Sorti le 6 Juin 2023 sur Playstation 4, Xbox one, Xbox séries et PC, Amnesia revient avec un nouvel opus qui se déroule dans un Bunker. Vous allez devoir en sortir vivant et éviter la créature des bas-fonds qui vous suit dans les méandres des sous terrains.
Vous pouvez le trouver sur le Gamepass et sur les store pour 25€.
Ce test a été réalisé sur une version PC via le Gamepass.
C’est la guerre !
L’histoire d’Amnesia The Bunker commence en plein milieu des tranchées durant la première guerre mondiale. Les coups pleuvent et les sifflements des bombes résonnent. Vous commencez avec un petit tuto qui vous guide et vous enseigne les commandes pour jouer.
Tout s’enchaîne et vous perdez connaissance. À votre réveil vous êtes dans un lit d’infirmerie et seul.
On vous a soigné et lorsque vous quittez votre lit, vous comprenez que vous êtes dans un abri et plus précisément un Bunker Français. Seulement il est vide et plus vous avancez plus vous découvrez des traces de sang. Que se passe-t-il ? Vous l’apprenez quand vous croisez un soldat qui vous supplie de le tuer. Et là c’est le drame. Une créature sort du mur et l’embarque sous vos yeux dans la joie et le sang.
Ça pue… Fort… Vous allez devoir sortir d’ici et surtout en sortir vivant.
La survie dans la discrétion
Quelle joie de découvrir qu’on va jouer à un jeu d’horreur avec une arme ! Le nombre de fois où j’ai ragé car je ne pouvais même pas ramasser un bout de bois pour le balancer à un monstre. Oui sauf qu’au final si j’utilise mon arme y a de grande chance que le monstre arrive.
Et oui Amnesia : The Bunker va vous rappeler un jeu assez connu il fut un temps, Alien isolation, où le moindre bruit pouvait ramener l’alien et vous tuer. Eh bien ici c’est pareil. Le bruit fera grogner le monstre et il arrivera. Les trous dans les murs seront ses passages et quand il vous verra, il faudra courir et vite se cacher.
Outre le fait qu’on peut tirer sur le monstre pour le ralentir, les munitions sont rares, mais vous verrez ça peut vous sauver la vie. Il y a un autre danger. Qui dit armée dit mine…Dit aussi grenade et c’est là qu’il faudra faire attention aux portes piégées. Ouvrez-en une et c’est l’explosion. Vous êtes blessé, vous avez attiré le monstre et en plus le sang que vous perdez va laisser des traces.
Le bunker de tous les dangers
Les portes piégées ne sont pas les seuls dangers. Les cadavres sont là et qui dit viande dit rats… On est proche des rats de Fallout car ils sont énormes, mais pire ils sont agressifs, si vous approchez d’un corps qu’ils grignotent, vous allez devoir en découdre avec eux. Si toutefois cela vous arrive, veillez à utiliser les grenades de gaz et les fusées de détresse à bon escient.
Les rats sont aussi des petits malins et ne se gêneront pas pour déclencher un piège au sol qui fera exploser une grenade et signalera votre présence au monstre.
L’angoisse de la panne
Comme ci le monstre n’était pas suffisant, voilà qu’un autre problème apparaît. La créature n’aime pas la lumière, pourtant ça ne l’a pas embêté de me rejoindre pour me faire un bisou et ce malgré mes lumières allumées. Mais bref, Il y a un générateur et il fonctionne au fioul. Vous verrez que partout il y a des bidons et qu’il va falloir charger la machine pour ne surtout pas tomber en panne d’électricité. Pour suivre votre consommation, vous aurez une petite montre à synchroniser à chaque fois que vous allez voir le générateur pour le recharger.
Autant vous dire que vous n’allez pas vous reposer, il vous faudra donc esquiver la bête, recharger le générateur, gérer aussi votre inventaire qui n’est pas très grand mais que vous allez améliorer au fil de l’aventure.
De la survie courte mais intensive
Comptez trois heures en ligne droite pour faire le jeu, plus en fonction de votre difficulté et en fonction de votre niveau en infiltration.
La plupart des jeux d’horreur sont dans une moyenne de 5 heures, cela peut donc vous paraître court mais n’oubliez pas que le monstre vous suit, vous guette et donc forcément vous pouvez mettre plus de temps que prévu.
Graphiquement j’ai beaucoup aimé le sens du détail, le Bunker est top et nous découvrons des pièces à chaque passage de porte, aucune ne se ressemble et à un moment je me suis même dit que ce n’était pas possible il n’y avait pas de porte de sortie tant les lieux sont grands.
Le détail est poussé jusqu’à voir la poussière tomber du plafond quand la créature court à l’étage au-dessus. Ça me rappelle mon voisin !
Un conseil : lisez les documents dans le jeu, ils regorgent d’indices qui s’ajouteront à la carte, mais aussi de renseignements sur le Bunker et ses anciens occupants.
Le temps, c’est de la vie
Dans ce genre de jeux on n’a pas le temps, on doit se cacher, on doit gérer nos ressources et surtout on ne doit pas paniquer. Dans Amnesia : The bunker, cette philosophie est compliquée à appliquer car il va falloir garder la tête froide pour résoudre les énigmes et ne pas succomber à l’envie de jeter une grenade pour faire exploser une porte que vous n’arrivez pas à passer, gérer vos ressources, mais aussi vous orienter dans les tunnels du Bunker.
Les énigmes, puisqu’on en parle, sont surtout des codes à trouver sur des plaques de soldats qui sont sur des cadavres et donc forcément occupés avec les rats. Il faudra donc ouvrir des pièces pour trouver de la viande à leur jeter.
Sachez aussi que chaque nouvelle partie aura son lot de codes différents. Oubliez donc les soluces, les codes ne sont jamais les mêmes.
Si dans les jeux le fait que votre lampe torche soit une barre de consommation vous dérange, accrochez-vous car ici c’est encore pire on a une lampe à friction ! Autant vous dire que vous allez souvent tirer sur la cordelette pour l’allumer et en plus… Le bruit peut attirer le monstre. Le top non ?
Mon avis sur Amnesia : The Bunker
Amnesia : The Bunker est mon premier Amnesia. J’avais joué dix minutes sur le premier mais à l’époque je n’avais pas accroché. Néanmoins, là j’ai totalement adhéré et autant vous dire que je vais vite aller découvrir les autres opus.
Pour moi, l’angoisse est là, le pari est réussi. Les grognements de la bête, le fait que nos ressources soient limitées, devoir surveiller notre consommation d’électricité en évitant de trop allumer les lumières et cette maudite lampe qui ne dure pas longtemps, j’ai souvent râlé mais j’ai aussi souvent couru sous une table dans le jeu. Entendre la créature dans les murs suffit à vous donner envie de vous cacher pour ne surtout pas être vu.
Je ne suis pas une fan des jeux à l’époque de la guerre, mais celui-ci a su me faire changer d’avis. Comment peut-on avoir peur dans un Bunker ? En y incorporant la mort et une énorme bébête, j’ai d’ailleurs beaucoup pensé à The Descent, un film sur la spéléo très agréable… et très bloody. Le fait d’être sous terre et de ne pas pouvoir sortir crée une angoisse encore pire que dans les manoirs. Les fenêtres et les portes même verrouillées ne sont qu’un obstacle, là on parle de tunnels et de kilomètres de terre autour de vous, mais aussi d’une coupure d’électricité imminente si vous ne revenez pas à temps pour remplir le fioul…
Clairement pour moi Amnesia remplit ses promesses même si… une petite option où la créature nous entend à cause de notre micro aurait été sympathique.
Amnesia est un Survival Horror qui vous entraîne en pleine première guerre mondiale. Vous vous réveillez dans un Bunker et vous allez devoir en sortir sans vous faire croquer par la créature qui a déjà décimé tous les survivants. À vous d’opter pour des méthodes discrètes ou de choisir d’exploser les portes avec vos grenades. À vos risques et périls.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Ambiance glauque
Créature angoissante et harcelante à souhait
Un décor très détaillé
Une gestion de ressources qui angoisse
Des énigmes omniprésentes
L’angoisse des labyrinthes
Un jeu d’horreur angoissant
Ambiance sonore stressante
Les points négatifs
Le déplacement des objets un peu trop archaïque
Peu de points de sauvegarde
Aucune safe room (même celle du générateur)
L’IA du monstre bugue parfois (réagit à un micro bruit mais pas à une grenade à côté de lui)