées

Les points négatifs

Des boss parfois très compliqués

Le système des contrats de chasse compliqué à comprendre

Énigmes souvent trop simples

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