Osman (ou Cannon Dancer au Japon) est un jeu de plateforme que l’on pouvait trouver sur les bornes d’arcade en 1996. Le 13 avril 2023, ININ Games nous offre une réédition du jeu avec quelques options en plus pour 29,99 € sur console Switch, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series.
Ce test a été réalisé sur une version Xbox Series X.
Retour vers le Retrogaming
Lors de sa sortie sur bornes d’arcade, Osman ne remporte pas un franc succès aux yeux de tous les joueurs puisque la mode des jeux sur bornes se passe de plus en plus. À ce moment-là, les consoles ont la belle vie et forcément les jeux en bornes d’arcade sont abandonnés par une grande partie des joueurs. Mais les puristes connaissent Cannon Dancer et sont donc ravis de pouvoir y jouer dans leurs canapés. Personnellement, je n’ai pas grandi avec ces jeux-là. J’ai commencé sur Game Boy et sur la Mega Drive, alors forcément, le titre ne me parlait absolument pas. J’ai ainsi pu découvrir cette réédition.
Un 21ème siècle surprenant
Le jeu se passe au 21ᵉ siècle, dans un monde futuriste dirigé par un gouvernement corrompu, menacé par un sorcier du nom d’Abdullah l’esclavagiste. Vous jouez Kirin (Osman en US), un assassin de l’ombre qui offre ses compétences pour apporter la paix.
Entre trahison et plan machiavélique, Kirin meurt, et, grâce à sa force intérieure, revient à la vie. Il décide alors de se venger de Jack Layzon, celui qui l’avait embauché.
Vous allez donc, à travers six niveaux, mener votre vengeance, tout en croisant quelques potes mercenaires. Je ne vais pas vous mentir, l’histoire, ce n’est pas grâce au jeu que je la connais, et il m’aura fallu lire le synopsis pour mieux comprendre contre quoi j’allais me battre. Le sujet se dévoile petit à petit avec quelques lignes entre deux niveaux, et ce n’est pas toujours très clair. Sans compter que mon niveau d’anglais est proche du collège et que, malgré une version française disponible dans le choix de langue, le texte du jeu reste en anglais pour Osman et en japonais pour Cannon Dancer.
Étant un jeu d’arcade, les touches ne sont pas nombreuses : on saute, on glisse, on marche vers la gauche et vers la droite. Néanmoins, je vous conseille de mémoriser les touches dans l’option commande, car dans le jeu quand on vous dit « press B », sur Xbox c’est de la touche A dont on parle et non de la B. Le jeu a gardé les touches d’origine.
Des options très utiles pour les novices, aberrantes pour les puristes
Comme beaucoup de rééditions de jeux rétro, vous avez la possibilité de tricher ! Mais vu qu’on nous met à disposition les options, est-ce réellement de la triche ? Non, parce qu’avant, il ne faut pas oublier qu’on avait nos super magazines avec <-, X, ->, Start. Ah, j’ai votre attention là ? Le bon vieux magazine aux couleurs fluo, bref, on se comprend.
Nous avons aussi la possibilité de rembobiner le jeu afin d’éviter des fautes idiotes dans notre parcours, mais surtout… Surtout, nous avons la sauvegarde ! Nos petits gameurs ne pourront jamais ressentir la frustration d’arriver au boss de fin et d’entendre leurs parents crier « À table, éteins la console ! » et devoir tout abandonner pour recommencer à zéro. La voilà la révolution gaming : la sauvegarde !
Outre les cheat modes sur Cannon Dancer, d’ailleurs les trophées ne fonctionneront pas si vous n’êtes pas en mode challenge (zéro triche), vous avez aussi les améliorations, des petites options qui vont vous faciliter la vie, comme le double saut à activer avant de commencer. Mais les options sont aussi disponibles pour le visuel.
Une expérience arcade
Vous pouvez modifier votre expérience visuelle du jeu avec soit un graphisme adapté à votre console pour ne pas avoir les yeux qui saignent, ou bien revenir à la bonne vieille époque en jouant avec l’affichage, le filtre, mais en sélectionnant aussi votre fond d’écran. Malheureusement, il n’y en a qu’un. L’image d’accueil ou bien le fond noir. Pouvoir en débloquer d’autres en finissant le jeu aurait été sympa.
Niveau ambiance sonore, c’est un bond dans le temps, les petits cris du personnage, les horribles bruits de coup de pied qui vont agresser les oreilles des plus jeunes, mais qui nous rappellent tellement de vieux souvenirs à nous les dinosaures du gaming.
J’ai beau n’avoir jamais joué aux jeux d’arcade, j’ai tout de même posé mes mains sur Altered Beast sur Mega Drive du haut de mes cinq ans, donc ces sons ne me sont pas inconnus.
Mon avis sur Cannon Dancer
Pour pas mal de joueurs, Osman (Cannon Dancer) est une suite de Strider, un petit frère spirituel, bien que celui-ci ait déjà une suite. Le fait que le jeu ait été en partie fait avec des anciens de chez Capcom lui donne une empreinte assez proche de cet autre titre. J’ai donc été jeter un coup d’œil pour comprendre, et en effet, on retrouve bien quelques similitudes comme les monstres et quelques décors.
Si le retrogaming n’est pas un monde inconnu pour moi, les bornes d’arcade si. Malgré tout, j’ai pris plaisir à faire quelques sessions sur ce jeu. J’ai pu aussi me souvenir qu’à l’époque nos jeux ne comportaient pas beaucoup de niveaux. Cannon Dancer se finit en trente minutes pour les dieux ou ceux qui utilisent les cheat modes. Le temps de jeu est doublé voire triplé si on se met en mode challenge sans aucune aide. Ah oui, à l’époque, nous avions des jeux courts, mais difficiles.
Si l’envie de vous faire une soirée retrogaming vous prend, Cannon Dancer est à mettre dans votre liste de jeux. Néanmoins, le prix peut refroidir, quasi trente euros pour un jeu rétro, je trouve ça un poil cher. Cela dit, le titre reste un bon retour en enfance, surtout que vous avez les deux versions du jeu, Osman (la version américaine) et Cannon Dancer (la version japonaise).
Je vous souhaite à tous un bon moment rétro et à bientôt.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Une réédition pleine d’options
La mode des jeux en pixel ne lui porte pas préjudice
Une bande son dynamique
Des combats stratégique (grâce aux fantômes Power Up)
Une multitude d’options graphique
Les points négatifs
Durée de vie très courte surtout avec les cheat
Un prix trop élevé pour une réédition toute simple
Jeu en Vo sous-titré anglais (japonais pour la version concerné)