The DioField Chronicle

Cela fait longtemps que l’on ronge notre frein en l’attente d’un nouveau Final Fantasy Tactics. Après nous avoir sorti Triangle Tactics en début d’année et avant le remaster Tactics Ogre: Reborn en novembre, voici que Square Enix nous propose en ce mois de septembre 2022 The DioField Chronicle. Alors, ça donne quoi ?

Histoire

L’ère mythologique cède la place à une ère de grand chaos…

Le monde des hommes est embourbé dans une guerre qui n’en finit pas.

Un groupe de mercenaires d’élite se faisant appeler « Renards bleus » s’élève au milieu des flammes et du chaos. On chantera leurs destins et leurs courageux exploits pour les siècles à venir.

Mais au bout du compte, le nom des Renards bleus sera-t-il associé à l’espoir, ou à la plus sombre des tragédies ?

Steam

Les chroniques de DioField

The DioField Chronicle met en place la situation dès la cinématique de lancement du jeu. On y découvre DioField, une île jusque-là en paix. Mais cela ne dure jamais éternellement… Un jour, le quatrième prince est victime d’une attaque mais secouru par Fredret Lester et Andrias Rhondarson. Mais ils se retrouvent pris dans une embuscade et le prince meurt de la main d’un assassin.

Le début du jeu commence huit ans plus tard. On retrouve Fredret et Andrias venir à la rescousse d’un chariot attaqué par des hors-la-loi. Avec l’aide de la jeune Izelair Wigan, ils viendront à bout des bandits. Ils ont ainsi sauvé Lorraine Luckshaw, une jeune femme dont Lord William Hende, membre du conseil des Lords, a confié la tâche de créer une unité militaire privée composée de mercenaires. Impressionnée par les compétences des trois héros, elle leur propose de se joindre à eux. Ils seront chargés d’exécuter les demandes du peuple, mais aussi celles de Lord Hende, qui passe en priorité puisqu’il finance la milice.

Gameplay

The DioField Chronicle est un RPG tactique et stratégique, mais aussi d’action. Je m’explique. Si on retrouve les mêmes mécaniques que dans un tactical-RPG (le placement des unités, les forces et faiblesses des unes contre les autres, les compétences), ici pas de damier et pas de tour par tour.

De l’action

Comme dans un tactical RPG classique, vous allez donner des ordres à vos unités : les déplacer et leur dire quel adversaire attaquer. Sauf qu’ici, une fois le déplacement validé, le personnage se déplace en temps réel ! Lorsqu’il arrive sur sa cible, il lance des attaques automatiques. Vous pourrez à tout moment choisir de lancer une compétence afin de faire plus de dégâts ou d’appliquer un débuff (effet négatif) à l’ennemi, comme l’étourdir momentanément.

Évidemment, pour le côté tactique, il faudra dans l’idéal attaquer par derrière pour que les dégâts soient plus élevés. Ce sont des attaques dites d’embuscade. Bien sûr, il faudra plusieurs unités sur le même adversaire pour que cela soit possible, l’ennemi faisant alors face à une seule unité, la première qu’il voit ou qui l’attaque. Mais comment contourner un adversaire ou éviter de rentrer dans son champ de vision trop tôt ? Eh bien, vous pouvez définir un chemin précis en le balisant, votre héros le suivra alors jusqu’à sa cible. Vous pouvez aussi déplacer toutes vos unités en même temps si vous le souhaitez.

Des compétences

Bien sûr, il faudra utiliser des compétences pour vaincre vos adversaires plus rapidement. Elles vous permettront par exemple de détourner leur attention vers l’unité qui jouera le rôle du tank, autorisant par là même les autres à être en embuscade. Ces compétences se gagnent via l’arbre de compétences en dépensant des PC soit pour en acquérir de nouvelles, soit pour augmenter leur niveau, ce qui leur ajoute des effets supplémentaires.

Mais vous pourrez aussi en obtenir via votre équipement. Celui-ci augmentera au passage vos statistiques. C’est également dans le menu de l’équipement que vous pourrez choisir un accessoire crucial pour vos missions : l’orbe magilumique. Il s’agit ni plus ni moins qu’une invocation (Bahamut sera la première obtenue via la toute première mission). Comme il s’agit là de puissantes attaques, les invocations ont besoin que la jauge dédiée en bas à droite de l’écran soit chargée (on peut avoir jusqu’à trois charges). Celle-ci se remplit automatiquement au fil des combats.

Vos unités ont également des aptitudes que vous pourrez débloquer ou améliorer avec des PA.

Il y a bien d’autres choses à découvrir dans The DioField Chronicle, mais je vous laisse le découvrir par vous-même.

Technique

The DioField Chronicle dispose d’un moteur 3D plutôt efficace et embarquant les dernières technologies disponibles, comme le raytracing ou le FRS (l’équivalent du DLSS de Nvidia). Le rendu est plutôt propre et les effets de lumière sont nombreux et beaux, même sans raytracing. Une ombre au tableau pour ma part : des effets indésirables dans les cheveux des personnages lors des cinématiques, une espèce de scintillement noir. Rien de bien méchant cependant, mais c’est assez désagréable. Est-ce dû à ma configuration PC ou à un bug ?

En combat, les animations sont fluides même si définir chaque action met systématiquement en pause le déroulement de la mission.

Côté son, on a affaire à un jeu Square Enix, donc des musiques de qualité et qui s’accordent bien au jeu. Le doublage est quant à lui disponible en anglais ou en japonais, au choix.

Enfin, côté textes, tout est traduit en français, rendant le titre accessible au plus grand nombre. Et c’est tant mieux puisque, outre le gameplay, le jeu fait la part belle au scénario.

Mon avis

The DioField Chronicle m’a beaucoup fait penser à Valkyria Chronicle par rapport au déplacement des unités en temps réel et sans damier, mais la comparaison s’arrête là. En effet, les mouvements et les actions ne sont pas rythmées par des tours et les ennemis n’attendent pas sagement que cela vienne à eux d’agir.

Pour moi, ce mélange de tactical et d’action est plutôt sympathique et permet de changer un peu des traditionnels damiers et tour par tour du genre.

Pour conclure…

The DioField Chronicle est un bon RPG mélangeant habilement Action et Tactical. Si les coupures lors de la sélection des actions pourront un peu rebuter, le scénario et les personnages sont, comme habituellement avec Square Enix, plutôt bien travaillés et on prend plaisir à suivre l’histoire de cette île qu’est DioField.

Le jeu est disponible sur PC, Xbox, Switch et Playstation depuis le 22 septembre pour 59,99€. À noter que la version PC vous demandera un peu plus de 22 Go pour être installée.

La  note  de la  rédaction

4/5

Les notes de la rédaction

Les points positifs

Système entre action et tactique

Les effets de lumières

Le scénario

Les points négatifs

Scintillement noir sur les cheveux, bug ?

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