Ready Player One : Le nouveau film de Steven Spielberg

Comme pour chacun de ses films, Steven Spielberg était très attendu pour sa nouvelle réalisation : Ready Player One . Adapté du roman sorti en 2011 d’Ernest Cline intitulé Player One, sortait ce mercredi 28 mars au cinéma.

Une histoire qui semble déjà vue :

L’action de Ready Player One se passe dans un futur assez proche en 2045. La vie réelle s’articule autour d’un MMORPG en réalité virtuelle : l’OASIS. Le contexte écologique, économique et social est devenu très complexe pour les classes moyennes et inférieures. La population cherche à s’échapper dans l’univers parallèle de l’OASIS.

Nous suivons les aventures d’un héros de 17 ans dont le pseudonyme est Parzival. Il a consacré sa vie et ses connaissances à la résolution d’un défi laissé par le concepteur du jeu à son décès. Dans son testament, quelques années auparavant, James Halliday a promis qu’il léguera toute sa fortune et ses possessions (le jeu l’OASIS inclus) à celui ou celle qui trouvera l’easter egg qu’il a caché dans le jeu. Même si beaucoup ont « lâché l’affaire », Perzival reste dans les derniers joueurs à vouloir résoudre l’énigme face à une grande multinationale qui souhaite se réapproprier le jeu. Je vous laisse imaginer la suite de l’histoire qui est assez évidente…. Si je vous parle Sword Art Online ou Summer Wars, vous n’aurez aucune difficulté à continuer le résumé du film.

Une culture geek/populaire mise en avant

Au-delà d’être un film d’action blindé d’effets spéciaux, Ready Player One n’en est pas moins un film de geek, pour les geeks ! Ne l’oubliez pas, Steven Spielberg est pote depuis la fac avec James Cameron et George Lucas ! Ce « triumvirat », avec Staley kubrick et autre Ed Wood font partie de ce que j’appelle des « pères fondateurs » de la culture cinématographique populaire Geek que nous connaissons aujourd’hui.

On y retrouve tous les codes que tout « vrai » saura reconnaître. À chaque plan, il y a un clin d’œil, une apparition… Spielberg a eu l’intelligence de réaliser un film qui, autre le fait de plaire aux « Geek », sera accessible et compréhensible par un « noob » ou ce que j’appellerais un « impie », bref un lambda sans aucune connotation négative. Alors oui, on y verra des jeux vidéo, des comics, des mangas, mais au-delà de tout ça, Spielberg nous renvoie à tous les fondements de notre culture populaire!

Au-delà d’une quête, une réelle aventure sociologique

En tant que « vieille routarde » du net, je me suis totalement retrouvée dans ce film. Ce dernier va beaucoup plus loin que la résolution de l’énigme principale qui est au cœur du scénario. Le film souligne une réalité. Sur le net on tisse des liens sociaux. Il est aussi très difficile de se faire une idée de qui se cache derrière un avatar. Spielberg soulève aussi la problématique de la monétisation et de la mainmise des grandes multinationales sur les jeux et les placements de communication et de publicité. On peut aussi noter une allusion à une autre problématique : les conséquences économiques bénéfiques et surtout néfastes qui peuvent se reporter sur l’économie de la vie réelle.

Pour conclure…

Malgré un synopsis qui pour moi manque un peu d’originalité par rapport à d’autres œuvres sur le même sujet déjà existant, je me suis vraiment régalée devant Ready Player One. Que vous soyez Geek ou non, ce film ne vous laissera pas indifférent. Quel que soit votre niveau de référence et culturel, vous trouverez forcément un détail plus ou moins important du film qui vous parlera. Encore une fois, merci Mr Spielberg.

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  • sera accessible et compréhensible par un « noob » ou ce que j’appellerais un « impie »
    MDR!
    bon, j’avoue avoir envie de le voir rien que pour les références!
    La dolorean et la moto d’Akira dans un même film? oO
    je meurs… j’adore et j’y vais dès que je peux!

    sinon, les scénars américains qui réinventent la poudre alors que les japonais sont déjà passés sur le sujet, bah… c’est un peu rare, non?
    Je veux bien être détrompée ^-^
    merci pour ta chronique!