Chucky – La Série

Félicitations, vous venez d’acquérir votre Brave Gars ! Chucky qui est-ce ? Tout simplement une licence autour d’une poupée tueuse. Un Slasher qui a pris naissance en 1988. Un tueur en série du nom de Charles Lee Ray a fait passer son âme dans une poupée au nom du grand Damballa. La licence mise sur l’humour grossier de la poupée et sur ses meurtres tous plus farfelus les uns que les autres. On peut même voir Chucky comme l’aînée d’Anabelle. Anabelle vous a traumatisé en tant que poupée ? Dites-vous qu’à notre époque, c’était Chucky notre référence en termes de poupée.

Salut je suis Chucky Hiheho !

Chucky naît en 1988 dans le film jeu d’enfant. Charles Lee Ray, poursuivi par la police, est blessé et se cache dans un entrepôt de Brave Gars. Après une incantation Vaudou, il reprend vie mais dans une poupée de quelques centimètres.

Les braves gars sont les nouveaux jouets à la mode et tous les enfants en veulent un. Même Andy qui harcèle sa mère qui, malgré son petit salaire et son statut de mère isolée, va tout de même en trouver un.

Vous vous doutez que la fin du film n’est pas joyeuse et c’est là que le deuxième film arrive. Andy est orphelin et se retrouve en famille d’accueil où il rencontre Kyle placé aussi en foyer.

De mon point de vue, Chucky un, deux et trois sont les meilleurs. La fiancée de Chucky, bien plus moderne vu qu’il sort 1998, a son utilité aussi puisqu’on en apprend un peu plus sur Charles via Tiff sa petite amie. Le reste des films ne m’a pas plus attiré que ça. Je reste une fan des anciens Chucky. Mais j’étais curieuse de découvrir la série

Chucky et Don Mancini, une histoire d’amour

La série devient un projet dans la tête de Mancini qui est clairement le papa de Chucky. Il a fait les scénarios de jeux d’enfants jusqu’au retour de Chucky en 2017. En lançant la série, je savais donc déjà que j’allais me retrouver plongée dans l’ambiance de ma poupée préférée.

Saison 1 : Un coup de nostalgie

La saison 1 commence dans une petite ville calme en apparence. Mais seulement maintenant, car à l’époque c’était le berceau de Charles Lee Ray. Nous rencontrons Jake, un adolescent qui se cherche et qui a une passion pour les poupées et l’art. Son homosexualité pose souci à son père et nous découvrons vite que l’ambiance n’est pas au top chez lui. Après la mort de son père, il va chez son oncle et cohabite avec son cousin avec qui il ne s’entend pas. La petite amie de celui-ci lui fait aussi vivre un enfer en le harcelant et par chance, il a son petit crush, Devon.

Rapidement des morts inexpliquées arrivent et Jake semble avoir une relation étrange avec son brave gars, Chucky. Le groupe d’adolescents se retrouve dans la misère et tente de stopper la poupée.

Saison 2 : Le passé de Charles

Comme dans les films, nous évoluons. Si la saison une était très axée crime à l’ancienne comme les premiers films, le saison 2 nous envoie dans l’orphelinat où a grandi Charles. Une institution catholique où Jake, Devon et Lexy sont internés à cause des affaires d’Hackensack. Une ambiance très années 90-2000 qui continue de me plaire. On garde le côté loufoque de la saison une qui signe les films. Une armée de Chucky a été combattue et il semblerait que les Chucky n’aient pas dit leur dernier mot.

Teenagers cinglés, meurtres à foison, bref l’ambiance est toujours là. Petit coup de cœur sur Jake et Derek qui, malgré tout, continuent leur romance au point de se faire griller par la religion. Chucky n’est pas le seul blasphémateur dans cet internat apparemment.

Saison 3 : Ça part en vrille

C’est le cas de le dire. Un peu comme le film le fils de Chucky, Mancini part trop loin dans son délire. La Saison 3 n’a d’utilité que pour retrouver la petite sœur de Lexie et voir comment va finir Tiff. Je me suis accrochée afin de pouvoir donner un avis, mais la saison 3 est à mon sens bien trop ancrée dans un délire de Slasher abusé. Chucky est à la maison blanche, elle est devenue la poupée du fils du président et suite à son exorcisme dans la saison 2, il semblerait que Damballa l’ait abandonnée. Chucky vieillit et va mourir. Il veut partir en grande cérémonie et décide de jouer avec des bombes… Fin bref voilà le niveau. Si l’humour peut être sympa comme toujours, je n’ai pas accroché. J’ai trouvé ça bien trop gros et c’est clairement ce que je reprochais au fils de Chucky.

Saison 4 : Annulée mais reviendra-t-il un jour ?

Il y a quelques mois, début 2024 plus précisément, on nous annonçait que Mancini travaillait déjà sur la Saison 4. Mais la nouvelle tombe en ce mois d’Octobre. Syfy et les autres chaînes ont annulé la saison. Mais comme l’a dit Mancini des millions de fois « Chucky revient toujours ».

Eh bien j’espère que non ! Et pourtant je suis une accro de Chucky et je ne m’en suis jamais cachée. J’aime cette poupée, mais pour moi la saison 3 était de trop et il fallait que ça se finisse. Je ne parlerais pas de la fin de la saison 3 pour ne pas spoiler. Mais à mon sens, on peut rester sur cette fin… Après tout, même dans les films ça ne se finit pas toujours bien car… Chucky n’est jamais réellement morte. Le dernier épisode laisse tout de même pas mal de questions sans réponse. Un dernier épisode pour clôturer la série ne serait pas de trop. Malheureusement, cela n’arrivera pas. Du moins pas tout de suite.

Une réunion de famille

La série de Chucky est à double tranchant. Elle plaît ou elle ne plaît pas. En ce qui me concerne, les deux premières saisons ont été le coup de cœur. Mancini est clairement resté dans l’ambiance et a su garder le cynisme de Chucky, ce qui faisait son charme.

Mais je crois que le mieux a été le retour des acteurs. Le casting est le même qu’à l’époque. On y retrouve Jennifer Tilly, Brad Dourif pour certains passages, Alex Vincent et Christine Elise. On les voit en mode que sont-ils devenus et ça, j’ai adoré.

Un autre exemple, juste entendre le nom « Eddy Caputo » qu’on n’a jamais entendu sauf dans le premier film ! On découvre alors dans la série qu’Eddy n’est pas juste un complice mais quelqu’un qui connaît Charles depuis des années.

Rien que pour ça, la série a fait naître la nostalgie en moi.

Une série bien mais pas toujours au top

Mancini a signé le retour de Chucky et surtout un moyen de faire connaître ce nom à la nouvelle génération. Mais pour ça, il fallait moderniser Chucky et c’est sûrement ce qui n’a pas plu aux fans de la première heure. Chucky, c’est un Slasher des années 90 et tout comme Scream, il a du mal à sortir de cette image. Alors forcément la série plaît plus aux jeunes qu’aux anciens fans. En ce qui me concerne, j’ai adoré la saison 1 et j’ai eu un coup de cœur pour Jake, Devon et Lexy. Leur évolution est hallucinante.

Pouvoir revoir Glen et Glenda aussi a été un coup de cœur ainsi que l’ancien casting. Mancini a misé aussi sur l’inclusivité entre une Nicca atrophiée de partout en fauteuil roulant, la double personnalité de Glen/Glenda et donc l’utilisation d’iel et nous avons aussi l’histoire romantique homosexuelle entre Jake et Devon sans pour autant en faire trop. C’est la première fois que je vois une inclusivité présente sans passer par les gros clichés et l’abus de présence. Mancini voulait une série moderne, inclusive tout en restant dans l’ambiance Chucky. Même notre poupée le dit « Je suis pour le LBGT moi ! J’évolue avec mon temps. J’ai même mon enfant qui est LGBT » Et pourtant Chucky a souvent été vu comme un connard intolérant.

La série de Chucky est donc pour moi un bon moyen de retourner dans l’ambiance Chucky… Si on met la saison 3 de côté bien sûr. Mais j’admets quand même que certains épisodes de cette saison sont utiles pour boucler l’histoire.

Pour conclure…

Hackensack, une ville paisible en apparence jusqu’au retour de Chucky. La poupée Brave gars revient avec ses couteaux et se donne même le luxe de compter ses meurtres en fin de saison. Humour glauque, loufoquerie et sang à gogo. Amusez-vous bien !

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