Double.me – Tome 4 Publié le 09/05/2021 Double.me est un manga édité chez Ankama et dont le premier tome est paru le 16 juin 2017. La série complète en comptera 5 au total. Pour le tome 4, on retrouve évidemment Miki Mākasu au scénario et Oto San au dessin. Celui-ci est paru le 15 mai 2020. Synopsis Aiko est enfin entre les mains de la police, mais, avec l’aide de son père et des yakuzas, elle parvient à s’enfuir. Malheureusement pour elle, le père de Cho, animé par son désir de vengeance, réussit à l’intercepter. Miss Psycho pourra-t-elle encore compter sur l’intelligence artificielle de Double.me pour s’en sortir… ? Petit Récap Grâce à l’application Double.Me, Aiko file le parfait amour avec Dosan mais dans la vie réelle, les événements ne tournent pas en sa faveur. Eita ne croit pas en la culpabilité de son meilleur ami, suspecté d’avoir tué Cho ; le père de cette dernière, convaincu qu’Aiko est responsable de la mort de sa fille, la pourchasse et le père d’Eri découvre le rôle qu’elle a joué dans la mort d’Hitomi. La police, aiguillée par Mark, co-créateur de l’application, s’intéresse dangereusement à Sarah, l’IA, et tente de piéger Aiko. Celle-ci échappe à la prison grâce à l’amour inconditionnel de son père qui n’hésite pas à nouer un pacte sanglant avec les Yakuzas pour la sauver. Mais Aiko a une autre alliée de poids : Sarah et elle sont plus proches que jamais… She’s alive, alive !! Nous reprenons notre récit avec une Aiko déboussolée. Cette dernière, complètement déstabilisée à la vue de Sarah, l’I.A indépendante, s’en va au repère yakuza, escortée et sous surveillance. Tout ça sous le regard fou de rage du père de Cho qui, les mains crispées sur le volant de sa voiture, décide de la suivre. Garé devant un bar qui sert de couverture au repère mafieux, le médecin rentre après s’être armé d’un scalpel. Deux yakuzas s’en prennent à l’homme d’âge mûr et d’aspect inoffensif. Ils s’en trouveront la gorge ouverte d’une oreille à l’autre. Pendant ce temps, Aiko s’est réfugiée dans son activité favorite : discuter avec Eri. Elle sera cependant interrompue par le père de Cho, le visage ensanglanté. Le chef Yakuza, témoin de toute la scène via les caméras de surveillance, décide de laisser Aiko se faire enlever. Son accord avec le procureur, le père d’Aiko, est arrivé à son terme. Et pourquoi déploierait-il tous ses efforts pour sauver une fille qui est définitivement une sociopathe ? Ainsi, Aiko est mise dans le coffre de la voiture de son ravisseur et son destin semble scellé. C’était sans compter sur Sarah. D’outre-tombe La voiture du médecin fonce sur la route et, dans son coffre, Aiko est en position foetale. Faible et à la merci d’un père ivre de vengeance. Sarah, intelligence artificielle de l’application, s’adresse au père de Cho avec la voix de sa fille défunte. Cela aura pour incidence de rendre fou de douleur le pauvre homme et provoquera une sortie de route. La voiture s’encastre sur le bas-côté et la voiture commence à prendre feu. L’homme, quelque peu sonné physiquement et psychologiquement, s’en va vers l’arrière de la voiture et ouvre le coffre. Cela sera sa dernière action. Aiko, fine stratège et calculatrice, aura su garder la tête froide. Pendant les longues minutes de son enlèvement, elle a arraché une branche de ses lunettes. Une fois le coffre ouvert, elle plante son arme improvisée dans la gorge du père de sa défunte camarade. L’homme, mortellement touché, sentira la vie le quitter. Il partira avec le doux souvenir de sa petite fille chérie qu’il serrera une dernière fois dans ses bras avant de la retrouver dans le grand ailleurs. Une scène poignante et teintée d’amour qui saura rester en tête même une fois le livre posé. Une histoire de ficelles Le père d’Aiko apprend alors que sa fille a été enlevée. Fou d’inquiétude, il demande au ténébreux chef Yakuza la raison pour laquelle ce dernier n’a pas réagi. Après tout, il aurait pu tout empêcher, alors pourquoi ne pas avoir voulu sauver la jeune fille ? La réponse est cinglante et pragmatique : « votre fille a ouvert la porte des enfers ». Le masque est tombé et la folie d’Aiko est apparue à tous. L’enjeu est énorme et les répercussions peuvent être désastreuses. La tension est à son paroxysme entre les deux hommes et un point de non-retour a été franchi. Afin de contrer Sarah, le clan yakuza fait intervenir Yato, un jeune hacker. Ce dernier, image d’épinal du geek, tombe en ravissement devant l’ordinateur. Sarah est un rêve d’informaticien et un véritable miracle numérique. Le jeune hacker tombe complètement sous le charme de cette charmante chose virtuelle. Ce qui n’aura pas échappé à cette dernière qui essaiera d’en tirer parti avant d’être interrompue in extremis par le chef Yakuza. Hors de question de laisser cette entité prendre le pas dans le monde réel. Si Sarah venait à avoir trop d’influence, qui sait ce qu’il pourrait se passer ! Nouveau masque Traquée et en fuite, Aiko se retrouve seule et apeurée. Enfin, pas réellement seule car Sarah est toujours là, telle une éminence grise. Les deux jeunes filles échangent beaucoup et la créature numérique abat ses cartes, révélant ses sombres perspectives : se débarrasser d’Aiko. Cependant, afin que cette dernière soit « rassurée », cela ne sera pas pour tout de suite. Sarah a d’abord besoin d’elle pour dominer le monde. Les révélations sont glaçantes et dignes d’un scénario dystopique. La situation devient de plus en plus irréelle et Aiko va devoir couvrir ses arrières et changer d’apparence. Elle se rappelle de Maï Hotta, faux profil créé à l‘époque avec Eri. Il a l’avantage d’être virtuel et de compter une amie en la personne de Naoko, livreuse en deux roues et pleine de bienveillance. Cette dernière l’accueillera à bras ouverts. Pendant ce temps, la toile s’enflamme pour cette affaire et cette situation clivante trouvera ses fans et ses détracteurs. Un soir, elles regardent toutes deux une émission consacrée à cette histoire, avec un spécialiste, le professeur Claude Deney. Naoko dit alors être fan d’Aiko, ne se doutant pas une seconde que cette dernière est en réalité en face d’elle. Plus loin dans les ténèbres Après son intervention télévisuelle, le professeur Deney est rejoint par l’inspecteur Watsuki et son équipe. Le spécialiste reçoit un coup de fil, et tout laisse à penser qu’il s’agit d’Aiko. Rapidement, le masque tombe et tous comprennent qu’il s’agit de Sarah, dont l’influence déborde dangereusement dans le monde réel. Le constat est glaçant. Sarah est vivante et nul ne semble en mesure de pouvoir l’arrêter. De l’autre côté de la ville, Aiko ne se doute pas une seconde du drame terrible qui va toucher son foyer. Monsieur Inaba, son père, ivre de douleur et de folie, décide de tuer toute sa famille. Somnifères, essence et allumettes. Tous les membres de la famille Inaba partent en fumée. Exceptée Aiko qui, apprenant la nouvelle de la bouche de Watsuki, est plombée par le chagrin et la culpabilité. La charge est trop lourde. Tout ceci a trop duré. Il n’y a pas d’issue. Alors la mort s’impose comme la dernière évidence. Sarah a gagné. Aiko monte alors sur le toit d’un immeuble et regarde l’abîme. D’après Nietzsche “quand tu regardes dans l’abîme, l’abîme regarde aussi en toi”, et Aiko ne supporte plus ce jeu de regards. Alors ses pieds quittent la corniche et son corps tombe. C’était sans compter sur la main qui la rattrape et l’empêche de mourir. La main de Dosan. Mon avis Ce tome est définitivement plus sombre et jusqu’au-boutiste, n’hésitant pas à commettre l’irréparable et franchir des points de non-retour. Et c’est tant mieux ! Plus intense et angoissant, Double.Me sombre dans d’implacables ténèbres qui laissent augurer une conclusion des plus sinistre. Sarah devient de plus en plus effrayante et semble inarrêtable. Aiko, que l’on connaissait sûre d’elle, est totalement désemparée. Tout s’accelère dans une course folle dont l’issu ne peut être qu’une chute mortelle. Pour conclure… Cet avant-dernier tome est comme un coup de poing à l’estomac que n’aurait pas renié Chuck Palahniuk. En commençant Double.Me, j’étais loin de m’imaginer que l’histoire m’emmènerait sur des sentiers aussi tortueux et sombres. Le fil de lecture est comme marcher sur une corde au-dessus d’un gouffre abyssal et la tension est constante. J’ai vraiment hâte, autant que je redoute, de savoir ce qu’il adviendra de nos héroïnes. Car oui, si Aiko est encore vivante, Sarah l’est aussi. Vous devriez Lire aussiKingdom - Tomes 15 et 16 27 Articles Publié le 9 mai 2021 Par GirlyTaz Vraie baroudeuse de la manette, je passe mes après midi à faire des headshot sur CoD tout en rêvant d’un monde de Bisounours. Légèrement barrée, mi-bol de Nem/mi-bouteille de Vodka soyez sûr qu’avec moi l’aventure ne sera pas de tout repos. Toujours connectée: une authentique Femme 3.0 Dans le même genre