NieR : Automata est un Action-RPG disponible sur PlayStation 4, Xbox One et PC. Le titre est développé par PlatinumGames et édité par Square Enix.
Cet article a été mis à jour avec le test de la version Nintendo Switch. Vous pouvez y accéder directement en cliquant ici !
Le dernier espoir
Chassé de la Terre par une mystérieuse race alien, les humains ont trouvé refuge sur la Lune. Leur seul espoir réside dans une organisation nommée YoRHa, qui depuis une base orbitale, commande une armée d’androïdes afin de reconquérir la planète bleue. Le joueur incarne l’androïde 2B qui a pour mission de reconquérir des points stratégiques. Il est à noter que le contraste entre le scénario et le personnage est drôle, les humains sont obligés de fuir leur monde, car il est envahi par des aliens et l’on envoie un androïde sexy pour combattre l’envahisseur avec une tenue très sensible au courant d’air. Vous serez souvent secondé de 9S, un androïde ayant des allures de jeune adolescent. Ce dernier est assez intrépide et curieux, ce qui créer un décalage avec votre personnage plus réservé et froid. Bien que les personnages de « NieR : Automata » soient des androïdes, ces derniers laissent paraître plusieurs sentiments et plein d’humanité, ce qui rend donc les personnages très attachants. Il est à noter que « NieR : Automata » n’est pas un jeu qui se range une fois le générique de fin apparu, en effet, ce dernier vous permet de relancer une partie avec une autre vision des événements, ce qui vous permettra de mieux comprendre le contexte et l’aboutissement de cette guerre.
ANDROÏDE 2.0
« NieR : Automata » est ranger dans le genre Action-RPG car je vous l’avoue, il faut bien lui donner une classification de genre pour l’identifier. Cela n’est pas tout à fait correct cependant, le jeu possède plusieurs séquences de gameplay aux genres différents, il y a du shoot’em up, du plateformer ou bien encore du twin stick shooter. Ce ne sont pas des stages spéciaux, la caméra se place dans une certaine position et une transition totalement fluide se fait pour vous permettre de passer d’un genre à l’autre. Le mapping des boutons est assez simple pour permettre un gameplay nerveux et chorégraphié lors des combats. La principale évolution se fera dans l’optimisation de votre POD, un petit robot assistant totalement configurable et la customisation de votre androïde. On regrettera tout de même que les robots soient assez similaires dans leur modèle, plus de variété aurait été la bienvenue.
Une totale liberté
« NieR : Automata » permet de créer sa propre interface sur-mesure. Il n’est pas question de désactiver telle ou telle option, mais de les récupérer sur des ennemis. Au début du jeu, vous ne verrez pas grand-chose en termes de données, mais au fil de vos combats, vous récupérerez des puces qui vous donneront des indications comme les dégâts effectués, la vie des ennemis…
Outre cette interface à monter soi-même, ce principe sera pareil pour votre androïde, il faudra trouver des puces à lui équiper afin de faire son build de compétence. Ces puces vous donneront des caractéristiques pour orienter le gameplay de 2B, plutôt offensive ? Rapide ? Défensive ? Parade ? Esquive ? Tout cela dépendra des puces qui vous lui équiperez, ce qui laisse une totale liberté au joueur. On notera un petit clin d’œil aux œuvres de From Software lorsque votre personnage meurt. Il faudra alors partir à la recherche de votre ancien corps afin de récupérer votre équipement comme cela est le cas dans la franchise Dark Souls avec les âmes.
Une narration aux petits oignons
Ce qui plaît dans « NieR : Automata », c’est sa qualité d’écriture, outre le scénario très intéressant, les dialogues avec les différents personnages du jeu sont très bien écrits. On se sent vraiment acteur du récit, on s’attache aux personnages et l’on ressent les émotions voulant être retransmises par le jeu. Je ne vous cache pas qu’outre les missions principales très bien écrites, vous avez également des quêtes secondaires dites Fedex, vous livrez un objet d’un point A à un point B ou bien encore récupérer x objets pour les ramener aux PNJ, ce qui gâche un peu la qualité globale des missions proposées. Le travail effectué sur le jeu est très profond, les androïdes, ces êtres mécaniques sont capable de ressentir des émotions. Il ne faudra donc pas se contenter de terminer une seule fois le jeu pour comprendre l’ensemble de l’œuvre.
Le point technique de NieR : Automata
Privés jusqu’à maintenant de leur version de « NieR : Automata », les joueurs Xbox ont été heureux d’apprendre que le titre verrait le jour sur leur console fétiche en juin 2018 dans une version complète, comprenant du contenu supplémentaire. Sur Xbox One X, le rendu est en 4K upscale tournant à 60 FPS constant. On notera que certaines textures sont restées assez baveuses, mais rien n’empêchant de profiter du titre, pour les voir, il faut vraiment s’amuser à coller la caméra sur différents objets. L’amélioration est là, mais elle est moindre par rapport à nos attentes. Cette édition contient le DLC « 3C3C1D119440927 » qui est composé de 3 arènes accessibles à un moment précis de l’aventure. Vous aurez également le droit à de nouvelles tenues et de nouveaux objets. En résumé, la version Xbox de « NieR : Automata » est la même que la version PlayStation 4 sortit 1 an plus tôt, le gain de stabilité du framerate est dû à la puissance de la Xbox One X.
The End of The YoRHa Edition, la version Switch
Enfin ! Après des années d’attente, de rêves plus ou moins fous, voici venir la version Nintendo Switch de Nier: Automata !
Il nous arrive ainsi en version The End of the Yorha Edition le 6 octobre 2022. Celle-ci inclut tous les DLC sortis jusque là, et vous trouverez en plus le dénommé “6C2P4A118680823” qui est gratuit et qui ajoute des cosmétiques en plus.
Alors, que vaut cette version Nintendo Switch ? Techniquement, le travail effectué sur ce portage est de très bonne qualité. En effet, la résolution est de 1080p en mode TV et 720p en mode portable, le max de la console donc. Côté framerate, on est sur du 30 fps relativement stable en début de jeu, un peu moins au fur et à mesure que l’on avance, mais ça reste globalement tout à fait jouable. C’est certes moins que sur les autres consoles, mais ça suffira, surtout en mode portable.
Bon, il est évident que Square Enix a dû faire des sacrifices pour que le jeu tourne sur la Switch, notamment une baisse de la qualité des textures, des ombres et des effets de lumière. On notera en revanche l’ajout de l’anti-aliasing, ce qui est toujours sympa. Au-delà des pertes, si on ne met pas la version Switch à côté de celle d’une console de salon plus puissante, on ne ressent pas vraiment la différence.
Pour moi, cette version de Nier: Automata est une réussite. Elle nous permet de pouvoir profiter du jeu où l’on veut grâce au mode portable de la Nintendo Switch. De plus, elle prend en charge la gestion des capteurs de mouvement des joycons, idéal si vous voulez sabrer vos ennemis d’un petit mouvement de la main ou réaliser une esquive.
« NieR : Automata » est un chef d’œuvre que j’ai pris plaisir à reparcourir. Bien que le jeu semble un peu daté graphiquement, cela serait un crime de ne pas l’essayer, car son écriture en vaut vraiment le coup. Avec plusieurs points de vue et sa qualité narrative, « NieR : Automata » nous plonge dans un scénario aussi bien complet que complexe. Si vous n’avez pas posé les mains sur cette perle, je ne peux que vous conseiller de vous le prendre tout de suite.
La note de la rédaction
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Un scénario captivant
Qualité d’écriture
Plusieurs gameplay
Des combats intenses
Des personnages attachants
Une personnalisation totale
Des androïdes très humains
Très fluide
Une bande-son qui déchire
Les points négatifs
Graphiquement daté
Quelques petits bugs