Après être sorti sur PC et PS4, Final Fantasy IX paraît enfin sur Xbox One, mais aussi sur Switch. Nous allons parler dans ce test de la version sortie le 13 février 2019 sur la dernière-née de Nintendo.
Histoire
Le joueur incarne Djidane, un jeune acteur/voleur faisant partie de la bande des Tantalas. Lui et son groupe sont chargés d’enlever la princesse Grenat d’Alexandrie lors d’une représentation théâtrale. Cependant, la princesse elle-même tente au même moment de fuguer. Les héros découvrent une fabrique de mages noirs en fuyant vers Lindblum et se doutent que quelque chose se trame.
Final Fantasy IX est tout d’abord sorti sur PlayStation 1 en juillet 2000 au Japon puis en février 2001 dans nos contrées. Il est considéré comme un retour aux sources, c’est-à-dire un univers beaucoup plus orienté fantasy, après deux épisodes plutôt tournés vers la science-fiction. Le ton est également moins sombre. C’est aussi l’occasion pour le jeu d’inclure de nombreux clins d’œil aux précédents épisodes, leur rendant ainsi hommage.
Gameplay
Nous avons ici affaire au gameplay traditionnel de Final Fantasy, à savoir des combats au tour par tour se déclenchant aléatoirement au fil des déplacements.
Chaque combattant a le droit à son action lorsque sa jauge ATB est pleine. Ensuite, on aura le choix entre les traditionnels Attaque/Défense/Objet, les compétences de jobs tels que Sauter/Magie noire/Magie blanche, etc., les compétences apprises par le personnage via l’équipement et Change, permettant de passer un personnage au premier plan (dégâts physiques infligés et reçus plus élevés) ou en arrière-plan (dégâts physiques infligés et reçus plus faibles).
Une jauge de Transe est également disponible. Elle reprend le principe des Limit Break de FFVII et VIII tout en apportant tout de même des différences. Ici, la barre se charge au fil des dégâts reçus par le personnage, une fois pleine, la transe se déclenche automatiquement. Il est toujours possible de lancer des attaques normales, mais les compétences deviennent plus fortes, par exemple, MgNoire devient MgNoire+ et permet de lancer 2 sorts en un seul tour. Chaque action utilisée pendant la transe réduit la jauge et une fois vide, la transformation se termine. Elle se finit également lorsque le combat prend fin et ne sera pas disponible au début du combat suivant (on ne peut donc pas la conserver pour plus tard).
Les compétences s’apprennent via l’équipement et certaines ne peuvent être apprises que par certains personnages. Une jauge se remplit au fil des combats et lorsque celle-ci est pleine, la compétence est maitrisée et peut être utilisée sans avoir l’objet lié équipé. Les compétences passives nécessitent des points de magikolithes pour être activées. Ces points augmentent au fil de la montée en niveau des personnages et il sera possible de désactiver quand on le souhaite les compétences selon les besoins pour en activer d’autres.
Bien entendu, les invocations sont présentes. Elles disposent de deux animations différentes : une longue et une courte, la longue signifiant que les dégâts infligés seront maximum.
Les déplacements se font en 3D dans des décors en 2D, ou sur la carte en 3D.
La version Switch intègre, comme sur les autres plateformes où le jeu a été porté, des options visant à faciliter le jeu : activer l’invincibilité, toujours infliger des dégâts maximums, un mode rapide et désactiver les combats aléatoires. Ces options s’activent et se désactivent via le menu pause (touche +). Des boosters sont aussi disponibles, mais ne pourront pas être désactivés, via le menu du jeu (touche X) : Maîtrise des compétences, Niveau max du personnage et des magikolithes et gils maximum.
Lire aussi : Secret of Mana (Remake)
Technique
Graphiquement, Final Fantasy IX est certes daté, puisqu’originaire de 2000. Cependant, le jeu bénéficie d’une résolution 1080p en mode TV et 720p en mode portable et d’une amélioration des textures des personnages et des monstres. Ce n’est malheureusement pas le cas des décors qui du coup jurent un peu, cela dit, ils restent tout de même toujours aussi enchanteurs. Les cinématiques ont aussi profité d’un bon rafraichissement les rendant encore plus belles. Le framerate est tout à fait correct, rien à redire là-dessus. Le jeu est affiché au format 4/3 avec des bandes sur la droite et la gauche pour respecter le ratio d’origine.
Côté sonore, on retrouve la très bonne bande-son du jeu d’origine. Le jeu est toujours intégralement traduit en français et les textes sont tout à fait lisibles y compris en mode tablette.
Aucune nouveauté sur cette version Switch, on a affaire à un portage pur et dur de la version PC, avec exactement les mêmes bugs toujours présents, rien gâchant l’expérience de jeu, mais ces problèmes ayant été remontés il y a longtemps, cela aurait été plaisant de les voir enfin corrigés.
Enfin, on peut enregistrer des vidéos via la fonction intégrée de la console.
Conclusion
Ce portage de Final Fantasy IX sur Nintendo Switch ravira les vieux fans et les nouveaux joueurs souhaitant découvrir ce très bon titre de l’ère PlayStation 1. Pour 20,99 € et un poids de 5,3 Go, vous pourrez vous plonger dans cette aventure à la durée de vie solide.
Maj du 12/07/2019 –> Le bug de la musique de fond qui reprend toujours au début a été corrigé dans un patch disponible depuis ce jour !
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Final Fantasy IX au meilleur de sa forme
Toujours aussi bon
Les points négatifs
Un portage de la version PC, avec les mêmes défauts
J’adore les opus de la franchise Final Fantasy. D’ailleurs, j’ai aimé jouer aux précédents épisodes. Vu que celui-ci m’a l’air aussi cool, je pense que je vais l’ajouter à ma liste de jeux à acheter.