Evil Diary

On a tous envie d’un jeu où on ne va pas réfléchir et on pourra tirer sans avoir peur de mourir et de recommencer le jeu. On a aussi tous joué à ce genre de jeu il fut une époque où les sauvegardes n’existaient pas. Evil Diary c’est ce jeu-là que je cherchais ! Zéro énigme, un personnage, une arme et on tire dans le tas. C’est ce que Ratalaika Games nous propose avec ce mini jeu pour une valeur de 4€ sur Playstation, Xbox, Switch ou encore PC . Venez survivre dans ce pixel art post apocalyptique.

Ce test a été réalisé sur une version Xbox Serie X fournie par l’Éditeur.

L’histoire

Quand les ténèbres envahissent le monde et que vous êtes le seul survivant, il ne vous reste plus grand-chose. Armé d’un pistolet et d’une lame, vous incarnez Eva la seule survivante de ce monde attaqué par des extraterrestres il y a trois ans. À la recherche d’un lieu sûr, vous allez parcourir une vingtaine de niveaux tous plus intenses les uns que les autres, vous obligeant à subir des attaques de hordes de monstres assoiffés de sang qui jadis étaient tout simplement les habitants de la ville et les animaux. Avec seulement 7HP c’est à vous de rester en vie.

Vous allez explorer la ville, les souterrains, vous battre sur le toit d’un train, bref les mondes certes assez simples sont assez différents les uns des autres.

Du fun et du bourrin

Evil Diary, c’est un jeu à petit budget. Il est donc normal qu’il ne dure pas longtemps. Comptez une heure grand max pour un run. Et à la fin du jeu vous aurez débloqué les deux skins sans aucun souci. Le jeu se fait avec deux boutons, le X pour tirer et le triangle pour la lame. Ensuite, tout se joue de droite à gauche et de haut en bas. Les hordes de monstres vont vite vous encercler. Vous devrez les éviter tout en shootant. Un vrai stand de tir.

Bien sûr, on abuse des flaques de sang et les monstres sont tous plus hideux les uns que les autres. Si parfois il suffit juste de tuer un nombre précis de monstres, d’autres niveaux vont vous demander de survivre durant le décompte des étages pour attendre l’ascenseur et d’autres vous mettront un décompte de temps. Croyez-moi, 2min, ça peut être très très long.

Une OST en métal !

Pardonnez le jeu de mot je m’essaie à cet art. Vous l’aurez compris, le jeu se déroule avec une superbe ost sur fond de rock Métal dynamique. Il n’y a pas trente six mille musiques différentes mais très honnêtement le son est génial. Idéal pour défourailler du monstre sans se prendre la tête.

Pas de bruitage style arcades et ça c’est le plaisir. Car clairement je n’ai jamais supporté ce genre de bruit. On a juste un hurlement en début de niveau et un hurlement en fin de niveau.

Petit mais costaud

Les jeux à ce prix sont souvent mal vus et n’intéressent pas grand monde. Et pourtant Evil Diary arrive à vous tenir en alerte aussi bien par son dynamisme que par ses surprises. En effet, il ne s’agit pas d’un roguelike, c’est ce qui change. On a devant nous un jeu chill à sa façon qui va vous permettre de vous défouler et de rager un peu quand même quand vous mourrez à trois secondes de la fin.

Les monstres vous lâchent des objets allant de la mallette de Heal à la bombe qui explosera tous les monstres autour de vous et bien sûr vous avez des pièges au sol dans certains niveaux pour vous ralentir.

On note juste l’absence de compétence qui est dommage.

Mon avis sur Evil Diary

Evil Diary a été une petite pépite durant mon test. Une bande son au top et qui en plus va très bien avec l’ambiance du jeu. On s’ambiance vite avec la musique et on danse entre les monstres pour esquiver les attaques.

Le design pixel et coloré est très agréable et on arrive à garder quand même un aspect sombre et horrifique. Les différents niveaux nous font voyager dans ce journal de survie et même si on retrouve souvent les mêmes créatures, on a quand même un bestiaire qui se développe tout au long du jeu. De nouvelles créatures s’ajoutent donc aux anciennes et on approche vite d’une horde qui va rendre fou. Petit coup de cœur sur le niveau de moto qui m’a bien fait rager aussi.

Si je dois donner du négatif sur ce jeu, je dirai qu’il est dommage de débloquer les deux skins après un seul run. Cela ne donne pas envie de relancer le jeu et en soi, vu tout l’argent qu’on se fait, un petit achat de compétences ou de nouvelles armes aurait été appréciable. Et bien sûr, il n’y a pas de VF mais le niveau d’anglais est abordable même pour un novice.

Pour conclure…

Evil Diary est un jeu post-apocalyptique en pixel art qui va vous envoyer dans la fosse. À vous de survivre face aux hordes de créatures : du chien-loup au blop à plusieurs yeux en passant par les chauves-souris chiantes. À vous de survivre et de trouver votre endroit sûr.

La  note  de la  rédaction

4/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Une OST dynamique et top

Une histoire simple, mais efficace

Des niveaux intenses qui ne vous laissent pas respirer

Un level design Post-apo maîtrisé et agréable

Les points négatifs

Court (mais idéal pour le prix)

Pas de compétence ou d’amélioration d’arme

Skins qui se débloquent en un run

Pas de VF

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