Croixleur Sigma est un Hack’n Slash/RPG Japonais sorti le 30 avril 2014 sur PC et le 08 mars 2016 sur Playstation 4 et Playstation VITA. Ce titre est développé par Souvenir Circ. et édité par Playism. Croixleur Sigma nous met dans la peau de 4 jeunes filles qui combattent des vagues de monstres afin de rétablir la paix.
Posons les bases
Avant tout, sachez que le jeu est déjà sorti depuis 2 ans sur PC. Une démo est d’ailleurs disponible sur STEAM si vous voulez essayer le jeu. La version de Sony quant à elle a été améliorée, les graphismes sont plus fins et le jeu possède plus de contenu (modes de jeu et personnages), il y’a un réel changement entre la version PC et la version PlayStation 4. Les cartes sont bien plus belles, les couleurs plus fines, moins criardes et les personnages sont mieux modélisés. On aurait aimé que les ennemis soient plus détaillés, car dans le jeu, la seule manière de les différencier est par leur couleur verte, bleue ou rouge qui indique leur niveau de puissance.
Facile à prendre en main, difficile à maitriser
Étant un jeu Japonais, les commandes sont contraires aux nôtres (rond pour valider et croix pour annuler). Hormis cela, les commandes sont assez basiques : rond pour frapper avec son épée, croix pour sauter, carré pour dash, L1 + le bouton adéquat de l’épée pour utiliser un coup spécial, triangle pour lancer une attaque spéciale de l’arme active et le pavé tactile pour la technique secrète. Le jeu est un beat’em all tout ce qu’il y a de plus basique, mais extrêmement nerveux, on enchaîne les monstres à travers les étages du donjon de manière rapide et continue. En plus de cela, le jeu demande une certaine maîtrise, car le temps vous est compté alors il faut se dépêcher en dashant de mob en mob, ou tout simplement pour esquiver les attaques ennemies, et cela coûte du mana, sans parler des coups spéciaux qui sont assez gourmands lors de leur déclenchement. Autant dire qu’il va falloir apprendre à gérer votre jauge de mana afin de ne pas vous retrouver au dépourvu au milieu d’un tas d’ennemis. Mais n’ayez crainte, il se recharge tout seul lorsque l’on ne bouge pas, et cela de manière très rapide et heureusement, car enchaîner les 4 coups spéciaux de vos 4 armes à la suite est assez gourmand. Il faut néanmoins savoir qu’utiliser une arme vous fera changer celle que vous avez dans votre main, et donc changera votre niveau d’attaque, car chaque arme possède sa propre puissance offensive et cela peut vite changer la donne dans les derniers niveaux du donjon. En cas de pépin, vous aurez toujours une manière de vous en sortir, soit en dashant afin de fuir le danger, soit en utilisant votre Manaburst avec la combinaison L1+R1 (ça permet d’éjecter les ennemis) ou alors avec votre technique secrète, qui fait énormément de dégâts (vous pouvez la recharger en récoltant les pièces d’or et d’argent que les ennemis laissent tomber lors de leur mort).
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Une rejouabilité infinie
Mais ne vous inquiétez pas, sur le papier le jeu à l’air complexe à prendre en main, mais ce n’est pas le cas. On s’habitue très vite aux différentes attaques, personnages, ennemis, ce qui en résulte un gain de temps de plus en plus conséquent lors de vos parties successives. De plus, chaque personnage a ses propres caractéristiques, pouvoir offensif plus conséquent, défense plus conséquente, utilisation du mana réduite, … Pour pallier à ces différentes conditions, une boutique est présente, n’ayez pas peur, aucun argent réel n’est demandé, il faut juste tuer beaucoup de monstres afin de ramasser des pièces d’or et d’argent afin de pouvoir acheter différents objets cosmétiques comme des lunettes, des ailes, des chaussons qui vous donneront des bonus comme une attaque en plus au sol lors de vos combos, un gain de mana plus conséquent, une fenêtre d’invulnérabilité plus conséquente lors d’un dash, mais cela reste toujours aussi mignon.
L’initiation aux speedruns
Ce qui plait dans cette édition Sony, c’est le nombre conséquent de modes de jeu disponible, on a de tout afin de ravir tous les joueurs. Il y a le mode « Story » qui est un mini scénario mettant en scène le personnage choisi afin d’en apprendre plus sur son background, un mode score attack dans lequel il va falloir faire le plus de point possible dans un temps limité, un mode « Survival » dans lequel il va falloir survivre le plus longtemps possible, un mode « Challenge » ou plusieurs défis vous seront donné et le mode « Dungeon » dans lequel vous devez gravir les 50 étages d’un donjon et affronter un joueur tous les 5 étages. Tous ces modes de jeu sont là pour vous offrir une durée de vie pratiquement infinie, car le jeu se base principalement sur sa rejouabilité afin de battre votre temps précédent.
Croixleur Sigma est un bon jeu que j’ai eu plaisir à découvrir, mais attention, il se destine aux joueurs patients, à la recherche de challenge et surtout les perfectionnistes, car vous allez vite faire le tour étant donné que le jeu est très court et base son contenu sur sa rejouabilité pratiquement infinie. Le jeu est parfait pour de petites sessions de 2-3 parties, mais au-delà de cela vous allez vite décrocher.
Les notes de la rédaction
Les points positifs
Rejouablitié infinie
Son coté mignon
Le coté challenge
Les points négatifs
Jeu pas très lisible parfois
