Call of Duty Vanguard

Ça y est. Novembre est arrivé et avec lui le nouvel opus de Call of Duty, appelé cette année Vanguard. Cette licence, qui déchire depuis plus d’une décennie les joueurs entre les pros et les antis, a le mérite de faire parler d’elle, que ce soit en bien ou en mal. Pourtant, chaque année, les ventes du jeu explosent. Alors, que vaut vraiment Call of Duty : Vanguard ?

Pour rappel, Call of Duty Vanguard est un FPS (est-il vraiment nécessaire de vous le préciser ?) édité par Activision et développé par Sledgehammer Games. Il est sorti le 5 Novembre 2021 sur Xbox Series, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et enfin Microsoft Windows.

La campagne dans Call of Duty Vanguard

N’étant pas une fan du mode campagne de Call of Duty, je ne vais ici que survoler cette partie pour ne me concentrer que sur le gameplay du jeu et ses “évolutions”.

L’histoire se déroule à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Berlin est en feu, les soviétiques s’apprêtent à prendre le contrôle de la capitale et la capitulation est proche, maintenant que le moustachu s’est suicidé. Voilà, fin de la guerre et du jeu, merci d’avoir suivi.

Plus sérieusement, contrairement aux événements que nous connaissons bien, la guerre ne prend pas fin dans Vanguard. Un mystérieux personnage habillé en SS semble avoir un autre plan et s’enfuit avec une mallette. On le comprend, l’heure est venue de mettre fin à la guerre une bonne fois pour toute en arrêtant ce nouvel ennemi. À la tête d’un commando aussi varié que teinté de clichés, on s’embarque dans une série de missions toutes aussi scénarisées les unes que les autres.

Car c’est là le problème des Call of Duty : vous avez terminé une campagne, vous les avez toutes terminées. Chaque mission est scriptée à outrance. Impossible de dessiner soi-même son chemin. Il faut suivre un tracé bien précis, se retrouver une dizaine de fois à tomber avant d’être rattrapé in extremis par un de nos coéquipiers, se faire attaquer par un ennemi au corps à corps et exploser le bouton de la manette pour s’en défaire et j’en passe. Dès la première mission, on comprend que le ridicule des opus précédents est bien présent.

Les personnages

Call of Duty Vanguard, les personnages

J’ai parlé de personnages clichés ? Le jeu s’ouvre sur une mission de nuit au large de Hambourg sur un train de transport Nazi. Le protagoniste, Arthur Kingsley, ouvre en grand la porte latérale du wagon afin que l’on puisse bien profiter du paysage (c’est pas comme si on avait une mission qui peut changer le destin de l’humanité en attente…). Et là, on découvre les membres de l’équipe, tous plus caricaturaux les uns que les autres : Lucas Riggs la forte tête, Wade Jackson l’intrépide et Polina Petrova la badass, chacun aussi fin que Stallone dans Rambo. Je n’ai d’ailleurs pas pu m’empêcher de rire quand j’ai entendu que les premiers mots qui sortaient de la bouche de Polina, habillée d’un uniforme soviétique et d’une chapka floquée d’une étoile rouge, étaient “Do Svidania”. Ou comment faire comprendre qu’elle est bien russe…

Puis, une fois que tous les membres du crew ont actionné la culasse de leur arme tous en même temps pour qu’on entende bien “crac crac” comme dans les films, on commence enfin. On passe d’un train à l’autre, on tue des soldats allemands aveugles… Bref, la routine et rien de passionnant.

L’environnement dans Call of Duty Vanguard

Venez lire aussi notre test sur Call of Duty : Black Ops Cold War

Pourtant, il y a une vraie force dans ce Call of Duty ! Les paysages sont extrêmement variés et très travaillés. Et le contexte des missions est lui aussi intéressant et mériterait le détour s’il n’y avait pas ce côté trop scripté pour le gâcher.

Conclusion de cette campagne

Pour finir sur la campagne, tout n’est pas à jeter et, comme à chaque épisode de la série, il y a toujours au moins une mission qui nous captive, à l’image de l’infiltration de l’immeuble dans Modern Warfare dernier du nom.

Le multijoueur dans Call of Duty Vanguard

Bon, passons maintenant au multi, ce qui m’intéresse le plus et qui vous tiendra en haleine le plus longtemps.

La formule est exactement la même que les autres années. Aucune révolution majeure (ni même mineure d’ailleurs) n’est à remarquer. Mais pourquoi changer une équipe qui gagne ? Le jeu est nerveux, le gameplay fonctionne bien et l’aspect compétitif est comme toujours présent.

Les maps

Au final, la grosse surprise pour moi a été de découvrir les maps. Elles sont variées et travaillées comme dans aucun autre Call of Duty. C’est impressionnant de voir le souci du détail et l’ambiance générale de chaque carte qui en plus nous fait changer de décor à chaque fois. Que ce soit le bocage normand, le désert d’Afrique du nord, la campagne enneigée russe ou le toit d’un restaurant parisien, le dépaysement est total. Et c’est d’ailleurs je trouve le gros point fort de ce Call of Duty : Vanguard, celui qui me fera y retourner pendant de longs mois.

Les armes et personnages dans Call of Duty Vanguard

Outre les aspects cités au dessus, on remarquera aussi une personnalisation des armes poussée avec dix accessoires à équiper pour chacune et de nombreux camouflages à débloquer. Les bonus de séries de points sont basiques, sans qu’aucun ne parvienne vraiment à sortir du lot, une petite déception. Pour finir, les opérateurs sont insipides (ouais, c’est pas faux) et manquent de variété d’apparence, ce qui sera corrigé, j’en suis sûre, dans les prochains pass de combat.

Call of Duty Vanguard, les personnages en multi
Pour conclure…

Call of Duty : Vanguard n’est qu’un épisode de plus dans la série qui sera, je pense, rapidement oublié. Là où Modern Warfare avait fait preuve d’une certaine audace qui lui avait permis de s’imposer comme un vent de fraîcheur dans une licence stagnante, Vanguard reste un jeu sympa mais pas marquant. Attention, il reste un bon défouloir et un jeu assez abouti, mais il ne prend aucune tournure qui puisse le faire sortir du lot.

La  note  de la  rédaction

3/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Les armes hautement personnalisables

Un gameplay toujours aussi rapide et nerveux

Les cartes, probablement les plus belles et les plus travaillées de l’histoire de Call of Duty

Les points négatifs

Une campagne déjà vue et toujours aussi scriptée (même si certaines missions sont assez sympas)

Aucune nouveauté majeure

Des opérateurs fades

Les killstreaks

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